Moonlights

« C’est un petit pas pour le goo, mais un bon de géant pour le peuple goo ». Okay elle était nulle ma vanne sur le 40ème anniversaire de l’allunissage de la mission Apollo 11, mais on fait ce qu’on peut avec ce que l’on a.

Et lorsque qu’on est un boulette accro à la Lune et bien on cherche ses copines et on grimpe. On grimpe jusqu’à la décrocher. Voilà qui résume bien le concept de Moonlights 🙂

Clairement inspiré par le légendaire World of Goo, Moonlights nous propose une nouvelle approche. Sans vouloir le concurrencer, la comparaison est naturelle et délicate.

Essayons d’être objectif, World of Goo n’est pas un jeu dans le navigateur, il s’affranchit de beaucoup de limitations auquelles est soumis Moonlights. D’un point de vue estéhtique, la musique est dans le ton lunaire et enchanteresque. Les graphismes sont sobres et l’effets de particules très réussi. A mon sens, c’est un peu trop lisse et proprounet, le tout manque de charisme et de gouaille.

Niveau physique le moteur rend bien, même si les association entre goo (dans de petits espaces) sont un peu difficiles. Mais ces petits ratés ne sont pas gênants et on arrive à une qualité proche de celle de World of Goo. Même si les structures manquent un peu de souplesse.

Moonlights innove et propose de nouvelles pistes pour le genre gooesque. Il est par exemple possible de supprimer des boules, afin de ramper au sol par exemple. Les surfaces sont réactives. Certaines sont adhésives et illuminent vos goos. D’autres les tuent en toute simplicité. La richesse des surfaces est intéressantes, car combinée aux type de goo, la stratégie prend en profondeur et les scenarii des tableaux deviennent plus piquants 🙂

Le moteur vous signale les segments soumis à une charge excessive en les colorants de rouge. C’est vraiment bien vu. On imagine très bien ce moteur dans un jeu plus sérieux de conceptions de super structures.

Là où World of Goo s’appuyait sur la narration d’une aventure épique et une personnalité forte. Moonlights s’appuie sur une gameplay plus subtile, des tableaux plus variés et un moteur fourmillant de petits détails.

En définitive, Moonlights réussi à se démarquer et à se forger sa propre identité face au Tenor du genre. Mais il lui manque la personnalité et le mordant pour devenir un incontournable. Monnlights a cependant toutes les cartes pour faire du bruit sur iphone. Il s’agit là d’un marché où sa sobrieté graphique paieront d’avantage que sur le marché du jeu flash.

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