Jouer-Online Blog

Le monde du jeu en ligne
avril 10, 2009

Séléction de Pâques

Author: Thibault W. - Categories: Jeux - Tags: ,

header_selec_weekend2

Pâques oblige, voici un petite sélection de jeux super sympas. De quoi passer de bons moments au court de ce long, long weekend !

Perfect Balance 2

Il s’agit d’un jeu d’adresse dans lequel vous devez emboîter différentes formes de façon à ce que le résultat pas final ne s’effondre pas. 30 nouveaux niveaux encore plus difficile où le point d’équilibre ne se trouve qu’après de longues réflexions! Un vrai petit bijou!

Jouer à Perfect Balance 2

The Eternal Battle

Participez à la bataille opposant les forces du bien à celles du mal. Alors que dans de nombreux jeux vous incarnez toujours les gentils. Dans The Eternal Battle vous êtes le héros qui va apporter la victoire à l’un des rivaux. Choisissez l’un des côté et conduisez-le à la victoire ! Ce jeu

Jouer à The Eternal Battle

Exploit

Vous incarnez un champion de la liberté  informatique, vous pouvez résoudre plus de 50 casse-têtes et lutter contre le totalitarisme, les abus de pouvoir et le terrorisme. Un éditeur de niveau est même disponible pour construire et partager vos propres créations !

Jouer à Exploit

Puzzle Freak 2

Puzzle Freak 2 est un jeu de réflexion dans lequel vous à votre ordinateur ou à vos amis sur un plateau de jeu un peu spécial. Pour chaque case un défi vous sera proposé. Il faudra le résoudre avant que le temps ne se soit écoulé.

Jouer à Puzzle Freak 2

Drift Runners

Drift Runners est un jeu mêlant vitesse et compétition. A chaque fois que vous remporterez une compétition, vous pourrez débloquer de nouvelles pistes. Gagnez des points en détruisant des éléments du décor et en faisant des dérapages. Utilisez vos points pour améliorer votre voiture : moteur, carrosserie, …

Jouer à Drift Runners

avril 9, 2009

Nouveauté : PushButton

Author: Thibault W. - Categories: Technologies - Tags: , ,

pushbutton

PushButton est un moteur de jeux 2D multiplayer en flash et un framework open source.

Pour pouvoir l’utiliser, il faut posséder : Java 1.6, Flash Player 9 et Adobe AIR Runtimel. Il suffit ensuite de le télécharger à partir de Google Code.

A l’origine de son invention, on retrouve Dynamix (créateurs de The Incredible Machine) et les développeurs de GarageGames (créateurs de la Torque Game Engine). Ce système, disponible gratuitement sous la licence MIT, ne coute rien et est libre d’utilisation.

Les développeurs tirent leurs bénéfices de leur « magasin » où les gens peuvent acheter et vendre des éléments qui sont compatibles avec PushButton moteur et qui leur permettent d’améliorer leurs jeux. Ils développent aussi leurs propres jeux sur le moteur.

PushButton nécessite un certain niveau d’expérience ActionScript mais les développeurs estiment que le niveau d’expérience nécessaire est le même que celui dont on a besoin besoin pour développer un bon jeu en Flash de A à Z.

Les ressources en ligne

avril 8, 2009

La fabuleuse histoire de Sega

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , ,

Sega

Sega est fondée en 1954 par David Rosen au Japon. La société commence par développer et éditer des jeux vidéos ainsi que des bornes d’arcades, puis face aux succès engendrés des autres sociétés elle décide, elle aussi, de se lancer dans le marché des consoles.

Des premiers pas difficiles

En 1966, l’entreprise sort son premier jeu vidéo : Periscope. Connaissant un franc succès au Japon, Sega décide de poursuivre sa lancée et édite successivement The Fonz (1976) et Space Attack (1979).

De fin 70 au début des années 80, Sega produit des jeux d’arcade pour les premières consoles de jeux, comme l’Atari VCS2600 et la CBS Colecovision. Elle n’est pas encore une puissante maison d’édition, mais rencontre un premier succès avec Turbo (1981, vendu sur Colecovision), Frogger (1981) et Zaxxon (1982).

SG-1000 En 1982, la société sort le premier jeu vidéo utilisant un LaserDiscle (Astron Belt) et le premier jeu en 3D (SubRoc-3D). La même année, elle créée sa première console, la SG-1000 Mark 1,dont les ventes explosent au Japon. Le groupe sort l’année suivante, la SC-3000, qui est la version micro-ordinateur de la console, puis la SG-1000 II (version améliorée de la SG-1000 I).

Ces trois console ont un succès restreint, notamment à cause de la présence de la console NES de Nintendo sur le marché.

En 1983, le monde du jeu vidéo est frappé de plein fouet par un véritable krach. Sega à du mal à s’en remettre et finalement, Hayao Nakayama succède à David Rossen à la tête du groupe.

Enfin le début du succès ?

Après une période de creux causée par des changements de direction et de structure, Sega sort plusieurs jeux d’arcade qui rencontrent un immense succès. Des jeux comme Out Run (1986), After Burner (1987) et Shinobi (1987) apportent non seulement des fonds pour les futures créations, mais aussi un catalogue de jeu de qualité.

Master SystemEn 1986, le groupe décide de se relancer dans le domaine de la console en mettant sur le marché la Master System. Bien que cette nouvelle console soit sur certains points plus avancée que la NES de Nintendo, elle n’atteint pas le même niveau de popularité aux États-Unis. Ce manque de succès a de multiples causes. On peut citer la quantité de jeux qui a joue en faveur de la NES, ainsi que l’année qui sépare la sortie des deux consoles. De plus, l’accord qui existe entre Nintendo et ses éditeurs pèse certainement dans la balance. En effet, le contrat des éditeurs stipule que ceux-ci ne doivent produire que pour la console de Nintendo. Durant les quatre premiers mois suivant sa sortie, la Master System s’est vendue à 125 000 exemplaires contre 2 000 000 pour la NES dans la même période.

L’année 1989, est marquée par la sortie de la console mythique de Sega, la Megadrive (ou Genesis aux États-Unis).Megadrive Avec ce système, la société souhaite se tourner vers des joueurs plus matures. Deux ans plus tard, Sega vit un moment historique en dépassant Nintendo pour la première fois avec 55% des parts de marché en Amérique du Nord.

La fin d’une épopée

Game GearEn 1990, Nintendo lance son GameBoy. L’entreprise contre attaque, en produisant sa première console portable : la Game Gear. Un adaptateur de cartouches Master System, permet de jouer aux jeux Master System sur la cosole . Malgré ses capacités supérieures à celles de la GameBoy (notamment son écran couleur), c’est véritable un échec. Les raisons fut sa faible autonomie ( 2 heures pour 6 piles avec la Game Gear contre 18 heures avec la GameBoy pour seulement 4 piles ) par rapport à sa concurrente, son plus fort cout et son écran de moyenne qualité (bien qu’il fut plus grand et rétro éclairé).

5 ans plus tard, Sega refait une seconde tentative sur le marché de la console portable. NomadElle met au point la Nomad qui sort uniquement aux États-Unis. Elle a la même capacité technique que la Mégadrive mais connait elle aussi un échec cuisant.

SaturnAu milieu des années 90, un nouvel arrivant arrive sur le marché des consoles : Sony. Ce dernier fait sensation en proposant sa PlayStation. Sega qui tente alors de refaire surface, décide de mettre sur le marché sa toute dernère création : la Saturn. Malgré son prix relativement élevé, elle connait un certain succès au Japon, où elle concurrence assez sérieusement la machine de Sony.

Plus récente (1998), la Dreamcast est la première console 128 bits commercialisée. Elle intègre un modem qui permet aux joueurs de s’affronter sur Internet et de pouvoir naviguer sur des sites Web. Cependant, elle ne rencontra pas le succès estimé, surement à cause du lancement par Sony de sa PlayStation 2 au même moment.

Suite à ce nouveau revers, Sega décide de ne plus concevoir de consoles et de se concentrer uniquement sur la production de jeux d’arcades.

Un possible retour ?

Certes, Sega ne produit plus de consoles de salon, mais il semblerait pourtant qu’elle continue de facinée. En effet, on vient d’apprendre que la société Blaze Europe LTD, souhaite remettre la MagaDrive au goût du jour. Pour en savoir plus consultez notre petit billet à ce sujet.

avril 7, 2009

Slammings

Author: Thibault W. - Categories: Jeux - Tags: ,

Slammings

Vous vous sentez d’humeur sadique ? Alors on vous conseille ce petit jeu de défense bien sympathique : Slammings.

Au cours des différents niveaux, votre mission est d’empêcher les Slammings, de véritables petits monstres (qui se déplacent en file indienne), d’atteindre la fin du parcours. Vous aurez le droit à tous les monstres possibles et imaginables : petits, gros, avec ou sans ailes…

Pour vous en débarrasser, il vous faudra utiliser avec créativité, les différents combos auxquels vous avez accès. Vous pourrez ainsi les noyer, les lancer, les écraser… et en exécutant plusieurs combos à la suite vous pourrez débloquer de nouvelles techniques.

Le gameplay est assez simple tout se joue avec la souris. Pour lancer un monstre, il suffit de placer le curseur de votre souris sur ce dernier (afin d’obtenir une petite main) puis vous maintenez votre doigt sur le clic gauche de votre souris et vous faites glisser la souris dans la direction que vous désirez.

Slammings est un bon jeu dans son ensemble que ce soit au niveau esthétique ou sonore. De quoi se défouler et de se mettre de bonne humeur après un longue journée de travail.

Jouer à Slammings

avril 6, 2009

Le streaming de jeux vidéo

Author: Thibault W. - Categories: Actualité, Technologies - Tags: , , ,

L'avenir du jeu vidéo, le streaming ?

On nous casse les oreilles depuis un moment sur les téléchargements illégaux et les sites en streaming de films, mais ce qu’on ne nous dit pas, c’est que cette pratique concerne aussi le jeu vidéo. Le streaming de jeu vidéo.

Petite définition

Le streaming permet de profiter en temps réel de vidéos et d’extraits sonores sans que rien ne soit stocké sur le disque dur.

La société Exent à eu la [bonne idée ?] d’appliquer ce principe à nos chers jeux vidéo. On peut ainsi imaginer pouvoir jouer à notre jeu favori directement sur notre ordinateur.

Comment ça marche ?

Bon, vous comprendrez que c’est trop beau pour être aussi simple. D’après les quelques infos qu’on trouve ici et là sur le Web, il faudra dans un premier temps s’abonner à un diffuseur (une plateforme) puis télécharger le noyau du jeu (le moteur 3D, par exemple). Ensuite, on pourra charger les niveaux au fur et à mesure de sa progression. A chaque fois qu’on arrivera au niveau supérieur, le niveau qu’on aura terminé sera « détruit » de sorte qu’une fois déconnecté, il ne restera sur notre disque dur que le noyau.

Principal avantage de cette technique, le joueur n’aura plus besoin d’acheter le CD-Rom d’installation du jeu et se contentera de payer un abonnement.

Seul inconvénient, de taille pour le moment, ce système exige une connexion haut débit.

La fin d’une histoire ?

Si on peut penser que cette révolution va faire la joie des gamers, on peut se demander ce qu’il en serra pour les Nintendo, Microsoft et autre Sony.

Imaginez plus de piles de boîtes de jeux vidéo…

Certains grands noms semblent toutefois séduit. Pour eux, une telle technologie signifierait des économies majeures en abandonnant le support physique et la possibilité de se passer des distributeurs. Plus important, ils auraient la possibilité d’éradiquer le piratage.

Affaire à suivre…

avril 3, 2009

13 sites à se bookmarker

Author: Thierry S. - Categories: En vrac, Sites web - Tags: ,

header_en_vrac

J’ai compilé pour vous une liste de sites web, blog et autre machin en ligne avec du contenu sympa. Je suis peut être passé à côté de certaines ressources, n’hésitez pas à les rajouter en commentaire.

La liste

  1. oman3d.com
  2. awestyproductions.com puis awesty.com
  3. flash-game-design.com
  4. kirupa.com
  5. flashvalley.com
  6. flashsandbox.com
  7. tonypa.pri.ee
  8. neuroproductions.be
  9. footloosemoose.com
  10. gotoandplay.it
  11. actionscript.org
  12. everydayflash.com
  13. flashbookmark.com

En plus 13 c’est le chiffre qui fait peur 🙂

Barbarian Onslaught

Author: Thibault W. - Categories: Jeux - Tags: , , , ,

Barbarian Onslaught le jeu bien barabare !

Weekend otanesque oblige (oui nous sommes basé à Strasbourg) , on ne pouvait pas vous laissez sur votre faim… Alors aujourd’hui on vous propose un petit jeu bien sympa : Barbarian Onslaught.

Vous y incarnez un barbare ? chevalier ? (on hésite vue le personnage mais c’est pas là le plus important) qui se lance dans une quête à la recherche du légendaire Secret of the Steal ! En gros vous explorez un monde inconnu et devez tuer tout ce qui porte un casque, une épée, voir un bouclier et qui cherche les problèmes.

Pour diriger votre personnage, il faut utiliser les flèches du clavier ou les touches WAD. Pour utiliser votre épée ou soulever des objets, il suffit d’appuyer sur la barre espace. En plus, le jeu offre la possibilité de faire des coups spéciaux (je vous laisse découvrir lesquels) quand on est bien à fond.

La maniabilité est bonne. Les graphismes sympas collent à l’univers décalé de Barbarian Onslaught. Seul petit hic les effets sonores ! Autant à l’accueil , la musique rappel parfaitement l’univers du Moyen-Age (comme au ciné avec un bon gros Conan) autant le bruit du vent tout au long du jeu devient très vite gonflant pour nos oreilles.

A noter, la possibilité d’avoir accès au mode tutorial en début de jeu.

Jouer à Barbarian Onslaught

avril 2, 2009

Récap du The Flash Gaming Summit 2009

Author: Thibault W. - Categories: Actualité, Vidéos - Tags: , , , , , ,

Flash Gaming Summit 2009
Le 22 Mars 2009 avait lieu à San Francisco la première conférence sur la thématique du jeu flash. Ce fut l’occasion pour les grands noms du jeu en ligne comme Kongregates ou ArmorGames de parler non seulement de l’avenir du jeu flash mais d’asseoir un peu plus leur domination dans le domaine.

Le déroulement

Session 1 -Designing and Building Successful Multiplayer Games

La première session a porté sur le jeu multi-joueurs.  Cette session a été l’occasion de se poser différentes questions comme « qu’est-ce qui rend un jeu multi-joueurs attractif ? ou encore « Quelles sont les clés de réussite d’un jeu qui inciterait les visiteurs à y revenir ? Sont intervenus entre autre Jim Greer de Kongregate, Chris Benjaminsen de Nonoba…

 

Session 2 – Getting Eyeballs – Marketing and Distributing Flash Games

La deuxième session à été l’occasion d’aborder les meilleures stratégies et tactiques pour commercialiser, distribuer et faire connaître un jeu pour atteindre les joueurs. Sur cette partie, on retiendra l’intervention de John Cooney d’Armor Games.

 

Session 3 – The Future of Flash

La troisième session portait sur l’avenir du jeu flash, du fait des innovations Flash 10, CS4, AIR, Flex, Catalyst. Suite a plusieurs problèmes techniques lors de l’enregistrement de la conférence de Ryan Stewart, la vidéo est plusieurs petites parties : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6.

 

Session 4 – Monetization and Business Models for Flash Games

La quatrième session avait pour but de présenter les différents moyen de monétisation et business model envisageable. Et de mettre en exergue les progrès à réaliser par la communauté pour trouver de véritable levier de croissance.

 

The Mochis Flash Game Awards

La conférence à été aussi l’occasion de remettre le prix Mochis au meilleur jeu flash. Les prix ont été décernés dans onze catégories. On notera la présence de Totem Destroyer (catégorie puzzle) et d’Auditorium (créativité) pour lesquels on a eu l’occasion de faire un article !

Mchow winners
Les vainqueurs de la gauche vers la droite :

  • Jacob Grahn de Jiggmin (Platform Racing 2),
  • Dain Saint et William Stallwood (Auditorium),
  • Jared Riley de Hero Interactive (Bubble Tanks 2),
  • Paul Preece de Casual Collective (Minions),
  • Brad Borne de Borne Games (Fancy Pants Adventure World 2),
  • and Tim Conkling of Three Rings (Corpse Craft).
 

En résumé

La Flash Gaming Summit a été l’occasion pour ses acteurs de prouver tout son dynamisme. Beaucoup d’entreprise innove et cherche à développer des business model intéressant.

Nonoba en est un bon exemple, il propose purement et simplement tout un ensemble d’outils permettant de mettre sur pied assez rapidement son propre portail communautaire de jeux en ligne. Ce qui est assez fun c’est qu’il concurrence l’organisateur du FGS, Mochi Media.

Technologiquement parlant les jeux dans le navigateur ont gagné en qualité et en maturité. Les technologies sont de plus en  plus proche du jeux plus classique. Ce qui ravie les joueurs, mais qui alourdit la facture.

En effet, le parent pauvre de tout ce dynamisme est la monétisation. De l’aveu d’Armorgames , les revenues publicitaire (à volume égale) sont 4 fois supérieur sur un site web que dans un jeu. Les meilleurs jeux, peuvent rapporter jusqu’à 1000$ par mois, ce qui est loin d’être suffisant pour être rentable.

C’est en puisant dans cette formidable ébulition cratrice, que le marché saura trouver les problématiques à son financement.

 

Les ressources en ligne

MarioSonicGames.com

Author: Thibault W. - Categories: En vrac, Sites web - Tags: , , , , ,

header_en_vrac

MarioSonicGames.com est un portail présentant un vaste panel de jeux flash mettant en scène les personnages de Nintendo et de Sega : Mario et Sonic. Cette collection comprend les meilleurs jeux Mario et Sonic autour du web plus des jeux réalisé exclusivement pour MarioSonicGames.

En plus de proposé des jeux avec les héros Mario et Sonic, MarioSonicGames propose un second catalogue de jeux dans lesquels vous incarnerez Zelda, Donkey Kong…

En plus des jeux, le site propose des gifs animés de nos héros préférés mais aussi de la musique, des fonds d’écran des sons…

MarioSonicGames.com

Bon c’est vrai, d’un point de vue esthétique, c’est vraiment pas terrible… ça pique carrément  les yeux tellement c’est moche !  Mais s’il faut vraiment retenir quelque chose de ce site ce sont ses jeux. Parce que même s’ils deviennent rétro aujourd’hui, ca fait un bien fou de se replonger dans ces jeux de qualité qui ont bercés notre enfance.

MarioSonicGames.com

avril 1, 2009

Le retour de la MegaDrive

Author: Thierry S. - Categories: Actualité, L'instant rétro - Tags: , , , ,

Blaze  réedite la Megadrive

Pour les nostalgiques des consoles qui ont bercés notre enfance, la société Blaze Europe LTD a décidé de remettre la Megadrive au goût du jour.

Ce n’est pas un poisson d’avril.

Un peu d’histoire

Lorsque la Megadrive est sortie, en 1988, Nintendo détient avec sa NES 92% du marché Japonais et 95% du marché Nord américain. La précédente console de Sega, la Master System, n’a pas rencontre le succès escompté aurès des salons Japonais et US.

Sega décide de s’appuyer sur ce qui fait sa notoriété à l’époque: ses jeux d’arcades. Hayao Nakayama, PDG de Sega, décide de créer une console 16-bit sur les bases du système d’arcade System 16.  Sega prend ainsi Big N de court et parvient à positionner sa nouvelle console dans les sallons US et Européens, tuant au passage la PC-Engine.

Deux années plus tard, la Super Nes est commercialisé et distancera la Mega Drive. La réponse du berger à la bergère en quelques sorte. Mais avec 29 Millions d’unités vendus c’est le gros carton de Sega, son dernier sur le marché des consoles. La Saturn n’a jamais véritablement convaincu et la Dreamcast a été stoppée trop tôt.

Le bundle Blaze

Plus qu’un simple reconditionnement, il s’agit d’une véritable gamme que la société à décidé de lancer:

On pourra donc rejouer à des titres phares tels qu’Alex Kidd, Alien Storm, Altered Beast, Bonanza Bros., Columns, ou encore Golden Axe…

Un bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, il semblerait,  qu’il soit possible d’utiliser les anciennes cartouches MegaDrive avec cette console. De plus, elle sera entièrement compatible avec les jeux de Genesis (US) et les jeux japonais.

Toutefois, on ne pourra pas utiliser des anciens accessoires tels que l’adaptateur Master System ou encore le bon vieux Light Phaser.

Pourquoi ce choix

Comme le fait remarquer si justement Business Garden, la MegaDrive a plus de vingt ans. Ce qui transforme les trentenaires  actifs en cibles marketing de choix. Un peu de nostalgie, quelques bons souvenirs, un zeste de marketing et un peu de technologie suffiront à convaincre les geeks nostalgiques.

Avec un marché de 29 millions de nostalgeeks potentiels auquel on additionne tous les fans de retrogaming et d’émulation le potentiel est important.

A lépoque Sega appliquait une politique très tolérante à propos de l’importation. Ce qui est parfaitement logique, Sega fonctionnait bien mieux en Europe qu’au Japon. La forme des cartouches dissociaient entre les version US, Japonaise et Européenne. Un coup de lime ou l’utilisation d’un adaptateur permettait de jouer très facilement à un jeu importés 🙂

Une politique qui aujourd’hui avec la mondialisation et l’hyper connection, devrait être remis au goût du jour plutôt que ces régionalisations de l’offre qui ne vise qu’à tirer toujours plus de gras sur le dos des joueurs. Mais c’est un autre débat.

Contrairement à Nintendo, Sega n’a plus de division « console ». En relançant la gamme, Sega obtient un nouveau canal de diffusion sans avoir à se soucier du support technique et logiciel de cette nouvelle entité.  En effet, la plateforme est une megadrive, aucun port du code des jeux n’est à réaliser.

C’est également un système maîtrisé et peu cher à produire. Republié la MegaDrive c’est faire du neuf avec du vieux. Pas de coûts en R&D, peu de marketing et un catalogue de jeux immenses (plus de 800, voir la liste complète).

Pourquoi j’en ai envie

Récemment je cherchais à m’acheter une PC Engine. Mais vu les prix, je me suis rabattu pour une MegaDrive en bon état (comprendre avec boîte et notices 😉 ) et quelques jeux.  Rien que pour la console, la cote MO5 pour la MegaDrive 2 est entre 20 et 30 €. Et en ce qui concerne les jeux, ils se négocient rarement en dessous des 10€ (en boîte et avec notices).

Avec cette offre, on dispose d’un système neuf avec 15 jeux pour 35 €.  Le prix est très sympa, quand on le compare au montant d’un seul jeu sur Wiiware.  Et on rejoue avec les memes manettes qu’avant !

En plus, je dispose de pas mal de cartocuhes Megadrive dans ma cave, je pourrais donc me refaire de bonnes parties de Flashback, Earthworm Jim, Micro Machines…

Et puis une petite console 16 bits à côté de la Wii ça sera cool, parce que c’était mieux avant 🙂