Jouer-Online Blog

Le monde du jeu en ligne
février 27, 2009

Quake live on a testé !

Author: Thierry S. - Categories: Actualité, Jeux, Sites web - Tags: , , , , ,

Quake Live le frag dans ton browser !

Dans la série gros mastodonte sur la toile Quake Live est juste énorme. Il s’agit du port dans le navigateur du célèbre Quake 3 Arena. Le succès est très largement au rendez vous et très amplement mérité.

Le jeu est en ligne et intégré dans un site communautaire super chouette. Tout ce qu’il faut pour créer sa guilde et jouer avec ses potes est disponible : classements, forums, tournois…Que du bon!  Id Software a fait les choses en grand et en bien. Le design est vraiment top et très dans l’esprit de Quake.

Je craignais sincèrement qu’il ne s’agissait là que d’une tentative  de continuer à faire tourner la machine à dollars Quake sans rien apporter de neuf. Id Software m’a clairement bluffé. C’est fluide et le rendu vraiment très bon. Bref je retrouve rapidement le plaisir que j’avais lors des parties déchainées sur Quake III Arena.

La vraie innovation d’Id Software est dans le mode de distribution du jeu. On nous propose aujourd’hui un jeu dont les qualités ne sont plus à démontrer, dans un version remis au goût du jour et simplifiée, le tout gratuitement. Oui c’est gratuit mon bon monsieur !

Mais comment vont ils gagner de l’argent ? Pour l’instant je n’ai pas vue d’item shop, mais il y’a des évènemenst sponsorisés et des panneaux publicitaire dans le jeu. C’est une approche intéressante de la publicité « in game ». Peut être que lors des changements de round on aura droit à des spots (comme à la télé 😉 ).

Pour jouer, il faut s’inscrire en ligne et télécharger un petit plugin pour vos navigateurs. Je n’ai pas trouvé d’information sur la technologie employée derrière tout ça, donc lâchez vos commentaires ça m’intéresse.

Comme tout n’est jamais parfais, Quake Live souffre de deux petits défauts :

  • l’emploie de ports réseau souvent bloqués sur les connexions publiques.
  • une incompatibilité avec Mac OS, Linux et Chrome.

Mais tout celà devrait rapidement être corrigé. Après tout ça n’est encore qu’une béta.

Pour les vétérans la console est toujours disponible via le raccourci ctrl+alt+². Celà vous permettra de reconfigurer vos pgm et de tester toutes les commandes disponibles.

A noter également la possibilité de s’entraîner en ligne face à des bots pas trop débiles 🙂

Vive le Frag ! Vive Quake Live !

En cadeau bonus, voici ma première session, j’ai toujours été une taupe en ce qui concerne les FPS 😉

Fraguer sur Quake Live

février 26, 2009

Watchmen passe à l’advergame avec Minutemen

Author: Thierry S. - Categories: Actualité, Jeux, Vidéos - Tags: , , , , , ,

Minutemen l'advergame de The Watcher

Watchmen c’est quoi ?

Si vous n’avez pas entendu parler du nouveau gros film à budget ricain qui sortira ce 4 Mars, c’est que vous vivez sur Mars. Il s’agit d’une adaptation au cinéma du roman graphique (oui ce n’est pas un comic)  Watchmen.

Synopsis du roman

L’histoire des Watchmen se déroule en 1985, dans une réalité alternative où des super-héros ayant cessé leur activité de justiciers semblent disparaître un à un, alors que la Troisième Guerre mondiale menace d’éclater à tout moment avec le bloc de l’Est. L’apparition en 1959 du Dr Manhattan, un surhomme doté de pouvoirs en faisant presque l’égal d’un dieu, a modifié l’histoire que nous connaissons : les États-Unis ont gagné la guerre du Viêt Nam, le scandale du Watergate a été étouffé, le pétrole n’est plus une des principales sources d’énergie, et Richard Nixon est toujours président en 1985.

Watchmen – Wikipédia

L’action du film prend place lorsque Rorschach, un de ces justiciers, découvre un complot en enquêtant sur l’assassinat d’un de ses anciens collègues. Il renoue alors avec son ancienne équipe de super-héros.

 

Minutemen l’advergame

L’advergame se présente sous la forme d’une borne d’arcade, avec un jeu à la Street of Rage. Vous pourre jouer avec le Hibou ou le spectre soyeux.

Vous allez donc pouvoir balancer des points et des kicks à tour de bras, dans une réalisation so old school. Toyt y est: les graphismes, la musique et même la toile d’arraignée.

Malgré une réalisation soignée, le jeu est franchement trop court ! Et le trailer en guise de récompense on aura vu un peu mieux.  Ca reste cependant un advergame super sympa, qui m’a vraiment donné envie d’aller voir ce film (et surtout spectre soyeux).

Il y’a un vrai challenge au niveau du High Score, pour bien se placer ça va être sacrément coton, si vous y arrivez faites moi signe 🙂

Les liens qui vont bien

février 25, 2009

La manette a bien changé en 25 ans

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro, Sites web - Tags: , , , , ,

L'instant rétro

Oui bon une vidéo ça faisait un peu juste, je me suis dit que 2 petits articles valent un bon topo historique 🙂

En 25 ans les manettes de nos chères consoles de salon ont vraiment bien évolué en 25 ans (heureusement). Les constructeurs ont su améliorer le confort, la prise en main et donc le plaisir de jeu.

Alors d’autres ont déjà super bien traité le sujet et je vous propose de découvrir Ludopad et 2 panoramas synthétique de l’évolution de ces périphérique ludiques.

Ludopad l’historien du paddle et du joystick

Je vous recommande l’excellent Ludopad. Il retrace à merveille l’histoire de nos bons vieux joysticks avec une précision toute encyclopédique. Quelques morceaux choisis :

Une excellente ressource à consulter pour votre culture game sans prise de tête.

L’évolution des paddles

Evolution des manettes de consoles

L’évolution des consoles portables

Evolution des consoles portables

La fabuleuse histoire du jeu vidéo : level 2

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro, Vidéos - Tags: , , , , ,

La fabuleuse histoire des jeux video 2

Digitalgames TV publie sur sa chaîne dailymotion, la suite de « La fabuleuse histoire du jeu vidéo ». Nous avions couvert (dans ce billet) la sortie du premier épisode.

Pour rappel, il s’agit d’un reportage réalisé par Gameone avec notre gourou à tous Marcus, la voie de Laurent Deutsch (vraiment sympa)  et en association avec l’association Mo5.

Le résumé

En ce début des années 90, l’âge des bidouilleurs touche à sa fin pour laisser place à un véritable loisir grand public… Le jeu vidéo amorce alors une révolution qui se poursuit encore aujourd’hui. Les machines, de plus en plus puissantes, lui permettent d’explorer de nouveaux territoires et de conquérir de nouveaux joueurs pour devenir progressivement un média à part entière.

La vidéo

février 24, 2009

Cursor*10 2nd Session

Author: Thierry S. - Categories: Jeux - Tags: , , , ,

Cursor*10 2nd session

On reste dans une ambiance très zen et épurée aujourd’hui.  J’avoue, j’ai un vrai faible pour ce style de jeu 😛

C’est donc Yoshi Ishii de Nekogames qui nous propose la suite de sont très original jeu d’auto coopération. Vous êtes enfermé dans une tour et il faudra atteindre le 16e étage avec seulement 10 vies. Chacune d’elle dispose d’une durée de vie assez très limitée.Jusque là vous ne devez pas voir d’auto coopération…

En fait chaque vie est rejouée en temps réel et en même temps que votre vie en cours. Du coup vous pouvez vous organiser et mettre en oeuvre votre stratégie en gérant convenablement votre timing. Ca à l’air simple comme ça, mais vous verrez dans la vidéo, c’est rapidement le bordel. Et cette fois vous ne pourrez pas gueuler sur vos coéquipiers 😉

Le jeu est ultra captivant et sa difficulté suffisament élevée pour vous donner quelques bonnes heures pour trouver la bonne solution.  Vous devrez réellement synchroniser vos actions (certains boutons doivent être activé les uns après les autres). C’est assez étrange de coopérer avec soit même mais surtout super fun.

Quand on y pense c’est fou qu »avec 2 couleurs et une simple gestion du click on peut arriver à distraire autant. Ce jeu apporte réellement un nouveau style de gameplay et une expérience inédite dans le monde parfois un peu figé des puzzles games. Cursor*10 est un must play pour tout gamer qui se respecte (oui rien que ça).

février 23, 2009

The space game

Author: Thierry S. - Categories: Jeux - Tags: , , , , , ,

The space game: à mort les pixels pirates !

Créé par David Scott du studio The Casual Collective, The Space Game est un jeu de stratégie qui se veut être la référence dans son genre.

David décrit son jeu comme étant à la croisé d’un Vector TD 2 et d’un Harvest Massive encounter.  Le premier est un tower defense en flash doté d’un design entièrement vectoriel. Le second n’est autre qu’un jeu de stratégie disponible en téléchargement.  C’est d’ailleurs à ce dernier que The Space Game emprunte une bonne partie de son gameplay.

Vous jouez le rôle d’une société minière, qui exploite de precieux minerais extraient des astéroides. Vous avez à votre disposition un arsenal complet, vous permettant de vous installer dans les contrées les plus hostiles.

Votre activité très prolifique, attire les convoitises et notamment celle des pirates de l’espace. Ils n’auront qu’une envie piller votre récolte et mettre à sac votre base.

Vous devrez donc faire face à d’énormes essaims prêts à tout pour venir à bout de vos lignes de défenses.  Vous plongerez au coeur de bataille vastes et passionantes.

Le jeu se décompose en plusieurs parties, dont :

  • 1 « training mode » pour apprendre à jouer,
  • un lot de 9 missions,
  • 4 « mining mission » où il faut collecter une certaine quantité de minerai,
  • 3 « survical mission » où il faudra survivre le plus longtemps possible,
  • et 2 bonus disponible sur le site de Casual Collective

Côté gameplay tout se base sur des stations à relier entre elle via des relais d’energie. La gestion et la transmission de votre énergie est le fondament essentiel du jeu. Sans elle pas de tour de défense, pas d’extraction du minerai…

Vous aurez à votre dispositions plusieurs type de stations :

  • les stations d’énergie solaire qui alimentent votre réseau d’energie,
  • les relais d’energie,
  • les stations de défense laser et lanceur de missile,
  • les stations de réparations,
  • les stations d’extractions de minerai,
  • et quelques autres que je vous laisse découvrir 😉

Chacune des classes de stations dispose de plusieurs niveaux d’améliorations, qui les rende à chaque fois plus efficace mais également plus cher et plus consommatrice en énergie.

Je vous laisse consulter la vidéo pour apprécier le gameplay du jeu.

Ce jeu est une réussite en terme d’ergonomie. Il réussit à rendre très accessible  un système de jeu habituellement complexe. On est très rapidement à l’aise avec les commandes. Et grâce aux raccourcis clavier on déploie très rapidement de nouveaux bâtiments.

Bien que le jeu reste dans lignée d’un tower defense, la gestion des batiments et les effets sonores vous plonge dans un véritable space opera.  Vous attendrez à chaque fois de pied ferme l’arrivée des pirates. Les voir échouer et voler en pixels est très très joussif en ce lundi matin.

Le jeu est tout de même assez répétitif, mais c’est une excellente fondation pour de nouvelles adaptations. Personnellement j’attends une adaptation en multijoueurs avec la possibilité de prendre le contrôle d’une armada de vaisseau. Un mode histoire serait également le bien venue, ainsi que l’ajout de nouvelle classe de stations.

Pour conclure, The Space Game est pour moi LE jeu de stratégie en flash du moment avec de vrais qualités en terme de design. La musique est un exemple et vous plonge de suite dans une ambiance très spaciale 🙂

Jouer à The Space Game

février 21, 2009

Délire Ultimate Crabe Battle

Author: Thierry S. - Categories: Jeux - Tags: , ,

Ultimate Crabe Battle

Les studios Hidden Ninja on pété un plomb et ça donne un jeu de shoot complètement dingue.

Je ne sais pas comment décrire tout ça. …  Ce jeu me laisse sans voix, c’est débile, kitche au possible, super drôle, explosif, dingue, con et pourtant ça le fait grave !

Une petit vidéo et courrez défoncer cet idiot de roi crabe !

Jouer à Ultimate Crabe Battle

février 20, 2009

Meat Boy sur Wii c’est Super Meat Boy !

Author: Thierry S. - Categories: Jeux - Tags: , , , , , , ,

Super Meat Boy, du sang te la bidoche fraîche sur Wii

Avec Meat Boy, c’est  nouvelle success story pour un jeu indépendant issu du jeu en ligne .

Ses créateurs Edmund McMillen (co-créateur de Gish), Tommy Refenes et Jon McEntee travail à une adpatation sur Wii du jeu.

Pour rappel Meat Boy c’est un jeu de plateforme, où le héros est un morceau de viande ultra sautillant (un steak spiderman quoi). Pour le topo, un vilain pas beau (Dr Fetus) a kidnappé votre petite chérie (Bandai Girl), et vous devrez sautez de murs en murs pour la sauver à chaque niveau.

Le jeu est complètement décallé et son gameplay basé sur le wall jump est un réussite. On contrôle notre bout de bidoche avec les touches fléchées et [ESPACE] pour les sauts. Il faudra un petit moment pour être parfaitement à l’aise avec l’explosivité des sauts de Meat Boy. Le personnage est très précis mais il faut arriver à trouver le bon timing, pas simple.

Pour accentuer le fun du jeu, vous aurez droit à chaque fin de niveau à une petite phrase du genre « Ne mourrez pas, mourrir c’est mal« … Côté graphisme c’est un du pixel art affirmé du plus belle effet. La musique au bon relant 16bits nous entraînera avec plaisir tout au long de la cinquantaine de niveau. Une mention toute spécial au bruit bien sanguinolant que fait Meat Boy à chaque fois qu’il heurte un mur 🙂


Meat Boy
envoyé par JouerOnline
 

Comme si celà ne suffisait pas, le jeu est livré avec un créateur de maps. C’est ce qui a permis d’ailleurs un mois après sa sortie, de voir débouler une compilation des 70 meilleurs créations des joueurs. Bien bien bien terrible que tout ça 🙂

Pour l’heure pas de date de sortie, mais son style déjanté fera du bien à ludothèque bien proprounette du Wiiware. Le site officiel comporte un blog où retrouvera un teaser très MTV des années 90 🙂  et un papertoy !

 

Les personnages

Meat Boy

Dr Fetus

Bandai Girl

Les liens

février 19, 2009

Block Drop

Author: Thierry S. - Categories: Jeux - Tags: , , ,

Block Drop

Block Drop est un tout nouveau jeu  de puzzle de Dan Russel Pinsol, créateur de la série des Tipping Point. Il s’agit pour Dan d’un changement de style, cette fois il délaisse l’aventure au profit de la réflexion.

Le  jeu propose un gameplay simple et classique. Les contrôles vous seront rapidement familiers. Pour sauter de bloc en bloc et les faire disparaître on utilise les touches fléchées. Pour effectuer un saut de deux espaces on appuie sur la touche SHIFT. L’objectif est d’arriver sur le bloc avec un damier, en ayant au préalable fait disparaître tous les autres blocs.

Bon jusque là rien de bien extraordinaire, on en a vu plein de jeux dans ce style. Mais Block Drop vous fournit une expérience de jeu unique. En effet, toutes les musiques et tous les niveaux sont générées aléatoirement. Vous obtiendrez un code pour chaque niveau réussi. Vous pourrez donc revenir au niveau où vous étiez, mais le niveau ne sera pas le même ! Ce système rend complètement inutile le partage de code, voilà pour vous bande de petits tricheurs 😛 .

De par ce fonctionnement de génération des niveaux, la durée de vie devient donc (en théorie) infinie. Mais il faut toujours induire dans ce calcul la lassitude des joueurs.

Une autre particularité du jeu réside dans ses transitions entre les niveaux. Souvent vous terminez un niveau et hop le moteur charge le niveau suivant. Là vous flottez littéralement de challenge en challenge. A la fin d’un niveau vous êtes sur le bloc à damier. Ce dernier devient votre bloc de départ et vous transporte jusqu’au niveau suivant. Celà donne un sentiment de progression fluide et continue. On a plus l’impression d’avoir à faire face à un grand challenge (presqu’une aventure) qu’une succession de niveaux.

Seule la progression de la difficulté echoue quelques fois à fournir un challenge à chaque fois plus élevé. La faute à la génération aléatoire du niveau. Mais son apport en terme de durée de vie comble très nettement cette lacune.

Block Drop est un jeu captivant, engageant et relaxant ! Son système de transitions et de génération des niveaux, donne une expérience singulière et très rafraîchissante.

Jouer à Block Drop.

février 18, 2009

Souvenons-nous de la PC Engine !

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , ,

La PC Engine !

A l’occasion de la sortie le 14 Février de La Bible PC Engine Volume 1 chez les éditions Pix’n Love, j’ai décidé que nous allions découvrir ensemble cette console. Pour beaucoup la PC Engine c’est ce qui s’est fait de mieux en matière de console 8bits.

La naissance

La console est sortie le 30 Octobre 1987 suite à la collaboration d’Hudson Soft et de Nec. Les deux sociétés décidèrent d’aller titiller la Famicom de Nintendo, ainsi que sa concurrente la Master System de SEGA. Ainsi NEC s’occupa de concevoir le matériels grâce à son expérience, tandis qu’Hudson s’occupa de la conception logicielle.

Bien qu’elle soit sortie après ses illustres concurrentes, notre duo espère tenir le haut du pavé grâce aux dernières innovations technologiques.  En effet bien que dotée d’un processeur principal 8bits, la console voit sa composante graphique utilisé une puce 16bits.

La bête était capable d’afficher un scrolling sur un plan parfait dans toutes les directions, de gérer jusqu’à 64 sprites et le tout avec une résolution de 256×212 points en 64 couleurs sur une palette de 512. Bref un monstre pour l’époque.

La partie sonore était tout aussi performante,  elle permettait de gérer jusqu’6 voies en stéréo.

On pourrait s’attendre à ce que la machine soit imposante, mais que neni ! Elle est toute petite. La PC Engine détient toujours le record de la plus petite console de sallon.

Voici une galerie des différents modèles :

 

Les évolutions

Au départ les jeu se présentait sous un format de cartouche ultra compacte les HuCard. Mais la grosse évolution se fera par l’introduction dès 1989 d’un lecteur CD-ROM qui se connecte à la console via son interface Unit.

NEC s’attaqua également au marché des consoles portables en 1991 avec la PC Engine GT.  Il s’agit d’un joyau technologique. Son écran couleurs et ses capacités étaient remarquables. la console pouvait même se voir agrémentée  d’un tuner TV ! Une déclinaison LT a vu le jour mais à cause de son prix prohibitif (625€) et de sa connectique pauvre, se fut un échec.

En 1992 sort la PC Engine DUO. Elle intègre le lecteur HuCard et le lecteur CD-ROM dans le même boîtier. Cette version disposait d’un connecteur casque, d’un accueil pour une batterie, ainsi que d’une connexion possible à un mini écran LCD.

NEC en profite également pour booster sa technologie de CD-ROM, c’est l’avènement du format CD-ROM². Puis NEC continua sa montée en puissance avec le Super CD ROM². L’objectif était d’améliorer les débits de transferts des données, mais pas seulement. Ces modules étendaient également les capacités de la console en apportant à chaque plus de mémoires vidéo.

L’ultime format fut l’Arcade CD-ROM² en 1994, mais seul une vingtaine de jeux ont été publiés sur ce format comme Strider, Fatal Fury 2, Fatal Fury Special ou encore Art of Fighting.

Noté qu’en 1994 la petite 8bits faisait face à la Playstation et la Saturn doté d’une technologie 32 Bits et de CD-ROM. NEC avait vue juste, mais décide à ce moment d’arrêter l’aventure de la PC Engine.

On pourrait croire qu’avec tout ces formats et ces déclinaisons, la compatibilité des jeux était impossible. Eh bien non !  Le format HUCard était compatible avec toutes les déclinaisons de la PC Engine. Pour les formats CD, il existait un compatibilité ascendante, c’est à dire que l’ancienne technologie était supportée par la nouvelle. C’était très bien joué de la part de NEC.

La ludothèque

Riche de plus de 600 jeux, il reste que la PC-Engine était réputée pour ses excellent shoot’em up. Hudson Soft était L’éditeur le plus actif sur la console, mais tous les grands noms du jeux s’y sont frottés : Namco, IremTaito, Konami.

On citera par exemple (source wikipedia) :

  • Shoot’em up : Gunhed, Magical Chase, P-47, Parodius Da!, R-Type, Super Star Soldier, Tiger Heli, Volfied
  • Plates-formes : Liquid Kids, Parasol Stars, PC Kid, Wonder Boy III: Monster’s Lair
  • Action : Castlevania: Rondo of Blood, Ghouls ‘n Ghosts
  • Beat them all : Golden Axe, Shinobi, Splatterhouse
  • Combat : Fatal Fury Special, Street Fighter II, Vigilante, World Heroes II
  • Sport : Final Match Tennis, F1 Circus
  • Action-RPG : Cadash
  • RPG : Dungeon Master: Theron’s Quest, Emerald Dragon, Ys
  • Stratégie : Populous: The Promised Lands
  • Divers : Bomberman, Devil Crash

Depuis 2006, les jeux sont disponibles avec la console virtuelle de la Wii 🙂 R-Type est mon jeu fétiche sur cette console ! Il faut tout de même avouer que les jeux étaient majoritairement dans un style très « japonais ».

 

Succès ou échec ?

En France on pourrait parler d’échec. Peu de personnes ne la connaissent ou s’en souviennent. On pourrait d’ailleurs parler d’échec. Mais il faut savoir que la PC Engine n’a jamais été officiellement distribué en Europe.

Cependant en France c’est SODIPENG (Société pour la Distribution de la PC Enginge) qui se chargeait de l’import,  d’agrémenter ses produits par une traduction des notices  et même d’apporter quelques adaptations matériels.

Grâce à SODIPENG c’est un parc de 30 000 consoles qui ont été importées. Et de ce point de vue là c’est un véritable succès.

En ce qui concerne le Japon, lors de la sortie de la PC ENgine le succès fut fulgurant et pendant plus d’un an les stocks étaient en rupture. La console fut très populaire et ses ventes dépassèrent celle de la Mega Drive. Ceci s’explique par une identité très japonaise, orienté arcade et son support CD ROM.

Malgré ce succès japonais, la PC Engine reste un échec, car en dehors du Japon, elle n’a jamais su s’imposer.

La faute à certains choix

  1. Au départ la console n’avait qu’un port manette là où ses concurentes en avait déjà 2.
  2. Le marketing de NEC était inexistant.
  3. La localisation des produits était pauvre, beaucoup de jeu non traduit.

De ce fait le marché US n’a pas accroché. Le succès en fut très largement minoré. La mémoire collective a quelques peu oubliée cette superbe console, lui préférant celle de l’hérisson bleue ou du plombier moustachu.

Quoiqu’il en soit, elle est pour moi une plateforme à ne surtout pas oublier. Elle a porté des concepts importants : la galette comme support, l’abandon progressif de la cartouche, la compatibilité ascendante et une ludothèque de qualité.

Quelques ressources