Jouer-Online Blog

Le monde du jeu en ligne
avril 15, 2009

Amiga mon amour de toujours

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , ,

Amiga le survivant

L’histoire de l’Amiga commence en 1982. A cette époque, les jeux vidéo faisaient fureur dans le monde entier. Pour la petite histoire, c’est grâce aux investissements de trois dentistes que cette console a vu le jour.

On doit cette machine à Jay Miner qui travaille alors chez Atari sur des ordinateurs comme l’Atari 800. Ce dernier à l’idée de faire une console plus performante que les consoles de l’époque en y installant notamment un lecteur CD. La direction d’Atari rejette la proposition car elle craint que cette nouvelle console fasse de l’ombre à sa console qui fonctionne bien à l’époque.

Jay Minner décide de quitter le groupe avec un autre développeur, Larry Kaplan pour fonder sa propre entreprise : Hi-Toro.

Les deux amis s’attaque rapidement à leur projet, et un premier prototype nommé Lorraine sort sur le marché. Il se présente sous la forme d’une machine composée de plusieurs cartes électroniques et non pas encore de puces en silicium.

Plusieurs sociétés se montrent intéressées : outre Apple, Sony, Philips, et Hewlett-Packard, c’est Atari, pourtant sceptique au départ, qui propose de racheter la société.

Finalement, c’est une autre société (Commodore) qui achète Amiga avec l’objectif de remplacer leur propre machine : le Commodore 64. Lorraine devient alors un ordinateur à part entière et s’appelle tout simplement Amiga.

Amiga 1000Le premier Amiga est produit fin 1985, et sort en Europe début 1986. c’est bien plus tard, qu’il est référencé en tant que Commodore-Amiga 1000 (A1000). Les ventes sont très décevantes en partie à cause du prix). Commodore fut obligé de descendre le prix de son ordinateur. Les ventes de l’Amiga décollèrent enfin car l’Amiga est techniquement bien plus performant que son concurrent d’Atari.

Il possède des fonctionnalités telles que les entrées-sorties projetées en mémoire, l’auto-configuration du matériel, un système d’exploitation multi-tâches et un affichage permettant d’obtenir 4 096 couleurs…

Amiga 500En 1987, deux nouveaux modèles d’Amiga sont présentés au Amiga 2000public: l’Amiga 500 et l’Amiga 2000. L’Amiga 2000 est destiné à une utilisation professionnelle  tandis  que le second devint la mascotte de Commodore.

En 1990, la société lance l’Amiga 3000, un Amiga plus rapide (68030), doAmiga CDTVté d’un nouveau système d’exploitation (2.0). L’année suivante, Commodore présente l’Amiga CDTV, une sorte de mélange entre un lecteur CD et un Amiga, mais qui n’aura jamais le succès escompté.

En 1992, le groupe décide de s’appuyer sur le succès de l’Amiga 500 et sort l’Amiga 600. C’est une version plus compacte et sans pavé numérique.

Vers la fin de l’année 1992, l’Amiga 4000 et l’Amiga 1200 voient le jour. Ces nouveaux Amigas sont plus rapides que leurs prédécesseurs et capables d’afficher 16 millions de couleurs simultanément.

Commodore lance en 1993 l’Amiga CD-32, première console de jeu dotée d’un lecteur CD qui révolutionne le monde des jeux vidéo par ses capacités graphiques inégalées. Malheureusement très peu de jeux furent à la hauteur de ses capacités.

EAmiga cd32n 1994, Commodore lance nouvelle et dernière console de jeux : la CD32. Il s’agit d’un véritable retour aux sources puisque la console est basée sur un A1200. Cette machine ne connait pas un franc succès et marque la fin de Commodore qui fait faillite quelques temps plus tard.

avril 8, 2009

La fabuleuse histoire de Sega

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , ,

Sega

Sega est fondée en 1954 par David Rosen au Japon. La société commence par développer et éditer des jeux vidéos ainsi que des bornes d’arcades, puis face aux succès engendrés des autres sociétés elle décide, elle aussi, de se lancer dans le marché des consoles.

Des premiers pas difficiles

En 1966, l’entreprise sort son premier jeu vidéo : Periscope. Connaissant un franc succès au Japon, Sega décide de poursuivre sa lancée et édite successivement The Fonz (1976) et Space Attack (1979).

De fin 70 au début des années 80, Sega produit des jeux d’arcade pour les premières consoles de jeux, comme l’Atari VCS2600 et la CBS Colecovision. Elle n’est pas encore une puissante maison d’édition, mais rencontre un premier succès avec Turbo (1981, vendu sur Colecovision), Frogger (1981) et Zaxxon (1982).

SG-1000 En 1982, la société sort le premier jeu vidéo utilisant un LaserDiscle (Astron Belt) et le premier jeu en 3D (SubRoc-3D). La même année, elle créée sa première console, la SG-1000 Mark 1,dont les ventes explosent au Japon. Le groupe sort l’année suivante, la SC-3000, qui est la version micro-ordinateur de la console, puis la SG-1000 II (version améliorée de la SG-1000 I).

Ces trois console ont un succès restreint, notamment à cause de la présence de la console NES de Nintendo sur le marché.

En 1983, le monde du jeu vidéo est frappé de plein fouet par un véritable krach. Sega à du mal à s’en remettre et finalement, Hayao Nakayama succède à David Rossen à la tête du groupe.

Enfin le début du succès ?

Après une période de creux causée par des changements de direction et de structure, Sega sort plusieurs jeux d’arcade qui rencontrent un immense succès. Des jeux comme Out Run (1986), After Burner (1987) et Shinobi (1987) apportent non seulement des fonds pour les futures créations, mais aussi un catalogue de jeu de qualité.

Master SystemEn 1986, le groupe décide de se relancer dans le domaine de la console en mettant sur le marché la Master System. Bien que cette nouvelle console soit sur certains points plus avancée que la NES de Nintendo, elle n’atteint pas le même niveau de popularité aux États-Unis. Ce manque de succès a de multiples causes. On peut citer la quantité de jeux qui a joue en faveur de la NES, ainsi que l’année qui sépare la sortie des deux consoles. De plus, l’accord qui existe entre Nintendo et ses éditeurs pèse certainement dans la balance. En effet, le contrat des éditeurs stipule que ceux-ci ne doivent produire que pour la console de Nintendo. Durant les quatre premiers mois suivant sa sortie, la Master System s’est vendue à 125 000 exemplaires contre 2 000 000 pour la NES dans la même période.

L’année 1989, est marquée par la sortie de la console mythique de Sega, la Megadrive (ou Genesis aux États-Unis).Megadrive Avec ce système, la société souhaite se tourner vers des joueurs plus matures. Deux ans plus tard, Sega vit un moment historique en dépassant Nintendo pour la première fois avec 55% des parts de marché en Amérique du Nord.

La fin d’une épopée

Game GearEn 1990, Nintendo lance son GameBoy. L’entreprise contre attaque, en produisant sa première console portable : la Game Gear. Un adaptateur de cartouches Master System, permet de jouer aux jeux Master System sur la cosole . Malgré ses capacités supérieures à celles de la GameBoy (notamment son écran couleur), c’est véritable un échec. Les raisons fut sa faible autonomie ( 2 heures pour 6 piles avec la Game Gear contre 18 heures avec la GameBoy pour seulement 4 piles ) par rapport à sa concurrente, son plus fort cout et son écran de moyenne qualité (bien qu’il fut plus grand et rétro éclairé).

5 ans plus tard, Sega refait une seconde tentative sur le marché de la console portable. NomadElle met au point la Nomad qui sort uniquement aux États-Unis. Elle a la même capacité technique que la Mégadrive mais connait elle aussi un échec cuisant.

SaturnAu milieu des années 90, un nouvel arrivant arrive sur le marché des consoles : Sony. Ce dernier fait sensation en proposant sa PlayStation. Sega qui tente alors de refaire surface, décide de mettre sur le marché sa toute dernère création : la Saturn. Malgré son prix relativement élevé, elle connait un certain succès au Japon, où elle concurrence assez sérieusement la machine de Sony.

Plus récente (1998), la Dreamcast est la première console 128 bits commercialisée. Elle intègre un modem qui permet aux joueurs de s’affronter sur Internet et de pouvoir naviguer sur des sites Web. Cependant, elle ne rencontra pas le succès estimé, surement à cause du lancement par Sony de sa PlayStation 2 au même moment.

Suite à ce nouveau revers, Sega décide de ne plus concevoir de consoles et de se concentrer uniquement sur la production de jeux d’arcades.

Un possible retour ?

Certes, Sega ne produit plus de consoles de salon, mais il semblerait pourtant qu’elle continue de facinée. En effet, on vient d’apprendre que la société Blaze Europe LTD, souhaite remettre la MagaDrive au goût du jour. Pour en savoir plus consultez notre petit billet à ce sujet.

avril 1, 2009

Le retour de la MegaDrive

Author: Thierry S. - Categories: Actualité, L'instant rétro - Tags: , , , ,

Blaze  réedite la Megadrive

Pour les nostalgiques des consoles qui ont bercés notre enfance, la société Blaze Europe LTD a décidé de remettre la Megadrive au goût du jour.

Ce n’est pas un poisson d’avril.

Un peu d’histoire

Lorsque la Megadrive est sortie, en 1988, Nintendo détient avec sa NES 92% du marché Japonais et 95% du marché Nord américain. La précédente console de Sega, la Master System, n’a pas rencontre le succès escompté aurès des salons Japonais et US.

Sega décide de s’appuyer sur ce qui fait sa notoriété à l’époque: ses jeux d’arcades. Hayao Nakayama, PDG de Sega, décide de créer une console 16-bit sur les bases du système d’arcade System 16.  Sega prend ainsi Big N de court et parvient à positionner sa nouvelle console dans les sallons US et Européens, tuant au passage la PC-Engine.

Deux années plus tard, la Super Nes est commercialisé et distancera la Mega Drive. La réponse du berger à la bergère en quelques sorte. Mais avec 29 Millions d’unités vendus c’est le gros carton de Sega, son dernier sur le marché des consoles. La Saturn n’a jamais véritablement convaincu et la Dreamcast a été stoppée trop tôt.

Le bundle Blaze

Plus qu’un simple reconditionnement, il s’agit d’une véritable gamme que la société à décidé de lancer:

On pourra donc rejouer à des titres phares tels qu’Alex Kidd, Alien Storm, Altered Beast, Bonanza Bros., Columns, ou encore Golden Axe…

Un bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, il semblerait,  qu’il soit possible d’utiliser les anciennes cartouches MegaDrive avec cette console. De plus, elle sera entièrement compatible avec les jeux de Genesis (US) et les jeux japonais.

Toutefois, on ne pourra pas utiliser des anciens accessoires tels que l’adaptateur Master System ou encore le bon vieux Light Phaser.

Pourquoi ce choix

Comme le fait remarquer si justement Business Garden, la MegaDrive a plus de vingt ans. Ce qui transforme les trentenaires  actifs en cibles marketing de choix. Un peu de nostalgie, quelques bons souvenirs, un zeste de marketing et un peu de technologie suffiront à convaincre les geeks nostalgiques.

Avec un marché de 29 millions de nostalgeeks potentiels auquel on additionne tous les fans de retrogaming et d’émulation le potentiel est important.

A lépoque Sega appliquait une politique très tolérante à propos de l’importation. Ce qui est parfaitement logique, Sega fonctionnait bien mieux en Europe qu’au Japon. La forme des cartouches dissociaient entre les version US, Japonaise et Européenne. Un coup de lime ou l’utilisation d’un adaptateur permettait de jouer très facilement à un jeu importés 🙂

Une politique qui aujourd’hui avec la mondialisation et l’hyper connection, devrait être remis au goût du jour plutôt que ces régionalisations de l’offre qui ne vise qu’à tirer toujours plus de gras sur le dos des joueurs. Mais c’est un autre débat.

Contrairement à Nintendo, Sega n’a plus de division « console ». En relançant la gamme, Sega obtient un nouveau canal de diffusion sans avoir à se soucier du support technique et logiciel de cette nouvelle entité.  En effet, la plateforme est une megadrive, aucun port du code des jeux n’est à réaliser.

C’est également un système maîtrisé et peu cher à produire. Republié la MegaDrive c’est faire du neuf avec du vieux. Pas de coûts en R&D, peu de marketing et un catalogue de jeux immenses (plus de 800, voir la liste complète).

Pourquoi j’en ai envie

Récemment je cherchais à m’acheter une PC Engine. Mais vu les prix, je me suis rabattu pour une MegaDrive en bon état (comprendre avec boîte et notices 😉 ) et quelques jeux.  Rien que pour la console, la cote MO5 pour la MegaDrive 2 est entre 20 et 30 €. Et en ce qui concerne les jeux, ils se négocient rarement en dessous des 10€ (en boîte et avec notices).

Avec cette offre, on dispose d’un système neuf avec 15 jeux pour 35 €.  Le prix est très sympa, quand on le compare au montant d’un seul jeu sur Wiiware.  Et on rejoue avec les memes manettes qu’avant !

En plus, je dispose de pas mal de cartocuhes Megadrive dans ma cave, je pourrais donc me refaire de bonnes parties de Flashback, Earthworm Jim, Micro Machines…

Et puis une petite console 16 bits à côté de la Wii ça sera cool, parce que c’était mieux avant 🙂

mars 24, 2009

Mini jeux MadWorld TV circulez y’a rien à voir

Author: Thierry S. - Categories: Jeux, Point de vue, Sites web - Tags: , , , , , , , ,

Madworld TV mini jeux

MadWorld Tv est le site de promotion de MadWorld, un jeu vidéo d’action développé par PlatinumGames et édité par Sega,  sorti sur la console Wii cette année.

Dès qu’on arrive sur le site on est accueilli à grand coup de vidéos mal doublées rappelant un peu l’esprit des shows sportifs américains diffusés sur la chaîne cryptée. Le DeathWatch, une émission où l’on peut voir des personnes s’entretuer pour le plaisir. La vedette de ce  » show télévisé  » est Jack.

Jack est un personnage assez singulier puisqu’il possède à la place de son bras droit, une sorte de prothèse mécanique, pouvant faire très mal, surtout quand il sort la tronçonneuse intégrée. Mais pour qu’il y ait plus de difficulté (ou plus de plaisir), il ne peut garder très longtemps cette forme. Pour plus de réalité, les réalisateurs ont eu la bonne idée d’intégrer deux jauges pour montrer ce que leur star pouvait encaisser.

Comment beaucoup de sites vitrines, on a pas grand chose à se mettre sous la dent. On peut trouver des fonds d’écran, une présentation du jeu Mad World et des jeux. Ils sont déportés dans un site annexe.

Vous avez le choix entre  » Têtes en l’air  » (où vous jonglez avec des têtes mais il ne faut pas laisser la tête tomber sur le sol car celui qui l’a fait tomber ce fait automatiquement décapité un autre personnage le remplace et vous jouez avec la tête fraichement découpée),  » Dans le mille  » (vous devez capturez vos victimes avec des pneus pour ensuite avoir le privilège de les transpercer à coup de panneaux de signalisation) et enfin,  » Marteau humain  » un remake du lancé en athlétisme sauf avec des humains 🙂

Jusque là ça à l’air sympathique et respectueux de l’univers gore et violent de Madworld. Mais les jeux sont vraiment mauvais. Pourquoi avoir fait le choix des stickmens ? La jouabilité est douteuse et aucun fun ne se dégage. Pire les jeux font tâches dans l’environnement graphique. Quand on voit la qualité de Halo Zero réalisé par des fans, il est vraiment regrettable que Sega n’est pas mis plus de moyen. Sony a réalisé avec Patapon 2 un advergame très réussie. SEGA pour le coup déçoit.

On peut néanmoins accepter une simplification des advergames en Flash pour des raisons techniques évidentes. Mais là, ce n’est pas acceptable ces jeux sont mauvais et désservent l’image et la promotion de Madworld.

Afin d’être exhaustif,  » L’entrainement complet  » vous permet, si vous entrez dans le classement des meilleurs scores, de débloquer certaines applications. Mais je n’ai pas eu le coeur d’aller plus loin.

Le site de Madworld est vraiment bon mais la partie mini jeux est vraiment baclée c’est vraiment dommage.

Les liens

mars 11, 2009

Alex Kidd, le héros oublié de Sega.

Author: Thierry S. - Categories: Jeux, L'instant rétro - Tags: , , , , , , , ,

Alex Kidd sur Jouer Online

Alex Kidd ça rime avec le début de la guerre des consoles SEGA vs Nintendo. Sorti sur Master System en 1986, Alex Kidd devient la mascotte de Sega. Mais l’arrivée d’une autre star plus jeune et plus cool, le vaillant Sonic, a clairement ringardisé notre pauvre ami.

C’est vrai qu’avec son jogging rouge (hey t’as pas 10 francs ?), ses rouflaquettes, ses oreilles décollées et sa face simiesque Alex n’était pas ultra sexy. Et puis ses grosses mains ne lui servaient qu’à distribuer des gnions à ses ennemis, pas facile de draguer avec tout ça. Même un plombier moustachu aurait un look plus cool 😉

La réputation d’Alex Kidd tient surtout au cultissime « Alex Kidd in Miracle World« .  D’abord commercialisé en format boite sur la Master System, il a été ensuite intégré directement dans la ROM de la MS2. Chaque tableau était composé d’une séquence de plateforme puis d’un boss qu’il fallait souvent vaincre en jouant au janken (pierre-papier-ciseaux).

Voici le pitch d’introduction du jeu :

Dans le pays de Raxadian, Janken le Grand fait régner la terreur. Prince du royaume, Alex Kidd décide de partir lutter contre lui afin de sauver son peuple mais aussi son frère.

Il était possible de donner des coups de poings pour vaincre les ennemis, de sauter, d’acheter et d’utiliser des objets qui facilitaient la progression du joueur. Par exemple on pouvait obtenir une moto qui permet de faire une petite partie du jeu à toute vitesse, un hors-bord ou encore un hélicoptère à pédale !

Pour terminer un niveau, il fallait récupérer le gateau de riz pour les premières versions  ou le  hamburger pour les versions de la MS2. L’aventure était composée de 16 niveaux originaux et proposant à chaque fois un challenge plus relevé.

Ce jeu était très difficile et même, à certains endroit, sadique (SEGA c’était vraiment plus fort que toi !). Il m’a fallu près de 2 ans pour en venir à bout…

Celà s’explique par :

  • l’absence de système de sauvegarde, le game over entraîne le retour à la case départ,
  • l’absence de système de santé, on se fait toucher on meurt,
  • on perd au janken, on meurt
  • des pièges de fous, qui se souvient de ce foutu code et de ce piège planqué dans le décor ?
  • la jouabilité moyenne, le personnage réagissait lentement et manquait de précision.

Alex Kidd c’est du jeu old school à tous les points de vues !

Néanmoins pour l’époque, les graphismes et la musique étaient très réussis. Même aujourd’hui, le jeu n’a pas à rougir de certaines production de jeu en flash. La musique était super entrainante et le design haut en couleur.

Je m’excuse pour la mauvaise qualité de la vidéo, mais c’est loin d’être évident de récupérer les flux vidéos issu d’un émulateur. Il s’agit des séquences de démo du jeu, je ne pouvais pas filmer et jouer en même temps…

Alex Kidd fut mis en scène dans d’autres productions :

Notre petit héros a eu son heure de gloire avec la Master System, mais tira sa révérence avec elle. Son look trop kitch et la venu du hérisson bleu l’on mis définitivement au placard. Dommage car la licence avaient des titres de qualité et  reconnus par les joueurs.

Quelques ressources en lignes

février 25, 2009

La manette a bien changé en 25 ans

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro, Sites web - Tags: , , , , ,

L'instant rétro

Oui bon une vidéo ça faisait un peu juste, je me suis dit que 2 petits articles valent un bon topo historique 🙂

En 25 ans les manettes de nos chères consoles de salon ont vraiment bien évolué en 25 ans (heureusement). Les constructeurs ont su améliorer le confort, la prise en main et donc le plaisir de jeu.

Alors d’autres ont déjà super bien traité le sujet et je vous propose de découvrir Ludopad et 2 panoramas synthétique de l’évolution de ces périphérique ludiques.

Ludopad l’historien du paddle et du joystick

Je vous recommande l’excellent Ludopad. Il retrace à merveille l’histoire de nos bons vieux joysticks avec une précision toute encyclopédique. Quelques morceaux choisis :

Une excellente ressource à consulter pour votre culture game sans prise de tête.

L’évolution des paddles

Evolution des manettes de consoles

L’évolution des consoles portables

Evolution des consoles portables

février 18, 2009

Souvenons-nous de la PC Engine !

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , ,

La PC Engine !

A l’occasion de la sortie le 14 Février de La Bible PC Engine Volume 1 chez les éditions Pix’n Love, j’ai décidé que nous allions découvrir ensemble cette console. Pour beaucoup la PC Engine c’est ce qui s’est fait de mieux en matière de console 8bits.

La naissance

La console est sortie le 30 Octobre 1987 suite à la collaboration d’Hudson Soft et de Nec. Les deux sociétés décidèrent d’aller titiller la Famicom de Nintendo, ainsi que sa concurrente la Master System de SEGA. Ainsi NEC s’occupa de concevoir le matériels grâce à son expérience, tandis qu’Hudson s’occupa de la conception logicielle.

Bien qu’elle soit sortie après ses illustres concurrentes, notre duo espère tenir le haut du pavé grâce aux dernières innovations technologiques.  En effet bien que dotée d’un processeur principal 8bits, la console voit sa composante graphique utilisé une puce 16bits.

La bête était capable d’afficher un scrolling sur un plan parfait dans toutes les directions, de gérer jusqu’à 64 sprites et le tout avec une résolution de 256×212 points en 64 couleurs sur une palette de 512. Bref un monstre pour l’époque.

La partie sonore était tout aussi performante,  elle permettait de gérer jusqu’6 voies en stéréo.

On pourrait s’attendre à ce que la machine soit imposante, mais que neni ! Elle est toute petite. La PC Engine détient toujours le record de la plus petite console de sallon.

Voici une galerie des différents modèles :

 

Les évolutions

Au départ les jeu se présentait sous un format de cartouche ultra compacte les HuCard. Mais la grosse évolution se fera par l’introduction dès 1989 d’un lecteur CD-ROM qui se connecte à la console via son interface Unit.

NEC s’attaqua également au marché des consoles portables en 1991 avec la PC Engine GT.  Il s’agit d’un joyau technologique. Son écran couleurs et ses capacités étaient remarquables. la console pouvait même se voir agrémentée  d’un tuner TV ! Une déclinaison LT a vu le jour mais à cause de son prix prohibitif (625€) et de sa connectique pauvre, se fut un échec.

En 1992 sort la PC Engine DUO. Elle intègre le lecteur HuCard et le lecteur CD-ROM dans le même boîtier. Cette version disposait d’un connecteur casque, d’un accueil pour une batterie, ainsi que d’une connexion possible à un mini écran LCD.

NEC en profite également pour booster sa technologie de CD-ROM, c’est l’avènement du format CD-ROM². Puis NEC continua sa montée en puissance avec le Super CD ROM². L’objectif était d’améliorer les débits de transferts des données, mais pas seulement. Ces modules étendaient également les capacités de la console en apportant à chaque plus de mémoires vidéo.

L’ultime format fut l’Arcade CD-ROM² en 1994, mais seul une vingtaine de jeux ont été publiés sur ce format comme Strider, Fatal Fury 2, Fatal Fury Special ou encore Art of Fighting.

Noté qu’en 1994 la petite 8bits faisait face à la Playstation et la Saturn doté d’une technologie 32 Bits et de CD-ROM. NEC avait vue juste, mais décide à ce moment d’arrêter l’aventure de la PC Engine.

On pourrait croire qu’avec tout ces formats et ces déclinaisons, la compatibilité des jeux était impossible. Eh bien non !  Le format HUCard était compatible avec toutes les déclinaisons de la PC Engine. Pour les formats CD, il existait un compatibilité ascendante, c’est à dire que l’ancienne technologie était supportée par la nouvelle. C’était très bien joué de la part de NEC.

La ludothèque

Riche de plus de 600 jeux, il reste que la PC-Engine était réputée pour ses excellent shoot’em up. Hudson Soft était L’éditeur le plus actif sur la console, mais tous les grands noms du jeux s’y sont frottés : Namco, IremTaito, Konami.

On citera par exemple (source wikipedia) :

  • Shoot’em up : Gunhed, Magical Chase, P-47, Parodius Da!, R-Type, Super Star Soldier, Tiger Heli, Volfied
  • Plates-formes : Liquid Kids, Parasol Stars, PC Kid, Wonder Boy III: Monster’s Lair
  • Action : Castlevania: Rondo of Blood, Ghouls ‘n Ghosts
  • Beat them all : Golden Axe, Shinobi, Splatterhouse
  • Combat : Fatal Fury Special, Street Fighter II, Vigilante, World Heroes II
  • Sport : Final Match Tennis, F1 Circus
  • Action-RPG : Cadash
  • RPG : Dungeon Master: Theron’s Quest, Emerald Dragon, Ys
  • Stratégie : Populous: The Promised Lands
  • Divers : Bomberman, Devil Crash

Depuis 2006, les jeux sont disponibles avec la console virtuelle de la Wii 🙂 R-Type est mon jeu fétiche sur cette console ! Il faut tout de même avouer que les jeux étaient majoritairement dans un style très « japonais ».

 

Succès ou échec ?

En France on pourrait parler d’échec. Peu de personnes ne la connaissent ou s’en souviennent. On pourrait d’ailleurs parler d’échec. Mais il faut savoir que la PC Engine n’a jamais été officiellement distribué en Europe.

Cependant en France c’est SODIPENG (Société pour la Distribution de la PC Enginge) qui se chargeait de l’import,  d’agrémenter ses produits par une traduction des notices  et même d’apporter quelques adaptations matériels.

Grâce à SODIPENG c’est un parc de 30 000 consoles qui ont été importées. Et de ce point de vue là c’est un véritable succès.

En ce qui concerne le Japon, lors de la sortie de la PC ENgine le succès fut fulgurant et pendant plus d’un an les stocks étaient en rupture. La console fut très populaire et ses ventes dépassèrent celle de la Mega Drive. Ceci s’explique par une identité très japonaise, orienté arcade et son support CD ROM.

Malgré ce succès japonais, la PC Engine reste un échec, car en dehors du Japon, elle n’a jamais su s’imposer.

La faute à certains choix

  1. Au départ la console n’avait qu’un port manette là où ses concurentes en avait déjà 2.
  2. Le marketing de NEC était inexistant.
  3. La localisation des produits était pauvre, beaucoup de jeu non traduit.

De ce fait le marché US n’a pas accroché. Le succès en fut très largement minoré. La mémoire collective a quelques peu oubliée cette superbe console, lui préférant celle de l’hérisson bleue ou du plombier moustachu.

Quoiqu’il en soit, elle est pour moi une plateforme à ne surtout pas oublier. Elle a porté des concepts importants : la galette comme support, l’abandon progressif de la cartouche, la compatibilité ascendante et une ludothèque de qualité.

Quelques ressources

février 4, 2009

Microvision n°A268612

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , , ,

Ce matin c’est avec une émotion particulière que je rédige ce billet. Nous avons reçu en début de semaine notre Microvision. On a pas pu attendre, voici une revue de cette console mythique.

La Microvsion est la première console de jeu vidéo portable. En effet, on peut la qualifier ainsi puisqu’elle est la première à avoir un écran à cristaux liquides et permettant de changer de jeu. Conçue par Jay Smith (qui créa par la suite la Vectrex), elle fut lancée par la Milton Bradley Compagny en novembre 1979.

La console comporte un potentiomètre ainsi qu’un clavier adaptable à chaque jeu. Les jeux à cette époque étaient assez volumineux. Pour en changer, c’est toute la façade de la console qu’il faut remplacer. Il est intéressant que des jeux comme Blitz intègre des agrément sur l’écran (on pourrait presque parler de décor 🙂 ).

La Microvision a assez bien marché lors de sa sortie. Près de 8 millions de consoles ont ainsi été vendues l’année de son lancement. Néanmoins la pauvreté de la ludothèque (12 jeux au total) stoppa rapidement l’engouement qu’elle avait entrainée. Les jeux étaient dans l’ensemble de bonne qualité et apportaient des expériences variées.

Un autre point faible était la consommation. Elle est juste énorme. En effet, elle nécessite deux piles de 9 volts pour fonctionner. Ce qui a été un frein, le prix de ces batteries était relativement élevé à l’époque.

La Microvision est un monument de l’historie du jeu vidéo. Elle a ouvert la voie à la cultissime GameBoy et a posé les bases de tous ces petits jeux électronique à 1€ (façade spécialisée, buzzer et contrôle simplifié).

Nous avons eu la chance de dégoter sur ebay, une pièce en très bon état et avec 4 jeux (soit le tiers de la ludothèque). Ce qui est étonnant c’est la qualité des assemblages et du packaging, c’est limite prestigieux. Le tout a plus de 30 ans et se porte comme un charme, malgré une petite odeur de vieux. Ce fameux potentiomètre rotatif est vraiment une marque très seventies et so old school. J’adore !

Pour la peine, vu qu’on est super fier voici une série de photos réalisées ce matin :

La prise en main de la console est immédiate. J’ai pris de suite mon pied en jouant à « super casse brique » (un autre monument) en balançant le paddle de gauche à droite le tout avec les gémissements stridents du buzzer, 1978 nous voilà ! On a filmé tout ça pour vos petits yeux ébahis, et voilà le résultat :

Alors oui c’est que du gros pixels, oui y’a pas du music 5.1. Mais bon dieu c’est une émotion si particulière de pouvoir s’amuser avec des concepts si simples. Un vrai retour aux sources et même au delà pour moi. (Cette Microvision est mon ainée de quelques années).

Bref ce matin, au bureau c’était la séquence rétro nostalgique. Merci Microvision !

janvier 28, 2009

Nintendo : d’une crise à l’autre

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , ,

Nintendo est fondée en 1889 par Fusajiro Yamauchi au Japon. Au départ, la société se spécialise dans les cartes à jouer : les hanafudas.  A partir des années 1960, l’entreprise décide de diversifier ses activités et se lance dans le marché du jeu sur arcade. Deux jeux vont faire la réputation de Nintendo dans ce domaine : Donkey Kong en 1981 et Mario Bros en 1983.

Parallèlement, Nintendo participe en 1972 aux cotés de Magnavox, à la création de la première console : l’ Odyssey. En 1977, le groupe se lance seul dans l’aventure et sort la Color TV Game 6.  Son succès va conduire l’entreprise à poursuivre dans ce domaine.

L’état de grâce de Nintendo

En 1983, un véritable krach frappe de plein fouet l’univers du jeu  vidéo. De nombreuses sociétés de production et de développement font faillite. Nintendo quant à elle, tente un coup de poker en lançant au Japon la Famicom (1984). En deux mois, environ 500 000 exemplaires sont vendus. A l’époque, la Famicom se démarque des concurrents par sa technologie et son prix très compétitif.

Forte de se succès, Nintendo décide d’investir le marché américain. Elle lance en 1985, la Nintendo Entertainment System. Proche de la Famicom, elle se distingue par son aspect plus tendance. La console s’avère tout aussi populaire, notamment grâce au jeu Super Mario. Nintendo devient en quelques temps le numéro un en terme de production  et de développement de jeux vidéo.

En 1989, la marque innove et lance sa console portable. Le GameBoy s’impose principalement par sa capacité à être transporté partout, son autonomie et le large catalogue de jeux proposés. Le jeu Tetris crée par Alexei Pajitnow est le premier à faire son succès.

Dans les années 1990, les sociétés NEC et Sega lancent respectivement la PC-Engine et la Megadrive. En réponse, le groupe sort la Super Nintendo. Les débuts sont difficiles mais l’entreprise retrouve très vite sa popularité grâce au succès du jeu Super Mario Bros 3.


La fin d’un mythe ?

En 1995, la firme connait son premier échec avec le Virtual Boy. Il s’agit d’une console qui se présente sous la forme d’un casque reprenant le concept de réalité virtuelle. La société tente de faire oublier ce fiasco en mettant en vente la Nintendo 64. Cependant elle ne connait pas le succès désiré. On la qualifie de dépassée face à  Sony et sa PlayStation beaucoup plus tendance par son design et par ses jeux en CR-ROM.

La même année, le jeu Pocket Monster, connu plus tard sous le nom de Pokemon est mis en circulation. Ce jeu permet au GameBoy de se propulser à la deuxième place des consoles les plus vendus de l’histoire.

Nintendo décide de lancer sur Nintendo 64, des jeux comme MarioKart 64, Golden Eye, The Legend en Zela : Ocarina of Time, qui feront le succès de la marque. Toutefois, elle ne retrouvera pas le triomphe d’autrefois.

La société tente de donner un second souffle au GameBoy en mettant sur le marché le GameBoy pocket (1996) et le GameBoy Light (1998). L’engouement populaire reviendra avec la sortie en 1999, du GameBoy Color.

Pour relancer les ventes des consoles GameBoy, Nintendo lance en 2001 le GameBoy Advance. Ce dernier, plus puissant que la Super Nintendo redonne un second souffle à la société.

A la fin de l’année, la Game Cube arrive sur le marché. La console permet de relancer les grands classiques de la marque : Metroid Prime, Super Smash Bros

En 2003, Nintendo lance le GameBoy Advance SP. La console se démarque de la version précédente par son design. Elle est repliable, son écran est éclairé par le bas et ses piles sont remplacées par une batterie.

Deux ans plus tard, la société annonce les sorties d’un nouveau Zelda et d’une nouvelle console : la Nintendo DS. Cette dernière atteint le sommet du secteur des jeux vidéo en devenant la console portable la plus populaire grâce à des jeux à la portée de tous. Elle se distigue du mythique GameBoy par son double écran tactile et l’utilisation d’un stylet.

Fin 2005, une troisième version du GameBoy Advance (le GameBoy Micro) est lancé au Japon et aux États-Unis. L’écran est de meilleure qualité et sa taille est plus petite. Il est également compatible avec tous les jeux du GameBoy Advance.

2009 : Nintendo face à la crise

La dernière console de Nintendo sortie en 2006 est la Wii. Elle est compatible avec certains jeux de la Game Cube. De plus, elle permet grâce à sa plate-forme virtuelle de téléchargement, d’avoir accès à certains jeux de La NES, Super Nintendo et Nintendo 64.  La console offre également la possibilité de jouer en réseau pour les jeux qui le permettent. Mais ce qui distingue la Wii de ses concurrentes, c’est le fait qu’elle rassemble toutes les générations. Grâce aux capteurs de mouvements, il suffit de bouger normalement pour pouvoir y jouer. Le joueur devient acteur de son propre jeu.

Depuis 2008, le marché du jeu vidéo doit à nouveau faire face à une crise. Sony est le premier à avoir été frappé par la crise. Ainsi, même si le stock de PS3 vendues ne cesse d’augmenter, le bénéfice et le chiffre d’affaire de la société baissent fortement. Un autre géant est lui aussi frappé de plein fouet : EA. La direction à récemment procédé à une vague de licenciements pour y faire face.

Contrairement à 1983, Nintendo est elle aussi menacée. Malgré le succès de la Wii, l’entreprise pourrait connaitre en 2009, une véritable récession. Toutefois, la société pourrait trouver un second souffle dans le lancement de sa nouvelle console portable : la DSi. Plus petite que la DS, elle est dotée d’un appareil photo et d’un lecteur audio.

Comme à son habitude, la réussite de Nintendo repose sur deux éléments : l’innovation pour conquérir de nouveaux marchés et le succès de ses licences (Mario, Donkey Kong…). Reste à voir si cela va suffir…

janvier 21, 2009

1983 : Les jeux vidéo dans la tourmente

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: , ,

L'instant rétro

Depuis le jeu Pong en 1972, les jeux d’arcades connaissent un véritable engouement populaire. Dans le même temps, la mise en circulation de la première console par la société Magnavox marque un véritable tournant dans l’industrie du jeu vidéo. Dès lors, le secteur connait une croissance exceptionnelle et génère des profits importants. Cependant ce phénomène reste fragile.

De nombreuses sociétés veulent profiter de cet effet de mode et on assiste très vite à une surproduction des jeux vidéo. En effet, dès qu’un jeu rencontre du succès, les sociétés se mettent à lancer de multiples dérivés provoquant une saturation du marché.

C’est le cas du jeu vidéo Pac-Man lancé en 1979 par la société japonaise Namco. Son succès a ainsi conduit à l’apparition du jeu Guppy sorti sur la console EXL 100 ou encore Clean Sweep sur la console Vectres.

Face au manque d’innovation et de nouveauté, les consommateurs finissent par se lasser et délaissent leurs consoles au profit de jouets plus traditionnels.

Pensant qu’il ne s’agit que d’un passage à vide de courte durée, les producteurs continuent à produire en grande quantité. Les stocks de jeux non vendus deviennent considérables. Or, il faut savoir qu’à l’époque, quand un jeu vidéo n’est pas écoulé par les magasins, ces derniers renvoient les stocks non vendus aux éditeurs.  Ceux-ci n’ayant ni les moyens, ni de nouveaux jeux à leur proposer pour les rembourser finissent rapidement par faire faillite.

L’affolement général se propage jusqu’aux distributeurs. Afin de vendre leurs excédants, les détaillants n’ont plus d’autre choix que de baisser les tarifs. De 35 $ en 1982, on passe à 5 $ l’unité l’année suivante. Les nouveaux jeux qui arrivent sur le marché et qui sont vendus plein tarif doivent faire face à la concurrence de jeux vendus à un prix dérisoire. Certains magasins finissent même par ne plus vendre de jeux vidéos.

En 1983, les éditeurs, qui résistent encore à la crise, sont les témoins impuissants de l’arrivée du micro-ordinateur. Les marques qui vendent les ordinateurs, mettent en avant le fait que le micro-ordinateur possède plus de mémoire, à une meilleure qualité au niveau du son et de l’image et permet d’exécuter plus de tâches que les consoles de jeux.

Certaines sociétés veulent profiter de la crise et lancent leur jeux uniquement sur ordinateurs. C’est le cas de la société américaine Electronic Arts. Cependant le buzz de l’informatique entraîne une nouvelle pratique : le piratage informatique. De plus en plus, des particuliers copient les programmes et les échangent, amplifiant un peu plus la crise.

La crise ne touche plus uniquement les jeux sur console. C’est tout le secteur qui est atteint. Si bien, qu’à la fin de l’année 1983, on ne parle plus de crise mais d’un véritable krach. On estime même que l’activité connait une chute de 300 %.

Malgré le contexte, la société japonaise Nintendo lance, en 1984, la FAMICOM. Après des débuts difficiles sa popularité monte en flèche. En deux mois, elle s’est écoulée au Japon à 500 000 exemplaires. Elle profite d’un prix qui défie toute concurrence, mais c’est surtout au niveau technologique qu’elle fait la différence.

Mais ce qui révolutionne le monde du jeu vidéo c’est le lancement, en 1985, de la Nintendo Entertainment System aux États-Unis puis en Europe marquant ainsi la fin d’une époque.

Le Japon devient alors le premier pays sur le marché des consoles, détrônant ainsi les États-Unis qui étaient jusqu’en 1983 les leaders incontestés dans ce domaine.

C’est le début de l’ère Nintendo qui va durer jusqu’au début des années 1990.