Jouer-Online Blog

Le monde du jeu en ligne
mai 28, 2009

Heavy Weapons

Author: Thierry S. - Categories: Jeux - Tags: , , , ,

Heavy Weapons

Les développeurs de Heavy Weapons le qualifie comme étant le jeu de shoot ultime en Flash. Avec des concurrent comme  Death Vs. Monstars, on est en droit de vérifier cette affirmation.

Le jeu est composé de 60 niveaux et votre vaisseau pourra  se voir équiper de 3 armes au choix par les 21 disponibles. Comme toujours il faut récolter une monnaie, ici une sorte de cristal bleu, pour se payer la rolls du blaster laser.

Les contrôles sont simples [WASD] ou les touches fléchées pour se déplacer, [espace], [Q] ou [E] pour changer d’arme et la souris pour diriger le tir. Apparement il existe un support de la roulette de la souris pour switcher d’arme. Chez moi ça ne fonctionne pas, celà fait défiler la fenêtre du navigateur… moyen.

Le fait de limiter le nombre d’arme disponible sur le vaisseau apporte une certaine dose de stratégie. Les armes sont très variées passant du simple canon laser à des système de boules de plasma tournoyantes jusqu’à des armes multi-directionnelles. Durant les 10 premiers niveaux le choix des armes n’aura pas beaucoup d’influence, mais les 50 suivant seront infranchissables sans les armes adapatées aux ennemis du niveau.

A chaque niveau vous avez  un quota d’ennemis à détruire, il faut donc faire vite et récolter un maximum de cristaux pour être le meilleur. Lorsque vous atteignez votre quota il vous reste 5 secondes pour récolter les cristaux. Pendant ce laps de temps les cristaux vaudront le double.

Le jeu est dans une esthétique particulière. Pas moche, mais pas francement beau, le design oscille entre un genre rétro-vectoriel (aaah la vectrex) et des espèce de fonds en pseudo 3D. Le design des ennemis est vraiment réussi, ils sont variés et les clins d’oeuils ne manquent pas. On notera la présences des illustres Tie Fighter et Space Invaders 🙂

Le jeu n’est pas aisé malgré des contrôles simples et efficaces. Il faut vraiment encaisser un maximum d’argent pour s’acheter rapidement des armes puissantes. Le jeu s’adresse aux joueurs qui cherchent un interlude à leur mesure.Les plus novices y trouveront leur compte mais y laisseront quelques plumes.

Côté musique et effet sonore, c’est agréable et ça ne vous gave pas. On peut y joueur longtemps sans avoir d’affreux maux de crânes. D’ailleurs j’ai envie de donner une mention spéciale à l’effet sonore du Game Over.

En définitive, n’hésitez pas à tester Heavy Weapons.  Il est précis, bien rythmé et avec une très bonne variété d’ennemis et d’armes. Son look kitch et ses nombreuses influences font de lui un  excellent jeu. Alors ultime ? hmmm c’est à vous de voir 😉

Jouer à Heavy Weapons

février 23, 2009

The space game

Author: Thierry S. - Categories: Jeux - Tags: , , , , , ,

The space game: à mort les pixels pirates !

Créé par David Scott du studio The Casual Collective, The Space Game est un jeu de stratégie qui se veut être la référence dans son genre.

David décrit son jeu comme étant à la croisé d’un Vector TD 2 et d’un Harvest Massive encounter.  Le premier est un tower defense en flash doté d’un design entièrement vectoriel. Le second n’est autre qu’un jeu de stratégie disponible en téléchargement.  C’est d’ailleurs à ce dernier que The Space Game emprunte une bonne partie de son gameplay.

Vous jouez le rôle d’une société minière, qui exploite de precieux minerais extraient des astéroides. Vous avez à votre disposition un arsenal complet, vous permettant de vous installer dans les contrées les plus hostiles.

Votre activité très prolifique, attire les convoitises et notamment celle des pirates de l’espace. Ils n’auront qu’une envie piller votre récolte et mettre à sac votre base.

Vous devrez donc faire face à d’énormes essaims prêts à tout pour venir à bout de vos lignes de défenses.  Vous plongerez au coeur de bataille vastes et passionantes.

Le jeu se décompose en plusieurs parties, dont :

  • 1 « training mode » pour apprendre à jouer,
  • un lot de 9 missions,
  • 4 « mining mission » où il faut collecter une certaine quantité de minerai,
  • 3 « survical mission » où il faudra survivre le plus longtemps possible,
  • et 2 bonus disponible sur le site de Casual Collective

Côté gameplay tout se base sur des stations à relier entre elle via des relais d’energie. La gestion et la transmission de votre énergie est le fondament essentiel du jeu. Sans elle pas de tour de défense, pas d’extraction du minerai…

Vous aurez à votre dispositions plusieurs type de stations :

  • les stations d’énergie solaire qui alimentent votre réseau d’energie,
  • les relais d’energie,
  • les stations de défense laser et lanceur de missile,
  • les stations de réparations,
  • les stations d’extractions de minerai,
  • et quelques autres que je vous laisse découvrir 😉

Chacune des classes de stations dispose de plusieurs niveaux d’améliorations, qui les rende à chaque fois plus efficace mais également plus cher et plus consommatrice en énergie.

Je vous laisse consulter la vidéo pour apprécier le gameplay du jeu.

Ce jeu est une réussite en terme d’ergonomie. Il réussit à rendre très accessible  un système de jeu habituellement complexe. On est très rapidement à l’aise avec les commandes. Et grâce aux raccourcis clavier on déploie très rapidement de nouveaux bâtiments.

Bien que le jeu reste dans lignée d’un tower defense, la gestion des batiments et les effets sonores vous plonge dans un véritable space opera.  Vous attendrez à chaque fois de pied ferme l’arrivée des pirates. Les voir échouer et voler en pixels est très très joussif en ce lundi matin.

Le jeu est tout de même assez répétitif, mais c’est une excellente fondation pour de nouvelles adaptations. Personnellement j’attends une adaptation en multijoueurs avec la possibilité de prendre le contrôle d’une armada de vaisseau. Un mode histoire serait également le bien venue, ainsi que l’ajout de nouvelle classe de stations.

Pour conclure, The Space Game est pour moi LE jeu de stratégie en flash du moment avec de vrais qualités en terme de design. La musique est un exemple et vous plonge de suite dans une ambiance très spaciale 🙂

Jouer à The Space Game

janvier 7, 2009

Les années 70, tout démarre !

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , , , , , , , ,
L'instant rétro

Les années 70 sont les véritables débuts du jeu vidéo tel que nous le connaissons aujourd’hui. C’est à cette époque que quasiment tous les genres de jeux ont été créés et que les types de produits que nous connaissons ont vu le jour.

1971 – le premier jeu vidéo d’arcade : Computer Space.

C’est avec l’aide de Ted Dabney, que Nolan Bushnell mettra au point une version exploitable en salle de jeu de Spacewar. Nutting Associates, qui fabrique  des  jeux électroniques, décide d’acheter les droits d’exploitation et embauche Bushnell.

La livrée de la borne d’arcade adopte un look très futuriste pour l’époque. Aujourd’hui on parlerait plus de Snorky géant 🙂 Le caisson en bois protège le système électronique de la borne.  Cette machine n’intégrait aucun microprocesseur, RAM ou ROM. Tout était basé sur une machine à état créé à partir de composants de la famille TTL 74 et de divers composants analogiques. Une vraie prouesse quand on y réfléchit.

Voici une vidéo qui donne un bon aperçu du jeu :

Le gameplay était trop complexe pour l’époque et le jeu n’a pas rencontré un franc succès. Il fallait jouer avec des boutons pour manier la rotation, la propulsion et les tirs de missiles. Aujourd’hui, Computer Space serait un classique, mais pour l’époque c’était too much.

Voici quelques ressources pour ceux qui veulent creuser le « sujet » :

1972 – la première console : la Magnavox Odyssey

En 1966 Ralph Baer  et son équipe réussissent à faire fonctionner un jeu sur une télévision pour le compte de la société Sanders Associates. C’est après 6 prototypes que la brown box fut montrée à des fabricants.  Magnvox signa un accord fin 1970. Deux ans plus tard la console est annoncée et disponible uniquement dans les magasins Magnavox au prix de 99$. Elle connut un succès certain. C’est plus de 100 000 exemplaires qui ont été vendu. Il s’agissait du seul équivalent à Pong que l’on peut avoir chez soi.

Un petite publicité de l’époque:

Quelques ressources sur le web :

Atari

Atari est fondée en 1972, par Bushnell. Il développe la même année Pong. Les premières versions de la borne embarquaient un code assez sommaire, il n’y avait pas d’adversaire géré par l’ordinateur. Il fallait donc toujours être deux pour faire une partie. Atari vendra 19000 unités de sa borne et fait de Pong, le premier engouement grand publique du jeu vidéo.

Mais ce succès agace Magnavox, qui attaque Atari en justice. Pour eux, Pong est une copie d’un des jeux disponible sur Odyssey. Pour quelques  centaines de milliers de dollars, Atari obtient de Magnavox l’autorisation inconditionnelle de fabriquer du Pong à toutes les sauces possibles.

La compétition devenant de plus en plus rude Ted Dabney revant ses part à Bushnell en 1973. Les années suivantes virent leurs lots de clones et autres copies de Pong.

En 1975, Atari revend l’exclusivité à Sears sur Pong pendant un an. Le jeu devient la sensation de noël 1975.

En 1976, Bushnell revend Atari à Warner Commubnication pour 28 millions de dollars et reste à la tête de l’entreprise.

En 1977, outre le lancement des Pizza Time Theater (des restaurants avec salles d’arcade décorées d’animaux robotisés), c’est le lancement de l’Atari 2600. Elle s’inspire du système de cartouches de la Fairchild Channel F. Ses cartouches intégraient des mémoires où sont stockées les données logiciels du jeu. Elles avaient le même format qu’une cassette audio 8-pistes.

L’Atari 2600 est une console de seconde génération produite en 1977 et 1991. La console est vendue à plus de 25 millions d’unités.  Elle rapporta beaucoup d’argent à la société jusqu’en 1983 avec la crise du marché du jeu vidéo.

L’Atari 2600 c’est la console sur laquelle ont débarqué dans les salon des titres comme :

  • Space Invaders
  • Adventure
  • Pac-Man
  • Asteroids
  • Les premiers jeux sous licence : ET, Raiders of the lost Arks (Indiana Johns et l’arche perdue)

Bref c’est la première vraie console comme nous les connaissons aujourd’hui.

En 1978, Bushnell doit quitter les reines de la société qu’il a fondé sous la pression des dirigeant de Warner.

Activision

La politique d’Atari concernant la rémunération des développeurs n’était pas proportionnelle aux succès. Ainsi Rick Mauer, le développeur de Space Invaders eut droit à un joli chèque de 11 000$ alors que le titre en a rapporté plus de 100 millions à la firme.

De plus en plus de personnes s’élèvent contre la politique d’anonymat d’Atari. C’est ainsi que le premier easter egg fait son apparition dans le jeu Adventure de Warren Robinett.

Du coup beaucoup de programmeurs quittent Atari et fondent leur société de développement. C’est ainsi qu’est né, en 1979, Activision le premier éditeur tiers de l’histoire du jeu vidéo.

Le Japon se réveille

Nintendo

Concernant Nintendo c’est assez discret, mais la firme lance sa première borne en 1978: Othello. Ca ressemblait à ça :

Gun Fight

Gun Fight est le premier jeu vidéo de la société chicagoane Midway Manufacturing. C’est aussi le premier jeu de l’histoire à utiliser un microprocesseur, l’Intel 8080. (Ah ce mythique 8080, c’est lui l’ancêtre de vos superbes Core2Duo !). Après un petit lifting, il a été diffusé aux USA. Il devient ainsi  le premier jeu japonais à disposer d’une diffusion mondiale. Le principe de jeu a même été repris dans Outlaw de Atari en 1976.

Space invaders

Mais le véritable évènement, c’est  Space Invaders. C’est après Pong, l’un des jeux les plus influents. Le joueur contrôle un canon laser qui peut se déplacer horizontalement, au bas de  l’écran. Au départ on peut se protéger derrière 4 bâtiments des tirs ennemis. Mais ils sont destructibles, tant bien qu’à un moment il faudra faire face seul aux hordes aliens venues envahir la Terre. L’objectif est de détruire tous les vaisseaux aliens.

Le jeu fut créé par Tomohiro Nishikado (concepteur et développeur), Kazuo Nakagawa (designer graphique) et Michiyuki Kamei (designer sonore). Le développement du jeu à proprement parlé a pris trois mois, mais le développement de tout l’environnement de programmation a duré près de six mois.

Space Invaders a eu de multiples versions à travers le monde. C’est le premier jeu de shoot’em up de l’histoire.

C’est un véritable carton, les profits générés par la licence s’élèvent à un bon demi milliard de dollars et ceux malgré une protection insuffisante du jeu. C’est peut être également une raison de son énorme succès.

Ce jeu est un tel phénomène que nous en reparlerons plus en détail la semaine prochaine.

Les autres précurseurs

Les premiers jeux vectoriels

Cinematronics lance  en 1978, Space Wars, une variante de Spacewar et de Computer Space. Le jeu est original par l’emploie d’un affichage dit vectoriel. On se base sur des vecteurs (des segments lumineux), plutôt que par des pixels (point lumineux). Cette méthode sera précurseur d’une méthode d’affichage de polygones texturisés et animés en trois dimensions, ce qui aboutira à nos si eye candy jeux en 3D.

La page wikipedia de Space Wars

La première console portable

Et non la Game Boy n’est pas la première dans le genre portatif.  Il s’agit de la MB Microvision.  Elle a été lancée en 1979 et conçue par l’ingénieur Jay Smith, père des consoles de jeux Vectrex. Elle utilisait des cartouches de jeux interchangeables. Elle connut un succès très important dès le début de sa commercialisation.

Cependant sa ludothèque pauvre (12 jeux au total) et d’autonomie stoppa assez rapidement l’engouement des futurs acheteurs. Dommage… Cela reste une pièce très convoitée pour les collectionneurs.

Plus d’information sur la page wikipedia