Superstruct est un serious game, créé à l’initiative de  Jamais Cascio en collaboration de Institut pour le futur et de la conceptrice de jeu vidéo Jane McGonigal.

L’objectif est de créer  une vision communautaire de ce que pourrait être notre avenir en 2019. J’aime beaucoup ce genre d’initiative qui me rapelle dans l’idée l’arbre des possibles de Bernard Werber. Mais revenons à Superstruct.

Le scénario du jeu est exposé par un faux communiqué de presse de 2019 annonçant qu’une super-simulation sur ordinateur a établi que l’espèce humaine n’en avait plus que pour 23 ans à vivre et s’éteindre vers 2042. Elle devra en effet  affronter cinq super menaces :

  • La première, Quarantaine, concerne les réactions à la multiplication des pandémies.
  • La seconde, Famine, est liée à l’effondrement du système global de gestion de la nourriture, et tous les problèmes associés.
  • La Lutte pour le pouvoir traite de l’accès à l’énergie et du combat des nations pour obtenir la maitrise des ressources dans ce domaine.
  • La Planète hors la loi regroupe tous les problèmes de sécurité, de criminalité ainsi que les droits de l’homme et de la vie privée.
  • La Génération Exil est le nom donné à la “diaspora des diasporas”, c’est-à-dire les déplacements massifs de populations générés par la multiplication des problèmes politiques, économiques ou environnementaux.

Le jeu a débuté le 6 Octobre et devrait durer 6 semaines.

Pour première mission les internautes doivent plancher sur la question suivante: Quels seront les sujets de conversation abordés par les convives d’un dîner en 2019  ? Les réponses commencent déjà à fleurir.

L’ensemble du jeux ne laisse rien paraître, tout est réaliste (sauf le sujet quelque peu délirant). Il s’agit pour nous de participer à une expérience similaire à celle d’Orson Welles et sa fameuse émission radio « La guerre des mondes« . Reste à espérer qu’elle ne provoque pas le même vent de panique 🙂

La vidéo du faux communiqué:

Le site web

Vu sur internet Actu.

Mises à jour

juli3n nous a fait savoir qu’une communauté française existait autour de Superstruct.