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Le monde du jeu en ligne
avril 1, 2009

Le retour de la MegaDrive

Author: Thierry S. - Categories: Actualité, L'instant rétro - Tags: , , , ,

Blaze  réedite la Megadrive

Pour les nostalgiques des consoles qui ont bercés notre enfance, la société Blaze Europe LTD a décidé de remettre la Megadrive au goût du jour.

Ce n’est pas un poisson d’avril.

Un peu d’histoire

Lorsque la Megadrive est sortie, en 1988, Nintendo détient avec sa NES 92% du marché Japonais et 95% du marché Nord américain. La précédente console de Sega, la Master System, n’a pas rencontre le succès escompté aurès des salons Japonais et US.

Sega décide de s’appuyer sur ce qui fait sa notoriété à l’époque: ses jeux d’arcades. Hayao Nakayama, PDG de Sega, décide de créer une console 16-bit sur les bases du système d’arcade System 16.  Sega prend ainsi Big N de court et parvient à positionner sa nouvelle console dans les sallons US et Européens, tuant au passage la PC-Engine.

Deux années plus tard, la Super Nes est commercialisé et distancera la Mega Drive. La réponse du berger à la bergère en quelques sorte. Mais avec 29 Millions d’unités vendus c’est le gros carton de Sega, son dernier sur le marché des consoles. La Saturn n’a jamais véritablement convaincu et la Dreamcast a été stoppée trop tôt.

Le bundle Blaze

Plus qu’un simple reconditionnement, il s’agit d’une véritable gamme que la société à décidé de lancer:

On pourra donc rejouer à des titres phares tels qu’Alex Kidd, Alien Storm, Altered Beast, Bonanza Bros., Columns, ou encore Golden Axe…

Un bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, il semblerait,  qu’il soit possible d’utiliser les anciennes cartouches MegaDrive avec cette console. De plus, elle sera entièrement compatible avec les jeux de Genesis (US) et les jeux japonais.

Toutefois, on ne pourra pas utiliser des anciens accessoires tels que l’adaptateur Master System ou encore le bon vieux Light Phaser.

Pourquoi ce choix

Comme le fait remarquer si justement Business Garden, la MegaDrive a plus de vingt ans. Ce qui transforme les trentenaires  actifs en cibles marketing de choix. Un peu de nostalgie, quelques bons souvenirs, un zeste de marketing et un peu de technologie suffiront à convaincre les geeks nostalgiques.

Avec un marché de 29 millions de nostalgeeks potentiels auquel on additionne tous les fans de retrogaming et d’émulation le potentiel est important.

A lépoque Sega appliquait une politique très tolérante à propos de l’importation. Ce qui est parfaitement logique, Sega fonctionnait bien mieux en Europe qu’au Japon. La forme des cartouches dissociaient entre les version US, Japonaise et Européenne. Un coup de lime ou l’utilisation d’un adaptateur permettait de jouer très facilement à un jeu importés 🙂

Une politique qui aujourd’hui avec la mondialisation et l’hyper connection, devrait être remis au goût du jour plutôt que ces régionalisations de l’offre qui ne vise qu’à tirer toujours plus de gras sur le dos des joueurs. Mais c’est un autre débat.

Contrairement à Nintendo, Sega n’a plus de division « console ». En relançant la gamme, Sega obtient un nouveau canal de diffusion sans avoir à se soucier du support technique et logiciel de cette nouvelle entité.  En effet, la plateforme est une megadrive, aucun port du code des jeux n’est à réaliser.

C’est également un système maîtrisé et peu cher à produire. Republié la MegaDrive c’est faire du neuf avec du vieux. Pas de coûts en R&D, peu de marketing et un catalogue de jeux immenses (plus de 800, voir la liste complète).

Pourquoi j’en ai envie

Récemment je cherchais à m’acheter une PC Engine. Mais vu les prix, je me suis rabattu pour une MegaDrive en bon état (comprendre avec boîte et notices 😉 ) et quelques jeux.  Rien que pour la console, la cote MO5 pour la MegaDrive 2 est entre 20 et 30 €. Et en ce qui concerne les jeux, ils se négocient rarement en dessous des 10€ (en boîte et avec notices).

Avec cette offre, on dispose d’un système neuf avec 15 jeux pour 35 €.  Le prix est très sympa, quand on le compare au montant d’un seul jeu sur Wiiware.  Et on rejoue avec les memes manettes qu’avant !

En plus, je dispose de pas mal de cartocuhes Megadrive dans ma cave, je pourrais donc me refaire de bonnes parties de Flashback, Earthworm Jim, Micro Machines…

Et puis une petite console 16 bits à côté de la Wii ça sera cool, parce que c’était mieux avant 🙂

mars 18, 2009

Flashback: The Quest for Identity

Author: Thierry S. - Categories: L'instant rétro - Tags: , , , , , , , , ,

Flashback: The quest for Identity

Réalisé par Delphine Software en 1992, Flashback s’est de suite imposé comme LA référence du jeu d’action/aventure. Fort d’un scénario et d’une réalisation impeccable, il a conquit les joueurs du monde entier.

Le jeu s’inspire du gameplay de Prince of persia transposé dans un monde futriste. Il reprend l’affichage 2d de profil et un rendu réaliste des mouvements.  La scénarisation de l’action et l’insertion de cinématiques inscrivent Flashback directement dans la lignée d’Another World (lui aussi réalisé par Delphine Software).

Le jeu a été diffusé sur Mega Drive (surtout), Super Nintendo, Amiga, PC-DOS et Mega-CD. Dans ces deux dernières on a le droit à des cinématiques plus jolies, des voies dans le jeu et des musiques de meilleures qualités.

A noter que Flashback a été pendant un certains temps le jeu vidéo français le plus vendu dans le monde. Des lapins débiles l’ont détrônés depuis. Mais ça c’est une autre histoire 😉

Histoire

En 2142, le joueur incarne un chercheur Conrad B. Hart, qui découvre l’existence d’entités extra-terrestres infiltrées au sein de la population. Ces dernières le kidnappent et lui effacent la mémoire ; il réussit malgré tout à s’enfuir mais atterrit en catastrophe sur un satellite de Saturne, Titan.

Le jeu commence à ce moment, où le joueur doit affronter les dangers de la jungle. Il doit tout faire pour déjouer ce complot planétaire.

Source Wikipedia

Gameplay

On vous parle d’un temps où la folie de la 3D n’existait pas encore (ou très peu). La 2D de profile était le standard absolu depuis Donkey Kong en passant par Mario et autres hérisson bleu.

Flashback s’inscrit donc dans cette catégorie de jeu. Mais il se distinguait par la gestion des contrôles du personnage. Là où Mario ou Sonic était clairement typé arcade avec des réactions rapides, Conrad réagissait avec réalisme. Les sauts étaient par exemple marqué par un temps de latence , lorsque vous couriez votre arrêt n’était pas immédiat. La jouabilité était exceptionnelle, le panel de mouvements riche : marcher, courrir, sauter, s’accroupir, faire des roulades, utiliser des objets sur la scène et de son inventaire, sortir un pistolet, faire feu…

Flashback demandait beaucoup de réflexion, votre personnage n’est pas armé comme une bête de guerre. Il fallait ruser et utiliser l’effet de surprise. L’intelligence des ennemis était poussée pour l’époque. Lorsque vous jetiez un caillou, un gardien s’en rendait compte et se dirigeait vers la source du « bruit ». Vous pouviez ainsi le surprendre et l’abattre.

Vous remarquerez d’ailleur dans la vidéo que je me suis un peu perdu dès le premier tableau. Saleté de sentinelles 🙁

Celà m’amène à vous parler des sauvegardes. Bon c’est une mega drive et à l’époque la sauvegarde c’est pour les faibles du paddle. On ne pouvait pas enregistrer quand on le voulait. Au mileu d’un niveau ou avant une séquence délicate on avait des terminaux qui permettaient de stocker sa position dans le jeu. Mais cette position était détruite lors de l’extinction de la console… Ah ah dommage 😉

En revanche, on avait le droit au début de chaque niveau à un code. Ce qui permettait de reprendre sa partie au début d’un niveau donné. Les codes variaient en fonction de la difficulté et de la langue sélectionnées.

 

Mon avis

Encore aujourd’hui Flashback malgrès ces 17 ans, détrône bon nombre de jeux de plateforme (même nextgen), tant son scénario est captivant. Son gameplay et ses graphismes rétro, restent au goût du jour. Flashback est une aventure unique que tout gamer devrait avoir vécue. L’ambiance cyberpub sur fond de conspiration gouvernementale propose une dystopia d’une société futur probable. On rescent clairement les influences Blade Runner.

J’étais à peine ado quand j’ai joué pour la première fois à ce jeux. Il m’a captivé et j’en garde un souvenir marquant. Plus que les première parties dans le noir de Resident Evil. C’était un jeu à la difficulté très bien gérer, qui avait une durée de vie longue. C’était le premier jeu où je me suis réellement fait embarquer dans une aventure vidéoludique immersive et forte. Ce scénario m’a ouvert l’esprit vers les créations cyberpunks de l’époque.

« Fade to black » sortie en 1995 est la suite de Flashback. Malgré des avancés techniques comme l’introduction de 3D vectoriel et de  rendu en raycasting, cette épisode se démarquait trop du premier. Les critiques lui repreochèrent ces changements et cette fracture avec le premier épisode.

Flashback fait parti de ces jeux qu’il convient peut être de laisser sans suite, au risque d’être déçu. Je regrette personnellement qu’aucun acteur ne pense à reprendre cette licence en respectant le gameplay de l’époque mais surtout la profondeur scénaristique.

Ressources