Jouer-Online Blog

Le monde du jeu en ligne
mai 13, 2009

Duck Hunt

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , ,

header_duck_hunt

Duck Hunt  rien que d’ennoncer ces 2 mots, l’émotion me gagne. Oui je suis une sorte de sentimentale rétro pixelisé, on ne se refait pas.

Mon premier contact avec ce jeu a eu lieu dans les alentours de 1988. C’était avec une borne de présentation de la NES dans un super marché. Je tannais mes parents pour aller jouer à tirer du canard. C’était magique, on vise et on shoote le volatile. Simple et rapidement ludique ce jeu m’a conquis.

C’est à cause de  ce titre, que je suis devenu un gamer passioné ! Oui Duck Hunt c’est une sorte de drogue. Quand vous y touchez c’est terminé vous êtes accroc.

Le jeu est sorti en 1984 et fut le premier jeu à exploiter le cultissime Nes Zapper. Le premier vrai flingue à brancher sur sa console. Je n’ai connu que la version occidentale orange, son look particulier procurait à lui seul du fun.

Sa gachette supra résistante et ce « KLANG » était vraiment pénible/génial, mais 22 ans plus tard le reprendre en main provoque chez moi un vrai retour au source. C’est du matos costaud et résistant ! On se creuvait les mains avec ce foutu Zapper.

Le fonctionnement du pistolet resta pour moi longtemps une énigme. Mais Wikipedia est passé par là et a balayé cette question existencielle :

Dès le moment où la détente du pistolet est appuyée, la NES n’affiche plus les cibles sur la TV, mais un écran totalement noir, puis un carré blanc de taille spécifique à la place de chaque cible.

Dans le même temps, la sonde (une photodiode) dirigée par le bras du joueur vers l’écran, identifie une grande différence d’intensité (noir à blanc).

La NES vérifie que la variation de flux entrant dans la photodiode (écran noir puis blanc) soit d’une durée bien déterminée. Le même principe est utilisé pour connaître la cible touchée s’il en existe plusieurs sur l’écran : le carré blanc de la première cible apparaît un temps donné, le carré de la cible suivante apparaît ensuite et ainsi de suite. La NES peut ainsi calculer quelle est la cible touchée.

Souce Wikipedia: Article sur le Nes Zapper.

Le jeu Duck Hunt et le Nes Zapper

Le jeu Duck Hunt et le Nes Zapper

Le jeu disposait de 3 modes :

  1. La chasse aux canards avec 1 canard à la fois, un deuxième joueur pouvait prendre le contrôle du canard. La maniabilité du volatile était plutôt mauvaise mais c’était bien fun.
  2. La chasse aux canards mais avec 2 canards à la fois  !
  3. On remplace les canards par des cibles en argile, j’ai toujours détesté ce mode.

A l’époque on reprocha à ce jeu son manque de profondeur et son intérêt plutôt faible.Ce qui n’empêchera pas ce titre d’être sur le 5e jeu console le plus vendu de tous les temps  avec 28 millions de copies (juste derrière Tetris).

22 ans plus tard, c’est l’un des seuls jeu auquel je joue encore régulièrement sur ma NES.

Pourquoi ?

Duck Hunt colle encore à mes habitudes de joueurs. J’ai beaucoup apprécié les Zelda, Mario et autres Metroid. Mais aujourd’hui, ces titres sont vraiment trop éloignés des standards actuels pour me donner une vraie satisfaction de jeu (si on met de côté la nostalgie). Et puis Duck Hunt c’est le jeu pas prise de tête poussé à son paroxisme, au bureau on aime bien se faire une petite partie.

Maintenant, il existe des centaines de jeux qui offrent une expérience de « shooting » bien plus avancée (et plus violente), mais Duck Hunt fut le premier à proposer cette expérience à une masse considérable de joueurs. C’est également pour moi le premier jeu casual et transgénérationel de Nintendo 🙂 La Wii a d’un coup comme un petit parfum de Duck Hunt.

Pour finir voici une petite vidéo du jeu trouvé sur youtube, sortez les mouchoirs !

mai 6, 2009

Pilotwings une saga aérienne oubliée

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , , ,

Pilotwings

C’est en 1990 que Nintendo a  publié cette petite merveille de simulation aérienne.  Il est un des grands classiques de la Super Nintendo et fait figure de démo technologique du Mode7.

On incarne un pilote d’engin en cours d’apprentissage. Il faudra passer une série d’épreuves qui permet d’obtenir différentes licences. On débloque ainsi de nouvelles aires de vols et surtout de nouveaux appareils.

Mode7 qu’est ce que c’est ?

Le Mode7 est un mode de rendu graphique qui permet de donner l’illusion d’une gestion de la 3D sur des système en 2D. Grâce à toute une série d’algorithmes de rotation et de zoom permettent à un arrière plan d’être pivoté et redimensionné.

F-Zero, Super Mario Kart sont d’autres jeux exploitant le Mode7.

Pour plus d’information, je vous recommande l’article de wikipedia dédié au Mode7.

Le gameplay

Les épreuves sont de différentes natures :

  • parcours au travers de cercles
  • passer sur des cibles en l’air
  • puis se poser au sol 🙂

La difficulté augmentait très rapidement. Une fois les premier niveau de passé, le challenge devenait sacrément corsé. En effet vous avez des objectifs de score à atteindre en terme de style, de vitesse et de précision à chaque niveau. Je n’ai jamais réussi à passer les derniers niveaux…  Star Fox est passé par là.

Au niveau des objets volant voici la liste des objets volant pilotables :

  • un avion biplan,
  • un deltaplane,
  • un parachute,
  • un jetpack,
  • l’hélicoptère (à débloquer en finissant le jeu).

Chacun avait un contrôle différent et il fallait les exploiter au maximum de leur capacité.

Malgré l’adjonction d’un coprocesseur dans la cartouche au système Mode7 de la Super Nes , seul le background avait en rendu « 3D », et les éléments étaient en 2D. Contrairement à Star Fox qui lui proposait une véritable 3D.

La version N64

Outre le passage à de la vraie bonne 3D, ce n’est plus un jeu made by Nintendo.  C’est la société Paradigm Entertainment qui s’en est occupée. Ils étaient jusque là connu pour avoir mis au point des simulateurs en temps réel pour les militaires, la NASA, BMW ou encore Silicon Graphics.

Ils ont donc pu se concentrer sur le gameplay, car la simulation c’était un peu leur rayon 🙂

Le jeu a bien été dépoussiéré et a grandit. Tout ce qu’on pouvait lui reprocher a été éradiqué. C’est un jeu fabuleux qui mériterait un port sur les consoles HD.

On peu éventuellement pleurnicher sur la disparition de certaines classes de véhicules. Mais pour celles restantes sont agrémentées de nouvelles mission comme la descente de ravins en Deltaplane ou encore  la prise de photo. J’y ai laisse autant d’heures sinon plus que sur la première version.

C’est un fait rare cette suite a su améliorer le premier opus et lui redonner du peps !

Il est bien dommage qu’un jeu comme Pilotwings ne reviennent pas sur nos consoles actuelles. Sur la Wii une utilisation judicieuse des capteurs de mouvements pourrait vraiment donner un jeu super sympa pour les gamers comme pour le publique plus casual. Quid également de créer un mode Stunt (acrobatie) en mutlijoueur en ligne avec son idiot de Mii ?

Décidément Nintendo a dans ses cartons des licences de rêve.

avril 22, 2009

La Game Boy fête ses 20 ans

Author: Thierry S. - Categories: Actualité - Tags: , , , ,

L'instant rétro

J’ai complètement zappé, aujourd’hui c’est  le 20e anniversaire de la Game Boy. C’est le 21 Avril 1989 que la petite nippone a montré son design si particulier à la face du monde entier !

Pour la peine une petite vidéo de ma petite Game Boy d’époque :

Mise à jour : Merci la compression on voit plus rien sur l’écran, vous pouvez télécharger la vidéo d’origine.

L’article sur Le Monde

janvier 28, 2009

Nintendo : d’une crise à l’autre

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , ,

Nintendo est fondée en 1889 par Fusajiro Yamauchi au Japon. Au départ, la société se spécialise dans les cartes à jouer : les hanafudas.  A partir des années 1960, l’entreprise décide de diversifier ses activités et se lance dans le marché du jeu sur arcade. Deux jeux vont faire la réputation de Nintendo dans ce domaine : Donkey Kong en 1981 et Mario Bros en 1983.

Parallèlement, Nintendo participe en 1972 aux cotés de Magnavox, à la création de la première console : l’ Odyssey. En 1977, le groupe se lance seul dans l’aventure et sort la Color TV Game 6.  Son succès va conduire l’entreprise à poursuivre dans ce domaine.

L’état de grâce de Nintendo

En 1983, un véritable krach frappe de plein fouet l’univers du jeu  vidéo. De nombreuses sociétés de production et de développement font faillite. Nintendo quant à elle, tente un coup de poker en lançant au Japon la Famicom (1984). En deux mois, environ 500 000 exemplaires sont vendus. A l’époque, la Famicom se démarque des concurrents par sa technologie et son prix très compétitif.

Forte de se succès, Nintendo décide d’investir le marché américain. Elle lance en 1985, la Nintendo Entertainment System. Proche de la Famicom, elle se distingue par son aspect plus tendance. La console s’avère tout aussi populaire, notamment grâce au jeu Super Mario. Nintendo devient en quelques temps le numéro un en terme de production  et de développement de jeux vidéo.

En 1989, la marque innove et lance sa console portable. Le GameBoy s’impose principalement par sa capacité à être transporté partout, son autonomie et le large catalogue de jeux proposés. Le jeu Tetris crée par Alexei Pajitnow est le premier à faire son succès.

Dans les années 1990, les sociétés NEC et Sega lancent respectivement la PC-Engine et la Megadrive. En réponse, le groupe sort la Super Nintendo. Les débuts sont difficiles mais l’entreprise retrouve très vite sa popularité grâce au succès du jeu Super Mario Bros 3.


La fin d’un mythe ?

En 1995, la firme connait son premier échec avec le Virtual Boy. Il s’agit d’une console qui se présente sous la forme d’un casque reprenant le concept de réalité virtuelle. La société tente de faire oublier ce fiasco en mettant en vente la Nintendo 64. Cependant elle ne connait pas le succès désiré. On la qualifie de dépassée face à  Sony et sa PlayStation beaucoup plus tendance par son design et par ses jeux en CR-ROM.

La même année, le jeu Pocket Monster, connu plus tard sous le nom de Pokemon est mis en circulation. Ce jeu permet au GameBoy de se propulser à la deuxième place des consoles les plus vendus de l’histoire.

Nintendo décide de lancer sur Nintendo 64, des jeux comme MarioKart 64, Golden Eye, The Legend en Zela : Ocarina of Time, qui feront le succès de la marque. Toutefois, elle ne retrouvera pas le triomphe d’autrefois.

La société tente de donner un second souffle au GameBoy en mettant sur le marché le GameBoy pocket (1996) et le GameBoy Light (1998). L’engouement populaire reviendra avec la sortie en 1999, du GameBoy Color.

Pour relancer les ventes des consoles GameBoy, Nintendo lance en 2001 le GameBoy Advance. Ce dernier, plus puissant que la Super Nintendo redonne un second souffle à la société.

A la fin de l’année, la Game Cube arrive sur le marché. La console permet de relancer les grands classiques de la marque : Metroid Prime, Super Smash Bros

En 2003, Nintendo lance le GameBoy Advance SP. La console se démarque de la version précédente par son design. Elle est repliable, son écran est éclairé par le bas et ses piles sont remplacées par une batterie.

Deux ans plus tard, la société annonce les sorties d’un nouveau Zelda et d’une nouvelle console : la Nintendo DS. Cette dernière atteint le sommet du secteur des jeux vidéo en devenant la console portable la plus populaire grâce à des jeux à la portée de tous. Elle se distigue du mythique GameBoy par son double écran tactile et l’utilisation d’un stylet.

Fin 2005, une troisième version du GameBoy Advance (le GameBoy Micro) est lancé au Japon et aux États-Unis. L’écran est de meilleure qualité et sa taille est plus petite. Il est également compatible avec tous les jeux du GameBoy Advance.

2009 : Nintendo face à la crise

La dernière console de Nintendo sortie en 2006 est la Wii. Elle est compatible avec certains jeux de la Game Cube. De plus, elle permet grâce à sa plate-forme virtuelle de téléchargement, d’avoir accès à certains jeux de La NES, Super Nintendo et Nintendo 64.  La console offre également la possibilité de jouer en réseau pour les jeux qui le permettent. Mais ce qui distingue la Wii de ses concurrentes, c’est le fait qu’elle rassemble toutes les générations. Grâce aux capteurs de mouvements, il suffit de bouger normalement pour pouvoir y jouer. Le joueur devient acteur de son propre jeu.

Depuis 2008, le marché du jeu vidéo doit à nouveau faire face à une crise. Sony est le premier à avoir été frappé par la crise. Ainsi, même si le stock de PS3 vendues ne cesse d’augmenter, le bénéfice et le chiffre d’affaire de la société baissent fortement. Un autre géant est lui aussi frappé de plein fouet : EA. La direction à récemment procédé à une vague de licenciements pour y faire face.

Contrairement à 1983, Nintendo est elle aussi menacée. Malgré le succès de la Wii, l’entreprise pourrait connaitre en 2009, une véritable récession. Toutefois, la société pourrait trouver un second souffle dans le lancement de sa nouvelle console portable : la DSi. Plus petite que la DS, elle est dotée d’un appareil photo et d’un lecteur audio.

Comme à son habitude, la réussite de Nintendo repose sur deux éléments : l’innovation pour conquérir de nouveaux marchés et le succès de ses licences (Mario, Donkey Kong…). Reste à voir si cela va suffir…

janvier 21, 2009

1983 : Les jeux vidéo dans la tourmente

Author: Thibault W. - Categories: L'instant rétro - Tags: , ,

L'instant rétro

Depuis le jeu Pong en 1972, les jeux d’arcades connaissent un véritable engouement populaire. Dans le même temps, la mise en circulation de la première console par la société Magnavox marque un véritable tournant dans l’industrie du jeu vidéo. Dès lors, le secteur connait une croissance exceptionnelle et génère des profits importants. Cependant ce phénomène reste fragile.

De nombreuses sociétés veulent profiter de cet effet de mode et on assiste très vite à une surproduction des jeux vidéo. En effet, dès qu’un jeu rencontre du succès, les sociétés se mettent à lancer de multiples dérivés provoquant une saturation du marché.

C’est le cas du jeu vidéo Pac-Man lancé en 1979 par la société japonaise Namco. Son succès a ainsi conduit à l’apparition du jeu Guppy sorti sur la console EXL 100 ou encore Clean Sweep sur la console Vectres.

Face au manque d’innovation et de nouveauté, les consommateurs finissent par se lasser et délaissent leurs consoles au profit de jouets plus traditionnels.

Pensant qu’il ne s’agit que d’un passage à vide de courte durée, les producteurs continuent à produire en grande quantité. Les stocks de jeux non vendus deviennent considérables. Or, il faut savoir qu’à l’époque, quand un jeu vidéo n’est pas écoulé par les magasins, ces derniers renvoient les stocks non vendus aux éditeurs.  Ceux-ci n’ayant ni les moyens, ni de nouveaux jeux à leur proposer pour les rembourser finissent rapidement par faire faillite.

L’affolement général se propage jusqu’aux distributeurs. Afin de vendre leurs excédants, les détaillants n’ont plus d’autre choix que de baisser les tarifs. De 35 $ en 1982, on passe à 5 $ l’unité l’année suivante. Les nouveaux jeux qui arrivent sur le marché et qui sont vendus plein tarif doivent faire face à la concurrence de jeux vendus à un prix dérisoire. Certains magasins finissent même par ne plus vendre de jeux vidéos.

En 1983, les éditeurs, qui résistent encore à la crise, sont les témoins impuissants de l’arrivée du micro-ordinateur. Les marques qui vendent les ordinateurs, mettent en avant le fait que le micro-ordinateur possède plus de mémoire, à une meilleure qualité au niveau du son et de l’image et permet d’exécuter plus de tâches que les consoles de jeux.

Certaines sociétés veulent profiter de la crise et lancent leur jeux uniquement sur ordinateurs. C’est le cas de la société américaine Electronic Arts. Cependant le buzz de l’informatique entraîne une nouvelle pratique : le piratage informatique. De plus en plus, des particuliers copient les programmes et les échangent, amplifiant un peu plus la crise.

La crise ne touche plus uniquement les jeux sur console. C’est tout le secteur qui est atteint. Si bien, qu’à la fin de l’année 1983, on ne parle plus de crise mais d’un véritable krach. On estime même que l’activité connait une chute de 300 %.

Malgré le contexte, la société japonaise Nintendo lance, en 1984, la FAMICOM. Après des débuts difficiles sa popularité monte en flèche. En deux mois, elle s’est écoulée au Japon à 500 000 exemplaires. Elle profite d’un prix qui défie toute concurrence, mais c’est surtout au niveau technologique qu’elle fait la différence.

Mais ce qui révolutionne le monde du jeu vidéo c’est le lancement, en 1985, de la Nintendo Entertainment System aux États-Unis puis en Europe marquant ainsi la fin d’une époque.

Le Japon devient alors le premier pays sur le marché des consoles, détrônant ainsi les États-Unis qui étaient jusqu’en 1983 les leaders incontestés dans ce domaine.

C’est le début de l’ère Nintendo qui va durer jusqu’au début des années 1990.

janvier 8, 2009

En vrac

Author: Thierry S. - Categories: Actualité, En vrac - Tags: , , , , , , , , , , ,

Une activité de fou dans mon aggrégateur RSS, je partage avec cette « petite » revue de presse. Et oui je ne parle pas du dernier jeu de Nitrome 😉