Flashback: The quest for Identity

Réalisé par Delphine Software en 1992, Flashback s’est de suite imposé comme LA référence du jeu d’action/aventure. Fort d’un scénario et d’une réalisation impeccable, il a conquit les joueurs du monde entier.

Le jeu s’inspire du gameplay de Prince of persia transposé dans un monde futriste. Il reprend l’affichage 2d de profil et un rendu réaliste des mouvements.  La scénarisation de l’action et l’insertion de cinématiques inscrivent Flashback directement dans la lignée d’Another World (lui aussi réalisé par Delphine Software).

Le jeu a été diffusé sur Mega Drive (surtout), Super Nintendo, Amiga, PC-DOS et Mega-CD. Dans ces deux dernières on a le droit à des cinématiques plus jolies, des voies dans le jeu et des musiques de meilleures qualités.

A noter que Flashback a été pendant un certains temps le jeu vidéo français le plus vendu dans le monde. Des lapins débiles l’ont détrônés depuis. Mais ça c’est une autre histoire 😉

Histoire

En 2142, le joueur incarne un chercheur Conrad B. Hart, qui découvre l’existence d’entités extra-terrestres infiltrées au sein de la population. Ces dernières le kidnappent et lui effacent la mémoire ; il réussit malgré tout à s’enfuir mais atterrit en catastrophe sur un satellite de Saturne, Titan.

Le jeu commence à ce moment, où le joueur doit affronter les dangers de la jungle. Il doit tout faire pour déjouer ce complot planétaire.

Source Wikipedia

Gameplay

On vous parle d’un temps où la folie de la 3D n’existait pas encore (ou très peu). La 2D de profile était le standard absolu depuis Donkey Kong en passant par Mario et autres hérisson bleu.

Flashback s’inscrit donc dans cette catégorie de jeu. Mais il se distinguait par la gestion des contrôles du personnage. Là où Mario ou Sonic était clairement typé arcade avec des réactions rapides, Conrad réagissait avec réalisme. Les sauts étaient par exemple marqué par un temps de latence , lorsque vous couriez votre arrêt n’était pas immédiat. La jouabilité était exceptionnelle, le panel de mouvements riche : marcher, courrir, sauter, s’accroupir, faire des roulades, utiliser des objets sur la scène et de son inventaire, sortir un pistolet, faire feu…

Flashback demandait beaucoup de réflexion, votre personnage n’est pas armé comme une bête de guerre. Il fallait ruser et utiliser l’effet de surprise. L’intelligence des ennemis était poussée pour l’époque. Lorsque vous jetiez un caillou, un gardien s’en rendait compte et se dirigeait vers la source du « bruit ». Vous pouviez ainsi le surprendre et l’abattre.

Vous remarquerez d’ailleur dans la vidéo que je me suis un peu perdu dès le premier tableau. Saleté de sentinelles 🙁

Celà m’amène à vous parler des sauvegardes. Bon c’est une mega drive et à l’époque la sauvegarde c’est pour les faibles du paddle. On ne pouvait pas enregistrer quand on le voulait. Au mileu d’un niveau ou avant une séquence délicate on avait des terminaux qui permettaient de stocker sa position dans le jeu. Mais cette position était détruite lors de l’extinction de la console… Ah ah dommage 😉

En revanche, on avait le droit au début de chaque niveau à un code. Ce qui permettait de reprendre sa partie au début d’un niveau donné. Les codes variaient en fonction de la difficulté et de la langue sélectionnées.

 

Mon avis

Encore aujourd’hui Flashback malgrès ces 17 ans, détrône bon nombre de jeux de plateforme (même nextgen), tant son scénario est captivant. Son gameplay et ses graphismes rétro, restent au goût du jour. Flashback est une aventure unique que tout gamer devrait avoir vécue. L’ambiance cyberpub sur fond de conspiration gouvernementale propose une dystopia d’une société futur probable. On rescent clairement les influences Blade Runner.

J’étais à peine ado quand j’ai joué pour la première fois à ce jeux. Il m’a captivé et j’en garde un souvenir marquant. Plus que les première parties dans le noir de Resident Evil. C’était un jeu à la difficulté très bien gérer, qui avait une durée de vie longue. C’était le premier jeu où je me suis réellement fait embarquer dans une aventure vidéoludique immersive et forte. Ce scénario m’a ouvert l’esprit vers les créations cyberpunks de l’époque.

« Fade to black » sortie en 1995 est la suite de Flashback. Malgré des avancés techniques comme l’introduction de 3D vectoriel et de  rendu en raycasting, cette épisode se démarquait trop du premier. Les critiques lui repreochèrent ces changements et cette fracture avec le premier épisode.

Flashback fait parti de ces jeux qu’il convient peut être de laisser sans suite, au risque d’être déçu. Je regrette personnellement qu’aucun acteur ne pense à reprendre cette licence en respectant le gameplay de l’époque mais surtout la profondeur scénaristique.

Ressources