Jouer-Online Blog

Le monde du jeu en ligne
juin 17, 2009

Space Harrier

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , ,

Space Harrier

Sega innove en 1985 en sortat le premier shoot’em up en 3D : Space Harrier du grand Yu Suzuki.

Space Harrier est totalement fantaisiste, on contrôle le héros qui est accroché à son arme volante. Le style très flashy et enrobe un univers dantesque. Le bestiaire et les décors sont d’une richesse folle tout en restant très psychédélique.

Ca vous serez venu à l’esprit un mamouth cyclope ?

Quant à la musique, elle est démentielle. Elle est culte et pour tous les fans de GameOne, la musique vous rappellera sans doute quelque chose. Non ?! Et si je vous dit « mémoire vive » ?

Bon revenenons sur cette histoire de 3D. En fait de 3D, on devrait plus parler de pseudo 3D. A l’instar du mode 7 de Nintendo. Il s’agit d’astuce de rendu en 3D avec les capacités limités des machines de l’époque en 2D.

Les ennemis  sont en réalité des sprites sur lesquels zooment le moteur tout en effectuant une translation. Pour le décor c’est en fait un damier précalculé dont le système calcule la position et la taille. Bref on a pas de vrai 3D au sens actuel du terme. Mais à l’époque faut avouer ça en jettait méchamment.

Le gameplay était simple, mais carrément nerveux. On se déplaçait et on devait fracasser une touche de tir. En effet pas d’évolution d’armes dans Space Harrier, un seul méga gun et basta !

A chaque ennemis abbatus le score augmentait, mais il n’tait pas indispensable de tout détruire. Le simple fait de progresser faisait augmenter votre score. Le même système se retrouve dans Out Run et After Burner 2.

Un autre point à propos de la légende Space Harrier était sa difficulté. Il fallait en baver et surtout se montrer résistant !  Le nombre de niveaux, une grosse vingtaine et leur longueur rendait le jeu vraiment difficile à terminer.

Le succès du jeu a été tel qu’il a été rapidement porté sur beaucoup de plateformes, comme: 32X, Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, Commodore C64, Game Gear, Master System, NES, PC Engine, Saturn, Sharp X68000, Sinclair ZX Spectrum…

Malgrés la vingtaine d’années, j’ai récemment rejouer à Space Harrier et il reste vraiment fun et rigolo. Sa musique et ses graphismes sont à la source de sa personnalité. Un jeu mythique que vous devriez prendre le temps de découvrir.

juin 10, 2009

25 ans de Tetris.

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , ,

Un quart de siècle plus tard, Tetris reste indémodable.  Jeu le plus vendu, adpaté de tous les temps, les tetrinos sont entrés jusque dans la déco de votre sallon. Nombreux sont les meubles qui s’emboitent à leurs manières 😉

Tetris c’est le symbole de toute une génération de gamins élevés aux gros pixels qui ont découvert les premiers bidules numériques. Les pioniers de ce qu’on appelle aujourd’hui les digitals natives.

Merci à Alexey Pajitnov qui a partagé avec nous tous, son petit programme, conçu pour se distraire pendant ses longues heures à l’Académie soviétique des sciences.

Première sortie en 1985  sur IBM et Electronica 60, ce n’est qu’avec les 35 millions d’exemplaires vendu sur Game Boy que le jeu est devenu un culte de toute ma génération.

Tetris est cool, universel et surtout intemporel.

Joyeux Tetriversaire !

juin 3, 2009

Monkey Island saga d’hier, d’aujourd’hui et de demain

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , ,

Monkey Island

Série cultissime, l’aventure Monkey Island édité par Lucas Art  débute en 1990 et compte à ce jour 4 épisodes :

  • The Secret of Monkey Island (1990, Amiga, PC, Atari ST, Mega-CD)
  • Monkey Island 2: LeChuck’s Revenge (1992, Amiga, PC, Mac)
  • The Curse of Monkey Island (1997, PC, Mac)
  • Escape from Monkey Island (2000, PC, Mac, PS2)

Source Wikipedia.

Monkey Island a posé les fondamentaux des jeux d’aventure actuels et ont réellement fait leur petite révolution à l’époque. Ce succès s’explique par plusieurs facteurs :

  1. les graphismes étaient fabuleux pour l’époque, une mention spéciale au 2e épisode réalisé comme un véritable dessin animé interactif en 256 couleurs (la full hd de l’époque en gros),
  2. le scénario et l’humour super efficaces de la série rendaient le jeu vraiment très très attachant,
  3. le système de jeu novateur, SCUMM, qui nous faisait cliquer sur un verbe (une action) puis sur un objet pour déclencher les opérations à l’écran, génial!

Et c’est avec ce dernier point, le système de jeu, que l’on peut réellement parler d’un avant et d’un après Monkey Island. Pour la première fois, il était impossible au joueur de se retrouver bloqué ou mort. Ainsi le joueur n’avait jamais à recommencer le jeu à partir d’une précédente sauvegarde, et ça c’est ultra confort. Ces deux concepts font aujourd’hui patie intégrante de tous les jeux d’aventure du actuels.

Les trois premiers épisodes se présentent sous la forme de point’n click. Ils sont géniaux et je n’ai jamais pu retrouver le même fun avec un autre jeu du genre.

A partir du 4e épisode, les concepteurs abandonnèrent la souris au profit de la 3D, j’ai décroché à partir de cette transition. Le fait que le 4e épisode ce soit fait sans l’aval du père fondateur de la série Ron Gilbert n’y est pas étranger. Quelque chose a été perdu en cours de route, la magie peut être.

Véritable histoire interactive, il est délicat de résumer Monkey Island, donc on va tirer dans les grandes lignes.

En gros vous aider un pirate Guybrush Threepwood, qui veut devenir un pirate célèbre. Ses aventures le conduiront de l’Ile de Mélée à la mystérieuse Ile au Singe. Dans le premier épisode vous irez sauver votre bien aimée, dans le second vous deverez affronter votre plus féroce adversaire. Mais tout ça ne donne pas une bonne idée de la profondeur de ce jeu et tout ce qui fait de Monkey Island  un jeu mythique.

Voici la solution complète du premier opus en vidéo, ça vous replongera dans l’ambiance mes petits amis :

En pleine fièvre de l’E3, il y’a eu une annonce qui m’a émue. Lucas Art a annoncé 2 nouveaux épisodes :

  • The Secret of Monkey Island: Special Edition (2009, PC, XBOX 360)
  • Tales of Monkey Island (2009, PC, Wiiware)

Le premier est une réadapatation complète du titre aux goûts du jour. C’est grâce à la forte demande des joueurs, que ce projet a vu le jour. Il a été prévu de satisfaire les amateurs des versions orginales comme les nouveaux venus. Ca va être vraiment funky 🙂

Plus d’infos sur le site officiel de The Secret of Monkey Island: Special Edition.

Le second sera un approfondissement des aventure de Guybrush , et nous propose pas moins de 5 nouvelles aventures sur Wii ou PC, ça aussi ça va être groovy.

Plus d’info sur le site officiel de Tales of Moneky Island.

Pour conclure cet instant rétro, je dirais que j’ai beaucoup d’attente vis à vis de ces 2 nouveaux épisodes. J’espère que la magie va opérer et que Monkey Island ne sombre pas dans un remake fumeux. Cette licence est mythique pour beaucoup de joueurs.

A l’abordage mes petits moussaillons !

Quelques liens pour creuser d’avantage

mai 29, 2009

Chup

Author: Thierry S. - Categories: Jeux - Tags: , , ,

Chup

Vous rêvez de devenir un barile en métal et vivre d’incroyable aventure ?  Hum moi non plus et pourtant c’est ce que nous propose Chup.

Chup est un jeu de plateforme au look très rétro, on le croirait sorti directement d’un Atari ST. On pourrait en dire qu’il est une sorte de retour vers la pointe de l’avenir du futur du jeu de plateforme. (Je devais placer cette expression, pari stupide quand tu nous tiens).

Pour faire évoluer le personnage au gré des niveaux, on dispose de deux type de contrôles. Première les mouvements, on se déplace grâce au classique [WASD] ou [touches fléchées]. Deuxièment les sauts, ils sont contrôlés grâce à la souris. Dans un premier temps on maintient le bouton gauche enfoncé. Une courbe s’affiche et on peut ainsi définir l’angle et la distance du saut en déplaçant le pointeur.

Ce contrôle du saut est judicieux. En effet, on doit rapidement utiliser les rebonds contre les rebords et cette grande précision dans le saut, apporte un confort non négligeable pour le franchissement des plateformes.

Pour gonfler votre score, il faudra récolter rapidement le maximum de pièces en un minimum de temps et en un minimum de sauts. Mais ça c’est valable uniquement si vous réussissez à atteindre l’espèce de portail de téléportation vert entre les niveaux.

Passé les 4 premiers niveau, la difficulté devient importante sans pour autant rendre le jeu impossible à achever (oui dans la vidéo je passe pas le niveau 5 et alors ? :p). Le jeu donne vraiment du fil à retordre et frustre juste ce qu’il faut le joueur pour le titiller dans sa fierté.  Et c’est là sans doute sa qualité. Chup reprend au rétrogaming son graphisme et surtout la pureté du gameplay.

Chup c’est une expérience unique de plateforme, à tester et à apprécier à sa juste valeur.

Chuper, hum,  Jouer à Chup.

mai 20, 2009

Ecco The Dolphin

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , ,

Ecco The Dolphin

Ecco the Dolphin c’est le jeu d’aventure écolo, new age édité par Sega et créé par E. Ettore « Ed » Annunziata.

Inspiré par le roman de David Brin Marée stellaire, les cétacés sont des animaux très intelligents qui, comme les humains, vivent en société. Les cétacés s’appellent entre eux les chanteurs, ils communiquent tous quelles que soient leurs espèces respectives.

Sorti en 1992 sur Mega Drive (et ses copines), Ecco a été salué par la critique et par les joueurs. Non violent (ou presque), il était aussi d’une grande beauté. Le jeu était passionnant et l’histoire vraiment captivante.

Vidéo de la version Mega drive

Voici le résumé issu de Wikipedia :

Ecco est un dauphin habitant une crique de corail. L’histoire débute un matin où Ecco, alors qu’il s’amuse à bondir hors de l’eau avec ses amis, voit une tempête mystérieuse s’abattre sur la crique. Lorsque tout est redevenu normal, Ecco s’aperçoit que toute forme de vie a disparu dans la crique.

Il part en quête d’une vieille baleine habitant dans les eaux polaires qui aurait connaissance de toutes choses. Cette dernière le redirige vers l’astérite qui pourrait l’aider. Une fois arrivé, Ecco apprend que pour l’aider, l’astérite à besoin de tous ses globes, hors l’un d’eux est manquant, il aurait été perdu il y a longtemps.

Ecco se rend alors à Atlantis où il utilise une machine à remonter le temps. Il débarque alors au beau milieu de la Préhistoire. Dans une grotte, il découvre l’astérite mais encore jeune et sans la sagesse de son alter ego. Ne connaissant pas Ecco, l’astérite l’attaque et Ecco en se défendant, détache un globe. Il se retrouve alors re-transporté à son époque où il rend le globe à l’astérite.

Désormais investi de tout son pouvoir, l’astérite explique à Ecco la vérité : tous les 500 ans, une espèce appelée « Vortex » se rend sur Terre pour y prélever des créatures afin de subsister. Personne n’a jamais voulu les affronter car leur technologie est bien trop supérieure. Malgré cela, l’astérite donne à Ecco le pouvoir de respirer sous l’eau ainsi que la faculté de voir l’invisible et donc d’être en mesure de voir le Vortex (qui utilise sa technologie pour se camoufler).

Ecco est de nouveau transporté dans le passé mais cette fois juste avant l’incident. Ecco se laisse volontairement aspirer avec les autres au moment de la tempête et arrive dans un univers totalement différent du sien. Il évite les gardes et se dirige vers la base pour y trouver la reine Vortex. Ecco parvient à la détruire, il retrouve tous ses congénères et fait appel à son pouvoir pour demander à l’astérite de rouvrir le passage. Toutes les créatures sont transportées et reviennent chez eux. Ecco a réussi à sauver son clan et la crique retrouve son calme.

Eh oui ça change, des scénarii actuelles parfois mal ficelés. En tout ce sont 4 épisodes qui forment la série de jeux Ecco dont voici le détail :

  • Ecco the Dolphin (1992 sur Megadrive, Mega-CD, Game Gear et Master System puis réadapté sur Game Boy Advance avec le Sega Smash Pack en 2002)
  • Ecco 2 les marées du temps (Ecco The Tides of Time) (1995 sur Megadrive, Mega-CD, Game Gear et Master System)
  • Ecco Jr. (1995 sur Megadrive)
  • Ecco the Dolphin: Defender of the Future (2000 sur Dreamcast puis réadapté sur PlayStation 2 en 2002)
  • Ecco the Dolphin II: Sentinels of Universe (Annulé)

Ecco reste pour moi un ovni dans le paysage du jeu vidéo. Je me souviens surtout des musiques du jeu, magnifiques ! Et naviguer en eau profonde avec un dauphin tout en voyageant dans le temps, ça m’a fait rêver.

Les consoles next gen, pourraient se voir dotées d’une nouvelle version de ce jeu. Avec une vue à la Mirror Edge, des contrôles avec le mouvement, on pourrait avoir un gameplay fascinant et immersif. Fort de sa sensibilité écolo et à une époque ou tout être vert, Ecco pourrait aujourd’hui ressortir du placard et revenir sur le devant de la scène.

Reste à trouver un scénario aussi bon que dans ce premier opus 🙂

mai 13, 2009

Duck Hunt

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , ,

header_duck_hunt

Duck Hunt  rien que d’ennoncer ces 2 mots, l’émotion me gagne. Oui je suis une sorte de sentimentale rétro pixelisé, on ne se refait pas.

Mon premier contact avec ce jeu a eu lieu dans les alentours de 1988. C’était avec une borne de présentation de la NES dans un super marché. Je tannais mes parents pour aller jouer à tirer du canard. C’était magique, on vise et on shoote le volatile. Simple et rapidement ludique ce jeu m’a conquis.

C’est à cause de  ce titre, que je suis devenu un gamer passioné ! Oui Duck Hunt c’est une sorte de drogue. Quand vous y touchez c’est terminé vous êtes accroc.

Le jeu est sorti en 1984 et fut le premier jeu à exploiter le cultissime Nes Zapper. Le premier vrai flingue à brancher sur sa console. Je n’ai connu que la version occidentale orange, son look particulier procurait à lui seul du fun.

Sa gachette supra résistante et ce « KLANG » était vraiment pénible/génial, mais 22 ans plus tard le reprendre en main provoque chez moi un vrai retour au source. C’est du matos costaud et résistant ! On se creuvait les mains avec ce foutu Zapper.

Le fonctionnement du pistolet resta pour moi longtemps une énigme. Mais Wikipedia est passé par là et a balayé cette question existencielle :

Dès le moment où la détente du pistolet est appuyée, la NES n’affiche plus les cibles sur la TV, mais un écran totalement noir, puis un carré blanc de taille spécifique à la place de chaque cible.

Dans le même temps, la sonde (une photodiode) dirigée par le bras du joueur vers l’écran, identifie une grande différence d’intensité (noir à blanc).

La NES vérifie que la variation de flux entrant dans la photodiode (écran noir puis blanc) soit d’une durée bien déterminée. Le même principe est utilisé pour connaître la cible touchée s’il en existe plusieurs sur l’écran : le carré blanc de la première cible apparaît un temps donné, le carré de la cible suivante apparaît ensuite et ainsi de suite. La NES peut ainsi calculer quelle est la cible touchée.

Souce Wikipedia: Article sur le Nes Zapper.

Le jeu Duck Hunt et le Nes Zapper

Le jeu Duck Hunt et le Nes Zapper

Le jeu disposait de 3 modes :

  1. La chasse aux canards avec 1 canard à la fois, un deuxième joueur pouvait prendre le contrôle du canard. La maniabilité du volatile était plutôt mauvaise mais c’était bien fun.
  2. La chasse aux canards mais avec 2 canards à la fois  !
  3. On remplace les canards par des cibles en argile, j’ai toujours détesté ce mode.

A l’époque on reprocha à ce jeu son manque de profondeur et son intérêt plutôt faible.Ce qui n’empêchera pas ce titre d’être sur le 5e jeu console le plus vendu de tous les temps  avec 28 millions de copies (juste derrière Tetris).

22 ans plus tard, c’est l’un des seuls jeu auquel je joue encore régulièrement sur ma NES.

Pourquoi ?

Duck Hunt colle encore à mes habitudes de joueurs. J’ai beaucoup apprécié les Zelda, Mario et autres Metroid. Mais aujourd’hui, ces titres sont vraiment trop éloignés des standards actuels pour me donner une vraie satisfaction de jeu (si on met de côté la nostalgie). Et puis Duck Hunt c’est le jeu pas prise de tête poussé à son paroxisme, au bureau on aime bien se faire une petite partie.

Maintenant, il existe des centaines de jeux qui offrent une expérience de « shooting » bien plus avancée (et plus violente), mais Duck Hunt fut le premier à proposer cette expérience à une masse considérable de joueurs. C’est également pour moi le premier jeu casual et transgénérationel de Nintendo 🙂 La Wii a d’un coup comme un petit parfum de Duck Hunt.

Pour finir voici une petite vidéo du jeu trouvé sur youtube, sortez les mouchoirs !

mai 7, 2009

Today I die

Author: Thierry S. - Categories: Jeux - Tags: , , , , ,

Today I die

Daniel Benmergui est un concepteur poète. Il nous a fait découvrir, avec I wish I were the Moon, la richesse narrative d’un jeu où le joueur ne pourrait que déplacer des objets d’un endroit à un autre.

I wish I were the Moon nous offrait des fins multiples dans un environnement psychédélique. Bourré de charme et d’originalité il ouvrait la voie vers une nouvelle piste d’exploration : Que faire si ce même système de jeu se tournait vers un seul objectif, vers quelque chose de plus grand ?

Voici la substance délicieuse que propose Today I die. Epuré jusqu’au boutisme, quelques personnages ultra pixelisés et une bribe de poème, voilà ce que vous aurez sur votre écran. C’est une tranche de rêve à l’état brut qu’on vous offre !

Sans personnage complexe et d’animations pour vous distraire, un lien spécial s’établit entre le joueur et le jeu, l’attraction ou le focus. Votre cerveau est litteralement hypnotisé, car il doit donner du sens à ce que vous percevez.

Moment plaisant, Today I die reste une histoire courte. Le plus excitant n’est pas le jeu mais votre progression, une véritable fusion entre la narration et l’interaction. C’est un pan merveilleux du monde du jeu vidéo. Une sorte de poésie interactive. Imaginez seulement une histoire plus vaste, plus ennivrante encore.

Je pense que la difficulté est là, Today I die ne se livre qu’à ceux qui ont une sensibiltié artistique et qui ont envie de découvrir des chemins nouveaux. Sans celà votre verdict sera sans appel.

S’emerveiller avec Today I die.

mai 6, 2009

Pilotwings une saga aérienne oubliée

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , , ,

Pilotwings

C’est en 1990 que Nintendo a  publié cette petite merveille de simulation aérienne.  Il est un des grands classiques de la Super Nintendo et fait figure de démo technologique du Mode7.

On incarne un pilote d’engin en cours d’apprentissage. Il faudra passer une série d’épreuves qui permet d’obtenir différentes licences. On débloque ainsi de nouvelles aires de vols et surtout de nouveaux appareils.

Mode7 qu’est ce que c’est ?

Le Mode7 est un mode de rendu graphique qui permet de donner l’illusion d’une gestion de la 3D sur des système en 2D. Grâce à toute une série d’algorithmes de rotation et de zoom permettent à un arrière plan d’être pivoté et redimensionné.

F-Zero, Super Mario Kart sont d’autres jeux exploitant le Mode7.

Pour plus d’information, je vous recommande l’article de wikipedia dédié au Mode7.

Le gameplay

Les épreuves sont de différentes natures :

  • parcours au travers de cercles
  • passer sur des cibles en l’air
  • puis se poser au sol 🙂

La difficulté augmentait très rapidement. Une fois les premier niveau de passé, le challenge devenait sacrément corsé. En effet vous avez des objectifs de score à atteindre en terme de style, de vitesse et de précision à chaque niveau. Je n’ai jamais réussi à passer les derniers niveaux…  Star Fox est passé par là.

Au niveau des objets volant voici la liste des objets volant pilotables :

  • un avion biplan,
  • un deltaplane,
  • un parachute,
  • un jetpack,
  • l’hélicoptère (à débloquer en finissant le jeu).

Chacun avait un contrôle différent et il fallait les exploiter au maximum de leur capacité.

Malgré l’adjonction d’un coprocesseur dans la cartouche au système Mode7 de la Super Nes , seul le background avait en rendu « 3D », et les éléments étaient en 2D. Contrairement à Star Fox qui lui proposait une véritable 3D.

La version N64

Outre le passage à de la vraie bonne 3D, ce n’est plus un jeu made by Nintendo.  C’est la société Paradigm Entertainment qui s’en est occupée. Ils étaient jusque là connu pour avoir mis au point des simulateurs en temps réel pour les militaires, la NASA, BMW ou encore Silicon Graphics.

Ils ont donc pu se concentrer sur le gameplay, car la simulation c’était un peu leur rayon 🙂

Le jeu a bien été dépoussiéré et a grandit. Tout ce qu’on pouvait lui reprocher a été éradiqué. C’est un jeu fabuleux qui mériterait un port sur les consoles HD.

On peu éventuellement pleurnicher sur la disparition de certaines classes de véhicules. Mais pour celles restantes sont agrémentées de nouvelles mission comme la descente de ravins en Deltaplane ou encore  la prise de photo. J’y ai laisse autant d’heures sinon plus que sur la première version.

C’est un fait rare cette suite a su améliorer le premier opus et lui redonner du peps !

Il est bien dommage qu’un jeu comme Pilotwings ne reviennent pas sur nos consoles actuelles. Sur la Wii une utilisation judicieuse des capteurs de mouvements pourrait vraiment donner un jeu super sympa pour les gamers comme pour le publique plus casual. Quid également de créer un mode Stunt (acrobatie) en mutlijoueur en ligne avec son idiot de Mii ?

Décidément Nintendo a dans ses cartons des licences de rêve.

avril 29, 2009

Xenon 20 ans et pas une ride

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , , , ,

Xenon 20 ans et pas une ride

Xenon rien que de prononcer ce mot me donne des frissons. Cette formidable série de shoot’em up vertical du légendaire studio The Bitmap Brothers est pour de nombreux gamers un standard du genre.

Xenon

Première réalisation du studio, Xenon est sorti en 1988. Tout l’originalité du jeu, tenait dans la possibilité de transformer son engin de destruction en char de combat ou en avion de chasse.

Certains ennemis n’étaient accessibles qu’avec l’une ou l’autre forme de son véhicule. Le gameplay obligeait donc à faire preuve de tactique et d’un minimum de stratégie pour finir les 4 niveaux.

Chaque forme avait ses propres caractéristiques :

  • l’avion est subordonné au défilement, tire sur un seul axe et se déplace très rapidement,
  • le tank n’est pas subordonné au défilement, tire sur 8 axes et se montre plus maniable.

Bien accueilli par les critiques, il posa les bases du jeu made by The Bitmap  Brothers :

  • une bande son à tuer
  • une grande qualité dans la réalisation
  • un gameplay efficace

Xenon 2 : Megablast

C’est l’épisode que tout gamer doit connaître et avoir au moins tenter une fois dans sa vie. Xenon 2 est LA référence du genre.

Voilà le speech :

Les Xenites, extraterrestres belliqueux, ont disséminé cinq bombes à travers l’espace-temps. Au commande du chasseur de l’espace Megablaster, le joueur doit retrouver et détruire chacune des bombes. Les écosystèmes traversés sont bouleversés par les radiations et le joueur est confrontés à des vagues de créatures hostiles dégénérés.

Je vous ai trouvé un vidéo du jeu (46minutes) où vous pourrez admirer Xenon 2.

Sortie en 1989 sur Amiga et Atari ST et un peu plus tard sur Master System, Mega Drive et Game Boy. Il est le hit interplanétaire des frère Bitmaps.

On devait se frayer un chemin à travers les 5 niveaux du jeu. Chaque niveau était divisé en 2 phases qui s’achevait sur un bon gros boss à étriper.

Les ennemis se déplaçaient via des trajectoires complexes, ce qui était une innovation pour l’époque. C’est ce qui permet à Xenon 2 de rester dans le coup, même 20 ans après.

Le jeu ne disposais pas d’auto-fire et était diantrement difficile. Rapidement des petits malins s’amusèrent à trouver comment bricoler leurs joysticks pour avoir un auto fire.

Côté musique, Bomb The Bass c’est la classe ultime. Dommage que dans Xenon 2000 il ne l’ont tout simplement pas remasterisé.

Xenon 2000

Il s’agit d’une reprise du jeu avec des graphismes remis au gout de l’an 2000. J’ai été un peu déçu, je n’ai pas retrouvé la nervosité de Xenon 2, le vaisseau est plus mou (et moche). Et puis rendez moi Bomb the bass c’est quoi cette musique !

Le jeu est à télécharger gratuitement sur le site des Bitmap Brothers, il ne fonctionne que pour Windows.

Télécharger Xenon 2000

avril 22, 2009

La Game Boy fête ses 20 ans

Author: Thierry S. - Categories: Actualité - Tags: , , , ,

L'instant rétro

J’ai complètement zappé, aujourd’hui c’est  le 20e anniversaire de la Game Boy. C’est le 21 Avril 1989 que la petite nippone a montré son design si particulier à la face du monde entier !

Pour la peine une petite vidéo de ma petite Game Boy d’époque :

Mise à jour : Merci la compression on voit plus rien sur l’écran, vous pouvez télécharger la vidéo d’origine.

L’article sur Le Monde