Il est pas tout neuf, certes, mais c’est Stéphane qui me l’a fait découvrir hier après-midi sur notre portail de jeux en ligneZeBest 3000. J’ai beaucoup aimé Color Infection et Splitter et Civiballs mélange astucieusement les deux gameplay.
Chaque tableau vous demande de replacer chaque boule de couleur dans l’urne correspondante. Pour y arriver il faudra mettre en place une réaction en chaîne. C’est un peu un « incredible machine » coloré.
Le jeu vous propose 3 univers : l’Egypte, la Chine et la Grèce. Chaque univers dispose de sa propre ambiance mais le jeu n’évolue pas. C’est juste pour changer un peu.
Là où je suis un peu dubitatif sur Civiballs c’est qu’il s’agit d’un clone d’Obulis de chez IonFX. J’ai beau chercher je n’ai pas vu de lien entre IonFX et Civiballs. Alors plagiat ou pas ?
Quoiqu’il en soit, avec Civiballs on retrouve les joie d’Obulis et sans sortir le moindre euro. Et ça c’est déjà un bon point 🙂
Le moteur physique est plutôt bon, même s’il souffre parfois d’un peu de lourdeur. En ce qui concerne l’habillage c’est un joli package et malgré ce que peuvent dire certaines critiques, j’ai trouvé judicieux et même rigolo d’avoir ajouté des petites faces animées sur les boules.
Civiballs propose tout de même 10 niveaux par univers soit un total de 30 puzzles à résoudre. Si vous avez des difficultés, stéphane vous a trouvé la solution complète de Civiballs sur notre blog GuideJeux.
Duck Hunt rien que d’ennoncer ces 2 mots, l’émotion me gagne. Oui je suis une sorte de sentimentale rétro pixelisé, on ne se refait pas.
Mon premier contact avec ce jeu a eu lieu dans les alentours de 1988. C’était avec une borne de présentation de la NES dans un super marché. Je tannais mes parents pour aller jouer à tirer du canard. C’était magique, on vise et on shoote le volatile. Simple et rapidement ludique ce jeu m’a conquis.
C’est à cause de ce titre, que je suis devenu un gamer passioné ! Oui Duck Hunt c’est une sorte de drogue. Quand vous y touchez c’est terminé vous êtes accroc.
Le jeu est sorti en 1984 et fut le premier jeu à exploiter le cultissime Nes Zapper. Le premier vrai flingue à brancher sur sa console. Je n’ai connu que la version occidentale orange, son look particulier procurait à lui seul du fun.
Sa gachette supra résistante et ce « KLANG » était vraiment pénible/génial, mais 22 ans plus tard le reprendre en main provoque chez moi un vrai retour au source. C’est du matos costaud et résistant ! On se creuvait les mains avec ce foutu Zapper.
Le fonctionnement du pistolet resta pour moi longtemps une énigme. Mais Wikipedia est passé par là et a balayé cette question existencielle :
Dès le moment où la détente du pistolet est appuyée, la NES n’affiche plus les cibles sur la TV, mais un écran totalement noir, puis un carré blanc de taille spécifique à la place de chaque cible.
Dans le même temps, la sonde (une photodiode) dirigée par le bras du joueur vers l’écran, identifie une grande différence d’intensité (noir à blanc).
La NES vérifie que la variation de flux entrant dans la photodiode (écran noir puis blanc) soit d’une durée bien déterminée. Le même principe est utilisé pour connaître la cible touchée s’il en existe plusieurs sur l’écran : le carré blanc de la première cible apparaît un temps donné, le carré de la cible suivante apparaît ensuite et ainsi de suite. La NES peut ainsi calculer quelle est la cible touchée.
La chasse aux canards avec 1 canard à la fois, un deuxième joueur pouvait prendre le contrôle du canard. La maniabilité du volatile était plutôt mauvaise mais c’était bien fun.
La chasse aux canards mais avec 2 canards à la fois !
On remplace les canards par des cibles en argile, j’ai toujours détesté ce mode.
A l’époque on reprocha à ce jeu son manque de profondeur et son intérêt plutôt faible.Ce qui n’empêchera pas ce titre d’être sur le 5e jeu console le plus vendu de tous les temps avec 28 millions de copies (juste derrière Tetris).
22 ans plus tard, c’est l’un des seuls jeu auquel je joue encore régulièrement sur ma NES.
Pourquoi ?
Duck Hunt colle encore à mes habitudes de joueurs. J’ai beaucoup apprécié les Zelda, Mario et autres Metroid. Mais aujourd’hui, ces titres sont vraiment trop éloignés des standards actuels pour me donner une vraie satisfaction de jeu (si on met de côté la nostalgie). Et puis Duck Hunt c’est le jeu pas prise de tête poussé à son paroxisme, au bureau on aime bien se faire une petite partie.
Maintenant, il existe des centaines de jeux qui offrent une expérience de « shooting » bien plus avancée (et plus violente), mais Duck Hunt fut le premier à proposer cette expérience à une masse considérable de joueurs. C’est également pour moi le premier jeu casual et transgénérationel de Nintendo 🙂 La Wii a d’un coup comme un petit parfum de Duck Hunt.
Pour finir voici une petite vidéo du jeu trouvé sur youtube, sortez les mouchoirs !
Petite scéance de rattrapage, Meeblings est un jeu d’action/puzzle délirant à la croisée des chemins d’un World of Goo et de Lemmings.
Les Meeblings sont des espèces de petites boules dont certaines disposent de pouvoirs, comme par exemple :
les Herelings qui attirent les autres Meeblings,
les Therelings qui projettent vos petites boules criardes,
les Sizzlings qui font des trous dans certaines parties du décor,
mais ce n’est pas tout, il existe les Gravlings, Treeblings, Zaplings et autres Feeblings qui ont d’autres pouvoirs
L’objectif est simple, il faut réussir à faire atteindre l’un des panneaux “Way Out” disséminés sur le tableau à un nombre donné de vos Meeblings.
De nouvelles races de Meeblings sont présente et les niveaux sont parsemés de nouveaux éléments. Tout celà apporte de nouveaux challenge tout en restant accessible sans avoir jouer au premier épisode.
Les premiers niveaux sont très facile et présente quelques nouveautés. Ainsi les joueurs de Meeblings premier du nom ne s’ennuie pas et le fun reprend de suite ! C’est imparable on enchaine jusqu’à la fin avec délice et amusement.
Glissez vous dans le scaphandre de Powell, l’un des seuls survivants du crash du vaisseau spatial. Vous êtes réveillé par le crépitement de votre radio et la voie de votre capitaine gravement blessé.
Allez vous réussir à vous sortir de cette mauvaise passe ? Seule votre sagacité vous permettra de venir à bout de cette avent aventire en point and click .
Doté d’une cinématique de tueur, vous êtes dans le bain de suite. Les graphismes sont splendides et la bande son est un régal. La vue subjective est intéressante, et la préésence du casque complète l’opression et l’urgence de la naration. Pour un peu on se croirait dans Metroid Prime 🙂
Les énigmes sont vraiment hardues sans être tirées par les cheveux. Doté dune bonne durée de vie et d’un système de sauvegarde, Morningstar sera votre petite saga de la semaine ou du mois…
Véritable petit bijou, c’est un excellent exemple de ce qui peut être fait dans le domaine du point and click. On s’approche vraiment du plaisir d’un Myst, ce qui est remarquable pour un jeu gratuit et casual.
Si le studio Red Herring Games continue sur cette lancée, il n’y a pas de doute qu’ils se feront une jolie place au soleil.
Daniel Benmergui est un concepteur poète. Il nous a fait découvrir, avec I wish I were the Moon, la richesse narrative d’un jeu où le joueur ne pourrait que déplacer des objets d’un endroit à un autre.
I wish I were the Moon nous offrait des fins multiples dans un environnement psychédélique. Bourré de charme et d’originalité il ouvrait la voie vers une nouvelle piste d’exploration : Que faire si ce même système de jeu se tournait vers un seul objectif, vers quelque chose de plus grand ?
Voici la substance délicieuse que propose Today I die. Epuré jusqu’au boutisme, quelques personnages ultra pixelisés et une bribe de poème, voilà ce que vous aurez sur votre écran. C’est une tranche de rêve à l’état brut qu’on vous offre !
Sans personnage complexe et d’animations pour vous distraire, un lien spécial s’établit entre le joueur et le jeu, l’attraction ou le focus. Votre cerveau est litteralement hypnotisé, car il doit donner du sens à ce que vous percevez.
Moment plaisant, Today I die reste une histoire courte. Le plus excitant n’est pas le jeu mais votre progression, une véritable fusion entre la narration et l’interaction. C’est un pan merveilleux du monde du jeu vidéo. Une sorte de poésie interactive. Imaginez seulement une histoire plus vaste, plus ennivrante encore.
Je pense que la difficulté est là, Today I die ne se livre qu’à ceux qui ont une sensibiltié artistique et qui ont envie de découvrir des chemins nouveaux. Sans celà votre verdict sera sans appel.
C’est en 1990 que Nintendo a publié cette petite merveille de simulation aérienne. Il est un des grands classiques de la Super Nintendo et fait figure de démo technologique du Mode7.
On incarne un pilote d’engin en cours d’apprentissage. Il faudra passer une série d’épreuves qui permet d’obtenir différentes licences. On débloque ainsi de nouvelles aires de vols et surtout de nouveaux appareils.
Mode7 qu’est ce que c’est ?
Le Mode7 est un mode de rendu graphique qui permet de donner l’illusion d’une gestion de la 3D sur des système en 2D. Grâce à toute une série d’algorithmes de rotation et de zoom permettent à un arrière plan d’être pivoté et redimensionné.
F-Zero, Super Mario Kart sont d’autres jeux exploitant le Mode7.
La difficulté augmentait très rapidement. Une fois les premier niveau de passé, le challenge devenait sacrément corsé. En effet vous avez des objectifs de score à atteindre en terme de style, de vitesse et de précision à chaque niveau. Je n’ai jamais réussi à passer les derniers niveaux… Star Fox est passé par là.
Au niveau des objets volant voici la liste des objets volant pilotables :
un avion biplan,
un deltaplane,
un parachute,
un jetpack,
l’hélicoptère (à débloquer en finissant le jeu).
Chacun avait un contrôle différent et il fallait les exploiter au maximum de leur capacité.
Malgré l’adjonction d’un coprocesseur dans la cartouche au système Mode7 de la Super Nes , seul le background avait en rendu « 3D », et les éléments étaient en 2D. Contrairement à Star Fox qui lui proposait une véritable 3D.
La version N64
Outre le passage à de la vraie bonne 3D, ce n’est plus un jeu made by Nintendo. C’est la société Paradigm Entertainment qui s’en est occupée. Ils étaient jusque là connu pour avoir mis au point des simulateurs en temps réel pour les militaires, la NASA, BMW ou encore Silicon Graphics.
Ils ont donc pu se concentrer sur le gameplay, car la simulation c’était un peu leur rayon 🙂
Le jeu a bien été dépoussiéré et a grandit. Tout ce qu’on pouvait lui reprocher a été éradiqué. C’est un jeu fabuleux qui mériterait un port sur les consoles HD.
On peu éventuellement pleurnicher sur la disparition de certaines classes de véhicules. Mais pour celles restantes sont agrémentées de nouvelles mission comme la descente de ravins en Deltaplane ou encore la prise de photo. J’y ai laisse autant d’heures sinon plus que sur la première version.
C’est un fait rare cette suite a su améliorer le premier opus et lui redonner du peps !
Il est bien dommage qu’un jeu comme Pilotwings ne reviennent pas sur nos consoles actuelles. Sur la Wii une utilisation judicieuse des capteurs de mouvements pourrait vraiment donner un jeu super sympa pour les gamers comme pour le publique plus casual. Quid également de créer un mode Stunt (acrobatie) en mutlijoueur en ligne avec son idiot de Mii ?
Décidément Nintendo a dans ses cartons des licences de rêve.
Oyé Oyé gentes dames et damoiseaux, allons quérir victoires et boutons l’ennemi au loin de nos terres !
Voilà qui résume très bien l’ambiance de Crush the Castle produit par Armorgames et réalisé par Joey Betz.
Vous maneouvrez sur ordre du Roi,un trébuchet (une catapulte du Moyen Age très puissante), afin de détruire les chateaux de tout ces viles felons !
Côté gameplay c’est simple, un clic le trébut ce met en branle et un autre clic pour lâcher vos projectiles sur la construction ennemi. Jusque là, je ne vous sents pas super emballé. Rien d’extraordinaire me direz vous.
Et bien que neni ! Les chateaux sont fait de bloc plus ou moins résistant et il s’agira d’exploiter au mieux une réaction en chaîne pour tuer tout ses habitants 🙂 Présentez comme ça c’est beaucoup mieux !
Diantrement addictif, ce jeu est bourré de maléfice. Plus vous évoluez, plus votre choix de projectile deviendra vaste. J’ai une préférence pour les jets avec des pierres moyennes multiples !
Ce jeux fait echo au gamin de 5 ans qui sommeille en nous. Celui qui s’amusait des heures durants avec ses Legos, K’NEX et autres blocs de bois à construire des tours et à les détruire avec furie et délice.
Et c’est en celà que réside toute la magie de Crush The Castle.
A la croisée des genres Paper Moon est un de ses comptes vidéo-ludiques maginfique et envoutant. FlashBang Studios (Blush), Infinite Ali et Adam Saltsman ont oeuvré pour nous embarquer dans une romance entre un jeune garçon et la Lune.
Notre petit héros, dont on ne connaît pas le nom, se déplace et saute via les touches fléchées. A la manière d’un Paper Mario, vous pourrez déplacer des éléments du décors de l’arrière plan vers l’avant plan et vis versa grâce à la touche [espace].
L’univers en noir et blanc, rappel les magnfiiques oeuvres de Tim Burton. Les graphisme sont d’une finesse et d’une simplicité effarante. Le même style un peu BD de Paper Mario s’en ressort mais avec plus de poésie et d’effrayante mélancolie.
Paper Moon est donc un jeu de plateforme un peu spécial. Eh oui! Vous ne pourrez pas tuer vos ennemis. Il faudra les éviter en faisant appel au pouvoir de la touche [espace]. Votre progression est sauvegardée et symbolisée par des petits drapeaux. Il n’y a pas de système de vie, chaque fois qu’un ennemi aura votre peau, vous revenez à la vie, au dernier drapeau. Votre véritable ennemi ne sera pas le bestiaire grouillant et volant, mais le temps. TIC TAC TIC TAC !
Sur votre chemin, vous collectez des fruits. Les combos que vous réalisez, font grimper votre score. Concernant le temps, il y’a des petites pendules qui augmentent la durée du compte à rebours.
Paper Moon semble simpliste avec son gameplay en 2D. Mais détrompez vous, vous y reviendrez sans cesse, les niveaux sont truffés de passages alternatifs et son charme unique vous envoutera. Le jeu se montre rapidement délicat, réflexe et dextérité ne seront pas de trop.
Personnellement j’ai eu du mal à me faire aux touches, trop souvent j’appuie sur [espace] pour sauter. Ce qui explique ma très mauvaise performance dans la vidéo. Ah! Pour les « techos » de mon tout petit lectorat, c’est un jeu basé sur Unity 3D.
Il n’en reste que Paper Moon est un jeu raffiné qui donnera à votre début de semaine un peu de merveilleux et beaucoup d’amusemement.