Jouer-Online Blog

Le monde du jeu en ligne
décembre 31, 2008

Les origines du jeu vidéo : Spacewar!

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , ,

Pour débuter notre nouvelle thématique je vous propose un retour au source, soit un bon de 47 ans. Pour le coup on est carrément ultra rétro !

Nous sommes en décembre 1961 au  Massachusetts Institute of Technology sur un PDP-1 de chez DEC. C’est en voulant démontrer les capacités techniques de cette machine que Wayne Wiitanen, J. Martin Graetz et Steve Russell décidèrent que la meilleure démonstration serait un jeu.

Le PDP-1 était une machine extraordinaire pour l’époque:

  • 4000 mots de 18 bits de mémoire,
  • un cycle machine de 5 micro seconces,
  • capable de gérer plusieurs flux d’entrées (indipensable pour jouer à 2),
  • un interrupteur marché/arrêt et la capacité à démarrer très rapidement,
  • ses dimensions compactes, qui font de cette bécane l’un des premiers micro-ordinateurs.

Inspirés par le Cycle du Fulgur et certainement par le programme Apollo, ils (surtout Wayne Wiitanen) décidèrent de créer un jeu de combat spatial.

L’histoire veut que Steve Russel est un peu trainé des pieds au début du projet. C’est donc en 1962 que le jeu est conçu par Steve Russell, Peter Samson, Dan Edwards, Martin Graetz, avec la participation d’Alan Kotok, Steve Piner, Robert A Saunders et d’autres membres du MIT.

Petite anecdote sympa, au début du développement les étoiles étaient placées aléatoirement. Puis Peter Samson, un ami de Steve Russell, ajouta une fonction générant un fond d’étoiles correspondant à de vrais constellations. Le programme fait 9ko et les graphismes sont tous en ASCII.

Le jeu est terminé en avril 1962 et est présenté lors d’une journée « portes ouvertes ». Les membres de l’entreprise DEC se rendent sur place et sont supris (positivement) par cette utilisation de leur machine.

Voici le résultat:

Par la suite les membres de l’équipe Spacewar se dirigèrent vers d’autres horizons. Spacewar quant à lui a été revu, amélioré et modifié à tout va par les hackers du MIT. Mais l’adaptation la plus marquante fut celle réalisé en 1969 (année érotiiique… désolé) sur un système PLATO, le réseau qui reliait tous les ordinateurs du MIT et ceux d’autres université), par Rick Blomme. Cette version permettait de s’affronter via 2 ordinateurs connectés via le réseau : le jeu online est né!

Spacewar c’est la source de toute l’industrie du jeu vidéo. Même s’il ne rencontra pas de répercution mondiale. Ce n’est que 10 ans plus tard, en 1972, que Nolan Bushnell et Pong rencontra la gloire et fera découvrir au grand public le jeu vidéo.

Pong est également le premier succès commercial de ce qu’on appellera plus tard l’industrie du jeu vidéo. Mais Bushnell n’est pas étranger à Spacewar, c’est après l’avoir découvert à l’universite de l’Utah, qu’il décide de créer un nouveau business. Il repompa Spacewar et diffusa Computer Space, mais ce fut un échec. C’est en simplifiant ses concepts et en s’inspirant d’un jeu de tennis de l’époque qu’il lança Pong.

Bushnell n’est pas le père du jeu vidéo en tant que tel, mais belle est bien de l’industrie que l’on connaît aujourd’hui. Il a su développer un premier business model et prouver que celà était une activité profitable.

Ressources

décembre 30, 2008

L’instant rétro, le rétro gaming arrive sur jouer-online.com

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , , ,
L'instant rétro

Je fais parti de ce qu’on appelle aujourd’hui la génération numérique.

  • J’ai vu les premières consoles de salon débarquer.
  • J’ai vu le lecteur cd audio aussi gros que l’ampli de la chaîne HiFi (ça a mal vieilli HiFi).
  • J’ai fait mes premiers pas sur des PC avec des écrans monocolores verts.
  • j’ai joué avec la TORTUE et j’ai trouvé le TO7 génial.
  • Mon Amstrad puis mon Comodor d’occasion m’ont ébloui.
  • Tetris m’a rendu insomniaque.
  • Je trouve la manette de la NES ergonomique.
  • J’ai grillé un milliard six cent milles piles sur ma Game Gear.
  • J’ai jamais réussi à finir Alex Kid sur ma Master System.
  • J’avais une Mega Drive et mon meilleur pote une SuperNes et on s’engueulait tout le temps.
  • J’ai été scotché par les textures de Lara Croft.
  • J’ai pleuré la mort de la Dreamcast.
  • J’ai toujours rêvé d’avoir un varan qui s’appellerait Yoshi.

Bref j’ai un affecte particulier avec l’industrie du jeu vidéo. Elle a bercé une partie de mon enfance et a bouffé une bonne partie de mon argent de poche pendant mon adolescence.

Du coup c’est avec délice que je regarde l’émission présentée par Marcus: Rétro GAME ONE . Et lorsque j’ai lu sur le  blog de Thierry Roget son billet à propos de 95 jeux vidéos des années 80 en ligne et gratuit, je me suis dit qu’il serait bien de partager avec vous un billet hebdomadaire sur le jeu vidéo rétro disponible en ligne.

En effet, sur le net vous avez beaucoup de ports d’anciens jeux réalisés par des fans. Il existe également des émulateurs en ligne ou sous forme d’exécutables. Ils permettent de rejouer via votre ordinateur à de vieux jeux sans vous ruiner. Oui parce qu’une borne d’arcade c’est vieux et ça coute la peau des fesses.

D’autre part, beaucoup de studios de jeux flash explorent des gameplays issus des jeux des années 80 (notamment Nitrome). Je pense donc qu’un regard en arrière nous permettra de mieux comprendre ce qui se fait aujourd’hui et peut être de trouver des idées pour demain.

Je déclare donc ouverte la catégorie rétro gaming sous le nom de « L’instant rétro » sur Jouer-Online.com. J’essaierai donc de publier tous les mercredis un billet sur le sujet. D’ailleurs signe du destin, ce billet est le 80ème de ce blog 🙂

A ce propos puisqu’on sera un peu oldies, vous devez avoir lu au moins une fois le Manfeste du oldies.

Manifeste du oldies

Être Oldies, c’est aimer les pixels. Des gros, bien flashs et carrés;
C’est voir la vie en 256 couleurs et ressembler à un sprite.
Un pur oldies entend en midi. Ses tympans sont en 4 pistes à 2 voix
Et il lit l’heure sur un « Game & Watch » Nintendo aux couleurs de « Donkey Kong ».

Être Oldies, c’est penser à « Space Invader » quand on parle de la guerre en Irak
Et visualiser « Streets Of Rage » quand Sarkozy combat l’insécurité.
Sous le lit d’un Oldies traîne un vieux clavier Bontempi miteux,
A coté d’une boite à chaussure remplie de cassettes de jeux Amstrad.

Être Oldies, c’est trouver que la Vectrex surpasse la X-Box en graphismes
Et mettre comme sonnerie sur son portable la musique de « Zelda ».
Un Oldies aime les pads « à l’ancienne », avec leur croix directionnelle en forme de « + »
Et coule dans le ciment les sticks analogiques de la Nintendo 64.

Être Oldies, c’est vomir sur les cartes-mémoires, qui en plus sont trop chères;
C’est trouver inutile qu’une manette vibre quand on se prend un gnon.
Le vrai Oldies ne comprend pas qu’un jeu puisse être sur autre chose qu’une cartouche
Et il adore le stupide mécanisme de chargement des jeux Nes.

Être Oldies, c’est configurer Windows en 16 couleurs avec une résolution 640×480
Et regarder pendant des heures le defragmenteur de disque en écoutant Francis Lalanne.
Le puriste Oldies mate « Final Fantasy – Les Créatures de l’Esprit » en noir et blanc
Et cache exprès sa télécommande pour faire comme-à-l’époque-où-y’en-avait-pas.

Être Oldies, c’est organiser des tournois à « Bomberman » en buvant du Tang;
C’est écouter le thème de « Tetris » en Dolby Digital 5.1 sur sa sono Bang & Olufsen.
Un Oldies pur et dur possède un hérisson appelé Sonic, une tortue nommée Bowser
Et refuse de manger des escalopes aux « Toads » de paris.

Être Oldies, c’est trouver que sa voisine ressemble à Koopa Troopa;
C’est vouloir appeler son fils Link et sa fille Daisy.
Un Oldies déclenche exprès une inondation rien que pour téléphoner à son plombier
En espérant qu’il s’appelle Mario et porte une grosse moustache.

Être Oldies, c’est vouer un culte à M. Wright, le manitou de « Sim City »
Et avoir encore envie de se perfectionner à « Street Fighter 2 ».
Un véritable Oldies joue à « Batman Returns » sur Game Gear
Juste pour le plaisir de planer et se balancer avec le grappin.

Être Oldies, c’est vomir en jouant à « Doom » sur un rétroprojecteur 52″
Après avoir ingurgité 12 litres de rhum, 5kg de bon-becs et des lasagnes à la bolognaises.
Un Oldies pur souche dors avec une peluche Yoshi qu’il n’a pas lavée depuis 1992
Et a deux queues de renard suspendues au rétroviseur de sa Traban (une vraie voiture Oldies).

Être Oldies, c’est se nourrir de fruits en faisant des petits bruits comme dans « Fruity Frank »
Et porter un casque de moto avec une antenne en forme de boule rose.
Le Oldies ne dort pas, il se « met en veille »
Et son cerveau est un CPU de type 68000 cadencé à 7,670442Mhz.

Être Oldies, c’est apprendre à dessiner sur « Art Alive » et trouver ça beau.
C’est élever des lemmings, leur teindre le poil en vert et leur tricoter des blouses bleues.
Un bon vieux Oldies garde son premier Game Boy sous une cloche de verre pressurisée
Et prie chaque soir devant l’autel où trône sa Coleco Vision.

Être Oldies, c’est jouer à « Soleil » juste pour faire tourner sur place son personnage
Tout en écoutant le soundtrack intégral de « Chrono Trigger » sur son MD.
Un Oldies extrémiste défèque sur la Game Cube et urine sur la PS2
Et pense que la Jaguar est une putain de console (car comme tous les extrémistes, il est con)

Si être Oldies c’est ça,
Alors j’en suis.

Ghost_Rider

Mine de rien on commence à avoir un rythme sympa:

  • Lundi: « La sélec du week end »
  • Mercredi: « l’instant rétro »
  • Le reste du temps des revues de jeux, de l’actu…

Allé à demain !

décembre 29, 2008

JamLegend: deviens une rockstar sans te ruiner !

Author: Thierry S. - Categories: Jeux, Sites web - Tags: , , , , , , ,

Jam Legend

Jam Legend est une formidable initiative de jeu en ligne. Il reprend le gameplay d’un Guitar Hero, en vous proposant de jouer sur des morceaux dans votre navigateur et avec votre clavier. Il a de sacrés atouts pour devenir un must have de l’année 2009. Les morceaux ne sont pas des gros mastodontes, se sont des titres sous licence Creative Commons. Une excellente manière de découvrir de nouveaux groupes et de promouvoir l’initiaticve Creative Commons.

Comment ça se joue ?

Après une étape d’inscription ultra rapide, on choisit son morceau et c’est parti ! On joue en appuyant sur les touches du clavier de 1 à 5 (attention celles au dessus des lettres, celles du pavé numérique ne fonctionnent pas chez moi) ou sur les touches F1 à F5, puis sur Entrée pour « gratter » les cordes.

- Tutoriel présent sur le site -

- Tutoriel présent sur le site -

Pour chaque morceau vous pourrez choisir 3 niveaux de difficultés: Easy, Medium et Hard. Personnellemnt en Easy je suis déjà complètement à la ramasse.

Il y’a deux prises en main possible, si votre clavier est assez fin (et sans fil) vous pourrez vous la péter grave.

Prise en main du clavier

- Les 2 prises en main -

Le player en Flash est de très bonne qualité. Le son est bon et ne s’accadent pas. Le chargement est très rapide et on apprécie. La partie sociale du jeu est massivement présente et on retrouve le côté party time d’un titre sur console. Le challenge est très présent et on a très vite envie d’enchaîner les titres, pour grimper dans le classement. C’est simple on s’amuse tout de suite et on souhaite rapidement défier ses amis.

La connexion avec Facebook et d’autres permet d’enrichir facilement sa liste d’amis. Reste peut être à mieux intégrer Facebook Connect ?

Jam Legend est une superbe réalisation. Elle exploite à fond son réseau social et le jeu est simple et se concentre sur le fun de se prendre pour une rock star sans envahir votre salon 🙂

Les musiques sont franchement sympas et rythmées comme il faut. Avec le succès, je pense qu’on verra d’ici peu des gros titres arriver sur la plateforme. La communauté va certainement nous sortir des claviers customs pour jouer à Jam Legend. C’est vraiment un potentiel énorme dont dispose Jam Legend.

Pour conclure voici un screencast de votre serviteur (oui moi la musique j’ai arrêté depuis le pipot au collège alors hein…)


Le trailer de JamLegend:

Creative Commons ?

Les licences Creative Commons ont été créées en partant du principe que la propriété intellectuelle était fondamentalement différente de la propriété physique, et du constat selon lequel les lois actuelles sur le copyright étaient un frein à la diffusion de la culture.

Leur but est de fournir un outil juridique qui garantit à la fois la protection des droits de l’auteur d’une œuvre artistique et la libre circulation du contenu culturel de cette œuvre, ceci afin de permettre aux auteurs de contribuer à un patrimoine d’œuvres accessibles dans le « domaine public » (notion prise au sens large).

(source wikipedia)

décembre 26, 2008

Des jeux de Noël

Author: Thierry S. - Categories: En vrac - Tags: , ,

Finalement, je poste rapidos quelques jeux en vrac.

Je suis pas un fana des jeux de Noël mais ceux là sont sympas. Même s’ils ne sont non plus des jeux d’anthologie ils vous permettront de digérer la bûche de tatie Jeanine en vous amusant 🙂

décembre 24, 2008

Bonnes fêtes à tous !

Author: Thierry S. - Categories: Jeux, Note de service - Tags: , , , ,

Ho Ho Ho ! Vous l’entendez pépé Noël ? Moi oui, ici on est un peu déjà dans l’ambiance de Noël. Le blog sera un peu en hibernation, les fêtes c’est une occupation à plein temps. La publication de billet sera suspendu jusqu’au 29 Décembre. Les commentaires restent ouverts, je veille au grain.

Toute l’équipe vous souhaite donc d’excellentes fêtes de Noël ! Et pour s’amuser ensemble je vous ai choisi un jeu qui résume assez bien le niveau actuel des jeux en flash : Flashsteroids 3D.

C’est un jeu en 3D qui a su resté fun et sobre. Pour ma part, un jeu flash ne doit pas devenir une super production 3D « eye candy ». Il faut conserver des gameplays simples, qui permettent aux joueurs de s’amuser rapidement et qui se termine assez vite ou que l’on puisse utiliser en mode « on demand ».

Pour en revenir à  Flashsteroids 3D, j’ai aimé la musique. Elle est bien planante et donne une ambiance sympathique. Le jeu me rappelle un Star Fox d’une Super Nintendo avec ces gros polygones et la réactivité de l’avion.

Comme toujours voici le screencast qui va bien:

Jouer à Flashsteroids 3D

Allé nous on y va, on a pas mal de bouteilles bricoles à terminer jusqu’à ce soir 🙂 Fêtez bien et à très vite !

décembre 23, 2008

Dino Run: escape extinction!

Author: Thierry S. - Categories: Jeux - Tags: , , , , ,

Merci aux petits gars de chez MotionTwin et leur post à propos de Dino Run, pour me rappeller au combien j’ai aimé ce jeu de course de chez pixeljam.

Dino Run vous rappellera sans doute d’autres créations comme The Majesty of Colors ou I Wish I Were the Moon. Je dois dire que j’apprécie ces designs pixelisés au bon goût de paddle carré à deux boutons. Mais toute la comparaison s’arrête là entre ces hits. Ils sont tous des petits chef d’oeuvre à la limite de l’artgame.

Revenons à nos moutons dinos. Sauvez vos écailles de l’extinction, tout vélociraptor que vous êtes il va falloir courir le plus vite possible pour éviter de finir grillé par le « Wall of Doom », le grand mur de feu par lequel toute vie trépasse. Le jeu ne se limite pas une simple course entre un point A et un point B. Vous pourrez améliorer votre dinosaure en récoltant des points ADN en mangeant des oeufs, des supers oeufs et même d’autres dinos. Ces points vous donneront la possibilité d’améliorer les caractéristiques de votre reptile.

Outre la collecte d’items, vous pourrez sauter sur d’autres dinosaures pour franchir plus rapidement les obstacles ou mieux vous faire transporter pendant un temps par les agiles et super rapides Ptérosaures (dinosaures volants).  Chaque niveau est truffé de tunnels, de volcans et de mététorites (port du casque obligatoire!). Il y’a donc plusieurs chemins pour finir le niveau dans les temps. Le jeu est survitaminé, vous allez vraiment être bien bousculé par l’action et le fun de ce titre.

Pour savoir si vous êtes à la bourre, c’est simple, le ciel s’assombrit et un vombrissement sourd et puissant se faire entendre. Comme dirait l’autre: « ça sent le sapin ». Comme nous parlons des effets sonores, j’adore la musique, ce doux chuintement d’un RB303, me rappelle toutes ces heures devant ma Master System et ce bon vieux Alex Kid ;).

On pourrait penser qu’on est déjà bien gâté, mais non! Cerise sur le gateau il y’a un mode multijoueurs. Alors prêt à remporter la grande course de l’évolution ? Moi pour le moment je n’ai pas pu le tester. Donc si un jour vous croisez un « Thierry » ça devrait être moi 😉

Il y’a également un système de cheat codes, qui vous permettra de tricher un peu. Alors comme je suis sympa (AH AH AH AH rire diabolique), les voici:

  • Top speed: dynoracer,
  • Mega Jump:  leapinliz,
  • Super Strength: calcium,
  • Goodbye Doom: explore,
  • Low Gravity: astrosaur,
  • Boulders = Balloons: goofballs,
  • Ligths out: goodbyesun,
  • Meteor Storm: smokey.

Et comme d’habitude voici le screencast des premiers niveaux et de l’interface multijoueurs de Dino Run.

Jouer à Dino Run.

décembre 22, 2008

La sélection du week end

Author: Thierry S. - Categories: Sélection du week end - Tags: , , , , , , ,

C’est un peu pressé par le temps (semaine raccourcie et donc plein de taf à finir) que je vous livre cette sélection du week end. Ah pas de papa noël à shooter, je ne suis pas un fan de ce genre de jeux et puis  il y’a du lourd dans les bacs: Sonny 2, Redesign Breakout, Achievement Unlocked et Fishing Girl.

Sonny 2

Suite de l’excellent jeu de stratégie/action, j’attendais depuis mars 2008 le deuxième épisode. Vous avez le choix entre 3 classes de personnages et une centaines de nouveaux items et un mode Player vs Player.

Allé! Les premières minutes du jeu en screencast, ça devrait vous donner envie 🙂

Fishing Girl

Je vous colle le screencast du mode « first time » (tutorial), je pense faire une revue un peu plus complète de ce jeu. C’est un jeu plein de fraîcheur et qui met au goût du jour des gameplays et un style issu de nos bonnes vieilles consoles 8bits.

Jouer à Fishing Girl

Redesign Breakout

Là, je dis juste chapeau. Reprendre le casse brique est un exercice difficile tant il existe de clones et de revues hasardeuses du genre. Là c’est Yoshio Ishii de chez Nekogames qui s’y est attellé et c’est vraiment chouette. La balle est survitaminée et vous disposez d’un mur sous votre racket. Vous devrez détruire toutes les briques le plus rapidement possible afin de conserver un maximum de temps pour le niveau suivant.Vous êtes sous pression, mais c’est ça qu’on aime. Frôler le game over à chaque rebond c’est vraiment trop bon ;).

Jouer à Redesign Breakout

Achievement Unlocked

Je ne pouvais pas passer à côté, c’est un des hits du moment? Youtube est plein à craquer de vidéos pour en venir à bout. Vous aurez des objectifs à atteindre (environ 100)… bref bon courage. C’est un jeu fun, acidulé et complètement psychédélique.

Jouer à Achievement Unlocked

décembre 19, 2008

Unity un vrai moteur de jeu 3D

Author: Thierry S. - Categories: Note de service, Point de vue, Technologies - Tags: , , , , , , ,

Aujourd’hui c’est vendredi et on va discuter un peu technologie.

Flash 10 nous a bien bassiné les oreilles avec son support 3D. Malgré cela le rendu reste encore assez old school et n’arrive pas à la cheville de ma bonne vieille Game Cube. Oui je suis méchant, mais tout le monde le sait.

Cependant il y’a un moteur 3D qui commence à  bien faire parler de lui: Unity. Stéphane Becker de CreativePattern m’en avait déjà pas parlé, on va donc creuser un peu.

Techniquement Unity est un outil de développement multiplateforme et d’un plugin pour votre navigateur. La procédure d’installation est ultra rapide et je pense qu’elle n’est pas un frein. La preuve est le succès que remporte le Paradise Paintball de Cmune basé sur cette techno. Pour vous faire une  idée le petit screencast des familles:

Bon le jeu est un peu simple, alors en voici un autre carrément plus méchant (en démo sur le site officiel): Aver Fate.

Unity est une plateforme très intéressante pour les studios, car il son plugin est disponible sur : PC, Mac, Wii, iPhone et dans le navigateur. Ainsi un même jeu est porté sans trop d’efforts sur les différentes plateformes. A cela s’ajoute une pléthore d’outils de développement.  Ce qui n’est pas rien car ils augmentent la productivité des équipes.

L’actualité autour de Unity est riche. L’équipe publie régulièrement des statistiques sur l’équipement des joueurs et récemment ils ont sorti leur kit pour créer des jeux en 3D sur Iphone. L’outil de développement devrait être disponible d’ici peu sur PC.

Les applications pleuvent, à tel point que Unity a créé un concours sur leur forum spécialement pour les jeux. La liste est impressionnante et même si ces jeux ne sont pas tous des merveilles du genre ce sont près de 70 soumissions au concours. Voici les 3 gagnants (forum favorite, gameplay, best visual design) :

Et la concurrence ?

Flash
La 3D dans flash 10 en natif va améliorer la manipulation et optimiser les rendus. Toute la question est de savoir si l’API est suffisamment riche pour faciliter la manipulation des objets.

Avec 98% du parc équipé, Flash dispose de l’argument de masse. On peut craindre un nivellement par le haut (ou le bas c’est selon). En effet quel intérêt d’utiliser un autre plugin autre si on peut faire la même chose avec Flash. Maintenant Flash souffre d’un manque d’outils et d’interaction avec des outils de créations 3D plus classique. Il faut souvent faire appel à des projets externe comme Papervision3D pour avoir une base technologique intéressante.

Java

Java est bien présent sur le parc. La manipulation d’objet est bonne, mais bon dieu le démarrage de l’application est vraiment lent. Dans le même temps vous pouvez installer Unity et commencer à manipuler l’application…

Shockwave
Une installation qui fait encore peur. Mais elle reste bien acceptée et réalisée sur de nombreuses machines. Historiquement c’était la base technologique de Macromedia pour les jeux en 3D et l’intégration de technologies externes (les fameux eXtra de Director 😉 ). Adobe a tendance à le laisser un peu de côté, mais on peut comprendre qu’ils cherchent à rationaliser leur offre.

VRML et compagnie

Sorti trop tôt, ces technologie n’ont jamais su apporté un support efficace. D’autre part, leur standardisation n’a pas été un succès, une raison de plus à leur échec.

Les autres plugins

Ils sont souvent dédiés à une tâche bien spécifique. Et sont très peu représenté sur le parc informatique. les procédures d’installation varie fortement. Ils doivent être pertinent pour arriver à convaincre l’utilisateur de les installer. Ce n’est vraiment pas évident.

Petit schéma de la répartition des technologies

(source Hébiflux):

Conclusion

Unity est une très bonne plateforme pour le jeu 3D. Elle répond parfaitement au besoin et permet aux studios de porter leurs réalisations sur d’autres plateformes. D’autre part le moteur est vraiment très performant et permet aux équipes de rester dans leur cadre technologique usuel.

Là où Flash impose tout un ensemble d’outils, Unity laisse le choix aux équipes. Cependant Flash est plus abordable pour des petites équipes qui débutent. Son faible coût et la simplicité de ses outils permettent de développer plus facilement un jeu. Cependant dans le contexte d’un jeu en 3D, les équipes n’ont plus le même profile. Et il faut de toute manière compléter le choix de Flash par des outils de modélisation 3D et l’emploie d’un framework 3D en AS3… La pile technologique se complexifie et n’est pas forcément la plus optimale (à mon avis).

Personnellement je regrette l’absence d’un support Linux. C’est dommage surtout lorsqu’il s’agit de convaincre des profils plus techos.

En définitive, je pense que pour l’utilisateur l’usage d’Unity n’est pas un problème, il s’installe rapidement. C’est une technologie pertinente et vraiment prometteuse.  A suivre donc !

décembre 18, 2008

Frost Bite 2

Author: Thierry S. - Categories: Jeux - Tags: , , , ,

Frost Bite 2

C’est décidément la période des suites en ce moment dans le petit monde du jeu Flash.

Frost Bite 2 est l’oeuvre des petits gars de chez Nitrome qui ont réalisé: In the Dog House, Toxic II et Mutiny (que des titres sans gloire 😉 ). Le principe du jeu est assez simple, il va falloir grimper au sommet de chacun des niveaux, grâce à votre super grappin. Il va vous servir un peu à tout: sauter, rebondir, taper du monstre, collecter des items… Bref c’est un élément cruciale du gameplay.

Je n’ai pas jouer au premier épisode, je ne vais donc pas les comparer. Apparemment le gameplay est sensiblement le même et le character design est très proche.

Comme souvent avec Nitrome, les contrôles sont réactifs. On arrive rapidement à se prendre pour spiderman, en contrôlant les mouvements via les touches fléchées (ou WASD), et le grappin à la souris.

Le grappin étant également votre principale arme et votre moyen pour déplacer des caisses, il est le moyeux central du gameplay. Il peut attraper quasiment n’importe quoi, hormis certaines roches où il faudra se montrer agile au saut.

Un système de mémorisation de votre progression est intégré. Il se fait en activant des checkpoints représentés sous la forme de petit drapeau. On évite ainsi le syndrome des vieux jeux de plateforme où « si tu meurs tu recommences depuis le début » !

Comme tout bon jeu d’arcade plateforme qui se respecte, il y’a un système de bonus. Il faut récupérer toutes les lettres du mot « BONUS » dans le niveau, pour se voir activer un niveau… bonus avec un véritable trésor pour votre score 🙂 Les niveaux sont garnis de power ups gelés représentés sous la forme de crème glacée, plus vous en collectez plus votre score grimpe. Certains items vous redonneront de la santé, ou mieuxdes vies supplémentaires.

Les ennemis sont variés et le design des levels est vraiment bien pensé. Vous l’aurez compris c’est du lourd et c’est difficile de lui trouver des défauts. Si on avait mixé Super Mario avec Bionic Commando et un décor de montagnes enneigées, Forst Bite 2 en serait certainement le résultat.

Le petit screencast qui va bien:

Jouer à Frost Bite 2.

décembre 17, 2008

Black Knight: Insurrection

Author: Thierry S. - Categories: Jeux - Tags: , , , ,

Black night est une création de Wawan Budi Riyadi (Code), Natalia Gunawan (Design et Level design) et Rudy Vessup (Music) sponsorisée par Gimme5games.com.

Il s’agit d’un jeu de réflexion où vous devrez déplacer le cavalier noir sur un échiquier un peu particulier. Les déplacements des pièces respectent les règles des échecs, mais l’échiquer a été revu. Pour passer le niveau il faut retrouver la case marquée d’une étoile, mais attention à ne pas vous faire manger par vos ennemis blancs ;).

L’échiquier devient labyrinthe semé d’embuscades et de cases spéciales. Vous aurez à votre disposition des portails de téléportation, des cases interupteur, serrure et clé. Souvent il faudra venir à bout du Roi pour faire apparaître l’étoile, après vous être frayé votre chemin. Pas simple.

Côté gameplay c’est simple et efficace. Les graphismes et les animations sont de qualités. Mais la grande surprise est le soin apporté aux musiques. Elles sont vraiment très agréables et vous permettent de bien vous concentrer. Je m’en las pas.

Le design des niveaux immerge très vite le joueur. La difficulté augmente progressivement et les effets de surprise sont très bien gérés. Tout celà rend le jeu attractif et addictif dès les premières secondes, une vraie réussite.

Le jeu sauvegarde votre progression ce qui vous permet de le mettre de côté et d’y revenir (on demand). On regrettera l’absence d’un éditeur de niveaux, histoire de continuer l’aventure au delà des 40 niveaux déjà proposés.

Le petit screencast qui va bien:

Jouer à « Black Knight: Insurrection ».