Jouer-Online Blog

Le monde du jeu en ligne
juin 9, 2009

The pretender : part one

Author: Thierry S. - Categories: Jeux - Tags: , , , , , , , , , , ,

The Pretender : part one

Sous la houlette de Time Knauf et Tristan Clark et des graphismes de Vin Rowe, le studio Launching Pad nous propose un superbe jeu de réflexion.

Le jeu est encore en développement, il s’agit d’une version bêta du jeu. Quelques bugs subsistent, mais à mon sens c’est déjà jouable et prêt à être mis sous les feux de la rampe.

On incarne donc un magicien en pleine Angleterre Victorienne. Pendant un show, il se lance dans une incantation spectaculaire : l’ouverture d’une porte vers un monde paralèlle. Mais tout se passe mal et tous vos spectateurs sont aspirés dans cette dimension paralèlle et transformés en fantômes… Bravo l’artiste ! Votre quête consiste à les récupérer tous. Voilà pour l’histoire, qui a le mérite d’être un poil original.

L’ensemble des graphismes reprenne un style très art déco, et sont vraiment superbement réalisés. Mais le jeu ne brille pas que par ses graphismes. La musique et les effets sonores sont vraiment sympathiques et finement dosés.

Durant chaque tableau vous devrez rramener chaque fantôme dans notre dimension. On découvre rapidement que notre magicien n’est pas sorti indemne de sa téléportation. Au contact de certaines pierres magiques, il se transforme et prend pocession des pouvoirs de l’air ou de la terre.

Avec les pouvois de l’air vous devenez transparent et léger comme … l’air. Vous pouvez également lancer des bourasque de vent. Avec la terre, vous devenez une sorte de Golem ultra balèze qui peut fracasser n’importe quel obstacle sur son passage.

Vous devrez donc au grès des tableaux, réussir à atteindre tous les malheureux spectateurs, en usant de vos nouveau pouvoir tout en trouvant la bonne combinaison d’action (un bouton restart est prêt en cas de besoin).

La jeu a été conçu pour être accessible et la difficulté est savament dosée pour que franchir les niveaux soient un réel plaisir. Même si ça reste un peu simple pour des joueurs plus avertis., ce jeu est une réussite. Ce qui est intéressant est l’insertion de dialogue, celà donne une profondeur au mode histoire, qui pour une fois ne se limite pas à une excuse pour vous coller une succession de niveaux.

The pretender : Part One, sera une saga riche et plaisante. Son scénario laisse libre cours à l’imagination et permet d’entrevoir des déclinaison de ce premier opus plus étranges et d’avantage capilotractées ou pas 🙂 Vivement la suite !

Jouer à The Pretender: Part One!

décembre 3, 2008

Les jeux vidéo le nouveau vice des jeunes

Author: Thierry S. - Categories: Actualité, Point de vue - Tags: , , , , ,

Dans les média c’est de nouveau le grand sujet à la mode : « les jeux vidéos rendent les enfants violents ». Notamment grâce à la campagne du gouvernement français contre les risques des enfants sur Internet. J’hésite toujours à donner mon avis, mais en tant que passionné, j’ai du mal à comprendre toute cette diabolisation.

On peut reprocher l’utilisation de clichés, il reste que je la trouve bien faite. Internet est certes un outils fantastique, dont il faut préserver sa liberté, et qui permet de rapprocher les individus plus rapidement qu’auparavant. Il y a dans nos société des prédateurs. Avec la démocratisation du médium on attire aussi cette partie de nos sociétés. Il faut donc bien prendre conscience des risques et il est du devoir des parents de suivre et d’éduquer leurs enfants à l’utilisation du médium (plus qu’au recours à de soit disant filtres parentaux). J’ai toujours penser que la meilleur façon d’inciter un enfant à faire quelque chose était de lui interdire.

Pour en revenir un peu à ces débats. A l’époque où je sirotais mon Nesquik devant Ken le survivant, les mêmes débats existaient à propos de ces émissions de télé. Puis se furent au tour des mangas, que l’on a décrié comme étant tous ultra-violent et sans intérêt… Je suis toujours sceptique, et à mon avis les excès/dérives/carnages proviennent surtout de problèmes sous-jacent plus complexes (fragilité psychologique, relations sociales catastrophiques, contextes familiaux complexes…).

Via kookyoo.net, et son point de vue sur la dépendance aux jeux vidéo, j’ai pris connaissance d’un rapport de la clinique Smith & Jones d’Amsterdam. Après avoir ouvert il y a deux ans un centre de traitement de la dépendance aux jeux vidéo, en voici la conclusion :

Selon Bakker, 90% des personnes dépendantes aux jeux vidéo qui ont séjourné dans sa clinique ne sont pas à proprement parler dépendants, mais victimes de problèmes sociaux qu’en meilleur encadrement des familles et éducateurs aurait pu prévenir.
Les 10% restants montrent quant à eux des prédispositions à la dépendance, envers la drogue ou l’alcool.

Pour une analyse plus poussé sur le sujet, je vous recommande la lecture de ces 2 articles du blog jeux vidéo de Fluctuat.net:

Maintenant un autre débat, un peu en annexe de celui-ci qui pointent son nez, autour des méthodes marketing de Dofus. Depuis sa création, en septembre 2004, le jeu vidéo Dofus, édité par la société Ankama Games, rencontre un véritable succès. A ce jour, plus de 10 millions de personnes se sont laissées tenter par ce jeu en ligne. Une immense réussite qui a déjà conduit la société à commercialiser des produits dérivés comme des mangas et des figurines. Dofus est pour rappel un MMORPG.

L’article pointe du doigt le fait, qu’Ankama se joue du contrôle parentale classique puisque l’enfant peut : télécharger le jeu gratuitement et payer son abonnement hebdomadaire via Allopass avec son téléphone portable. On accuse Ankama de ne pas mettre des moyens de recours pour que les parents se fassent rembourser. Question débile, vous demanderiez vous à votre buraliste de vous rembourser les clopes qu’aurait acheté votre progéniture dans votre dos ?

Je trouve ces propos plein d’inepties. La solution est simple : compte bloqué, on regarde la facture tous les mois avec son gosse et s’il achète un truc, il vous rembourse. Gérer un budget, ça s’apprend. Et si l’enfant a envie de jouer à Dofus qui est un jeu véritablement kidsafe et de très bonne qualité pourquoi pas, s’il préfère dépenser une partie de son argent de poche comme cela.

De toute manière on ne peut pas reprocher à Dofus d’essayer de profiter du marché du divertissement des enfants. Ils ont mis en place des moyens utilisables par les enfants, qui sont bien souvent plus à l’aise que leurs parents sur le web.

Cette obscurantisme et cette complaisance dans l’ignorance me fatigue, peut-être que je suis un digital addict ? 😉

octobre 20, 2008

Anika’s Odyssey: Land of the Taniwha

Author: Thierry S. - Categories: Jeux - Tags: , , , , , , , , ,

header

Pas grand chose dans mon aggrégateur aujourd’hui, j’en ai donc profité pour me repasser mes bookmarks.

J’ai donc retrouvé derrière les fagots  » Anika’s Odyssey: Land of the Taniwha », un bon petit jeu frais et enfantin d’aventure en point’n’click. C’est une production du studio Tricky Sheep, d’un style similaire à Sprout ou Samorost. (Ca me fait penser qu’il faudrait que je vous les présente aussi ces deux là…). Le développment a été assuré par  Jeff Nuscz (Sprout) et toute la  création artistique par Tim Robinson.

Toute l’histoire commence avec une corvée à réaliser. Vous devez puiser de l’eau du puit pour remplir votre seau. Quand tout à coup un grand aigle sombre surgit du ciel pour kidnapper votre petit lapin… Ni une ni deux vous sauter par dessus la colture électrique, grâce à votre seau. L’aventure commence, allez vous réussir à sauver votre petite boule de poils ?

Le jeu se décompose en tableau, dans lesquels il faudra résoudre une énigme, en trouvant la bonne combinaison d’évènements. Le curseur change lorsqu’il survole une zone d’actions, il est donc assez facile de découvrir ce qu’on peut faire. Reste juste à comprendre comment débloquer la situation 😉 Explorer et observer fondent les bases de ce jeu.

La difficulté est bien dosée, ce n’est jamais trop compliqué, et on prend plaisir à évoluer dans ce petit monde merveilleux.  On peut comparer cette réalisation à un conte pour enfant interactif !

J’apprécie beaucoup dans ce jeu la recherche esthétique et l’ambiance qui s’en dégage. On passe véritablement un moment plein d’enchantement. C’est un jeu que j’imagine véritablement partagé par les parents avec leurs enfants.

C’est mignon, amusant et plein de créatures loufoques qui n’attendent que vous.

Jouer à Anika’s Odyssey.